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Mercredi 2 juillet 2008. Il est un peu plus de 21 heures quand la nouvelle fait le tour du monde. Après plus de six ans de détention dans la jungle colombienne, Ingrid Betancourt vient d'être libérée.
Nul ne peut désormais ignorer son parcours : sa jeunesse protégée, ses études à Sciences Po, son ascension sur la scène politique colombienne, sa candidature à la magistrature suprême, puis son enlèvement par les guérilleros des FARC, le 23 février 2002. Une personnalité se dessine : animée d'une foi intense, courageuse jusqu'à la témérité, rompue aux médias, Ingrid Betancourt se révèle aussi attachée à la Colombie qu'à sa « douce France »...
Pourtant, des énigmes demeurent : a-t-elle vraiment tenté à cinq reprises de s'évader ? A-t-elle failli mourir de maladie et de désespoir ? Et qu'en est-il exactement de ses amours, et de l'amitié qui la lie à Dominique de Villepin ? Quant à la miraculeuse « opération Jaque », tout le mérite en revient-il au président Uribe ?
Au moment de sa libération, Pierre Lunel enquêtait depuis plusieurs mois sur la célèbre otage. S'appuyant sur les témoignages inédits de proches et de personnalités, il livre un portrait grandeur nature de cette femme d'action et de conviction.
Directives pédagogiques grotesques, horaires pléthoriques, démotivation des enseignants et des élèves, bacheliers aux connaissances affligeantes en histoire et à l'orthographe catastrophique... : de plus en plus, notre système scolaire est la manufacture des ânes.
Or, l'histoire est essentielle, notamment dans des sociétés comme la nôtre, organisées autour des sciences et du commerce. Connaître l'histoire permet de lever bon nombre d'idées reçues. Quelle utopie de croire qu'il est possible d'établir des échanges, y compris commerciaux, avec un pays sans connaître sa culture, son histoire !
Dans un style critique, satirique et humoristique, Pierre Lunel invite à réfléchir sur le niveau moyen au collège et au lycée, et de ses conséquences sur les adultes de demain.
Pierre Lunel raconte ces destins : Claire de Castelbajac et Chiara Luce, toutes deux malades, illuminent la vie de ceux qui les ont connues jusqu’au bout. Chrysostome Chang, trappiste chinois, et Marcel Van, dominicain vietnamien, subissent la persécution pour avoir voulu croire. Il y a même un condamné à mort, Jacques Fesch, dont les derniers jours sont l’histoire d’une rédemption et d’un don de soi. Chacune de ces vies prouve l’importance de l’engagement et dévoile son sens.
Dans un style émouvant, Pierre Lunel nous donne ainsi une belle leçon de résistance à l’accablement du monde.
Professeur à l’université Paris-VI (Pierre et Marie Curie), Pierre Lunel est spécialiste de droit canon et a écrit de nombreux ouvrages, notamment avec l’abbé Pierre.
À l'occasion de l'événement, Pierre Lunel revient sur les joies et tragédies qui ont marqué et soudé cette famille pas comme les autres, avec un portrait des deux soeurs, Caroline et Stéphanie, que le sort n'a pas épargnées, depuis la mort de la princesse Grace en 1982.
Malgré tout, c'est une famille de nouveau soudée au milieu de ses enfants que Charlene rejoindra en juillet. Comme Stéphanie et Caroline, elle devra à son tour allier vie familiale et professionnelle, sous le regard constant des photographes et du public. Princesse, tout un métier !
Pierre Lunel retrace dans cet ouvrage le parcours de la Franco-Colombienne et livre, grâce aux entretiens accordés par ses proches, un portrait approfondi de l'ex-otage, évoquant tour à tour son enfance à Bogotá, la création de son parti Oxigeno Verde, ou encore ses études parisiennes à Sciences Po. Il se penche sur l'ascension politique de cette femme d'action et de conviction, raconte ses difficiles conditions de détention, ses maladies ou encore la fin de son amitié avec Clara Rojas. Levant le voile sur les divers mystères qui entourent les tentatives de libération d'Ingrid Betancourt - constitution des clans familiaux, tractations politiques entre Bogotá et Paris, ou encore rançon astronomique livrée par des « agents » français et vraisemblablement perdue -, il livre un dossier fourni sur l'opération de l'armée colombienne qui a mené à la libération de l'ex-otage.
Dans cette version augmentée du volume paru initialement en septembre 2008, Pierre Lunel évoque également sa première année de femme libre, ses projets, ses doutes, mais aussi les accrocs qu'a subis son image surmédiatisée.
Didactique et accessible, cet essai n'a nulle visée apologétique, seulement informative. En retraçant l'histoire de l'islam, en expliquant ses références fondamentales, Tariq Ramadan présente un paysage fourni et détaillé de ce qu'il faut savoir sur l'islam : son Message, ses Textes, la vie de son Prophète, l'oeuvre de ses successeurs, le sens des mots islam, sharî'a et jihâd, les piliers de la foi, les règles sociales et spirituelles, etc. Sans perdre de vue les défis contemporains auxquels l'islam est confronté, il fait tomber préjugés et croyances infondées.
L'ouvrage se complète d'un glossaire, d'un index et d'un abécédaire des idées reçues.
Loin des clichés attachés à leurs réputations, ce sont surtout deux intellectuels ancrés dans leur époque qui débattent ici de tous les sujets qui les rapprochent ou les éloignent : le conflit israélo-palestinien, l'islamisme et le terrorisme, l'antisémitisme et l'islamophobie, le communautarisme et la laïcité, les droits des femmes, la mondialisation et les révolutions arabes... Mais aussi leur conception de l’éducation républicaine.
Miroir de la vie intellectuelle des années 1948-2008, L’Affaire Artaud est aussi un feuilleton médiatique, les journaux (Combat, Le Monde, Libération, Le Nouvel Observateur, La Quinzaine littéraire, etc.) ayant assuré une sulfureuse carrière posthume au poète, mort à Ivry en 1948.
L’histoire comporte des clans, des tribus, des gourous, des reliques, des magiciens et des illusionnistes. Entrée il y a vingt-cinq ans au cœur de l’Affaire, Florence de Mèredieu a participé à ses multiples rebondissements. Ce Journal ethnographique relate les événements, recense les documents et donne à voir ce que furent – en arrière-plan – les mœurs et les pratiques de ses différents protagonistes.
Florence de Mèredieu, écrivain et universitaire, auteur de fictions et de nombreux ouvrages sur l’art moderne et contemporain (Histoire matérielle et immatérielle de l’art moderne, Larousse, 1994-2008), sur Duchamp, Masson, Picasso, le pop art, les avant-gardes japonaises, etc.
En 1994-1995, elle adresse au Monde et à Libération deux Lettres ouvertes (jamais publiées) sur l’Affaire Artaud. Elle consacre six ouvrages au poète, dont Antonin Artaud, Portraits et Gris-gris, (Blusson, 1984 et 2008) et une biographie: C’était Antonin Artaud (Fayard, 2006).
C’est aussi une tentative de décrire la naissance d’une vocation mystérieuse qui est celle de l’écrivain. Est-ce vraiment un métier ? Y gagne-t-on sa vie ? Pourquoi inventer des existences, pourquoi inventer des personnages sans rapport direct avec la réalité ? Une existence ne pèse-t-elle pas d’un poids déjà trop lourd sur les épaules de celui ou celle qui la subit ?
La Vie sans fards est peut-être le plus universel de mes livres. J’emploie ce mot universel à dessein bien qu’il déplaise fortement à certains. En dépit du contexte très précis et des références locales, il ne s’agit pas seulement d’une Guadeloupéenne tentant de découvrir son identité en Afrique ou de la naissance longue et douloureuse d’une vocation d’écrivain chez un être apparemment peu disposé à le devenir. Il s’agit d’abord et avant tout d’une femme cherchant le bonheur, cherchant le compagnon idéal et aux prises avec les difficultés de la vie. Elle est confrontée à ce choix capital et toujours actuel : être mère ou exister pour soi seule.
Je pense que La Vie sans fards est surtout la réflexion d’un être humain cherchant à se réaliser pleinement. Mon premier roman s’intitulait En attendant le bonheur : Heremakhonon, ce livre affirme : il finira par arriver. »
Né en 1986 à Kinshasa, Maître Gims arrive en France à 2 ans. À 22 ans, après une jeunesse passée dans des conditions difficiles, il devient une star en tant que leader de la Sexion d’Assaut.Trois ans plus tard, Subliminal, son premier album solo, est double disque de diamant. Le 28 août 2015 sort Mon coeur avait raison, son second album, qui réunit ses deux voies musicales, rap et chant. Sans se reposer sur ses lauriers, il navigue aujourd’hui entre business, musique et humanitaire.
Six d’entre eux parviennent à fuir et trouvent refuge à l’ambassade du Canada. Ils réussissent à contacter leur gouvernement, et la CIA décide de monter une opération d’envergure pour les exfiltrer du pays.
À la tête de l’opération, Tony Mendez, un agent chevronné de la CIA, qui imagine de tourner en Iran un film de science-fiction intitulé Argo. Il se rend à Téhéran au prétexte de trouver le décor idéal et visiter les lieux de tournage...
En janvier 2000, après de nombreuses péripéties et sueurs froides, il parvient à faire monter les six Américains dans un avion. Direction : les États-Unis, la liberté.
Dans ce document qui a servi de base au film de Ben Affleck, Tony Mendez donne tous les détails et dévoile les dessous de l’opération extrêmement complexe et dangereuse qu’il a menée à bien.
Ce livre paraît à l’aube du troisième millénaire. Face à un tournant, il est de coutume d’imposer un bilan. Guerres, corruptions, misère : il est pour partie désastreux. Ne succombons cependant pas à la tentation de nous tourner vers ces instances supérieures que sont la politique, la religion et, pourquoi pas, la psychanalyse, en espérant trouver refuge dans une panoplie de solutions caduques.
Cet ouvrage suggère à celui qui mobilise son attention pour en parcourir ses pages de mourir à ce qu’il connaît trop bien, aux dogmes, aux entraves de l’éducation reçue, aux habitudes de pensée. Faire table rase de l’acquis. Comment ? Surtout pas en copiant l’ermite, en adoptant la position du lotus, en répétant des mantras. Ça n’est pas la méditation. La méditation, c’est l’attention pure, le silence de l’esprit, l’abolition des intermédiaires tel le langage, avec lesquels l’individu cohabite depuis la nuit des temps dans le plus grand des chaos. La méditation, c’est la recherche du tout et l’abandon du fragmentaire. « Il faut être à soi-même sa propre lumière » ou, selon l’enseignement de J. Krishnamurti, n’obéissez pas, ne suivez pas, le remède, allez le débusquer en vous-même.
Traduit de l'anglais pas Colette Joyeux
Sauf que nous, on n’en peut plus. Nous sommes épuisés. On en a marre de voir nos enfants sans diplôme, sans travail, assistés. On en a marre d’aller voir nos enfants en prison. On a été patients, mais attendre, attendre... On attend quoi ? J’étais représentante des parents d’élèves, je me suis impliquée, je me suis formée pour devenir travailleur social, je discute avec les parents des copains des enfants, je parle à tout le monde.
Une maman démissionnaire, jamais, ô grand jamais, j’en ai rencontré.Par contre, j’ai vu des mamans épuisées, fatiguées, désespérées.Alors, qu’est-ce que je me suis dit ? “Il faut qu’on se réveille.” »
Pour tous ceux qui en ont assez des soi-disant experts, un livre féroce, souvent caustique, qui alerte et dit les choses comme elles sont dans les quartiers difficiles : la drogue comme débouché professionnel, la diffusion effrayante de l’islamisme et la lamentable réponse des officiels.
Tous autrefois s'en sont allés par les routes de France.
Si certains l'ont fait, contraints et forcés, pour sauver leur tête, comme les protestants à la révocation de l'Edit de Nantes et les nobles sous la Révolution, beaucoup sont partis volontairement, armés d'une volonté farouche de réussir qui les conduira vers les grandes villes ou des pays lointains. C'est ainsi que des habitants de Barcelonnette arriveront au Mexique, des Basques dans la pampa argentine, des Corses à Porto Rico, des Alsaciens au Texas ou en Algérie qui était alors notre Far West...
Combien de nos ancêtres ont ainsi eu le courage, un jour, de quitter leur village, leur famille, leur univers, pour partir à la recherche d'une vie meilleure, à la rencontre de leur destin. Tous jouent là un formidable "quitte ou double" qui les rendra, selon les cas, misérables ou millionnaires, à la tête de plantations fabuleuses ou de véritables empires financiers. Du chaudronnier auvergnat au mineur polonais ou au terrassier italien, voici la grande et petite histoire de ces aventuriers méconnus.
À l’image de la lueur d’espoir et de douceur que fut sa lettre « Vous n’aurez pas ma haine », publiée au lendemain des attentats, il nous raconte ici comment,
malgré tout, la vie doit continuer.
C’est ce quotidien, meurtri mais tendre, entre un père et son fils, qu’il nous offre. Un témoignage bouleversant.
Ancien chroniqueur culturel à France Info et France Bleu, Antoine Leiris est journaliste. Vous n’aurez pas ma haine est son premier livre.
Les pays riches ont peur de notre présence quand elle n’est pas susceptible d’ajouter à leur avoir, peur de nos différences quand elles sont trop visibles. Inutiles, les nouveaux naufragés entassés sur des embarcations de fortune, supposées les conduire vers la terre ferme de l’Europe. Invisibles, les désespérés qui traversent l’enfer du désert. Indésirables, ceux qui, menottes aux poignets, sont reconduits dans leur pays d’origine.
Mais l’humiliation du continent africain ne réside pas uniquement dans la violence, à laquelle l’Occident nous a habitués. Elle réside également dans notre refus de comprendre ce qui nous arrive. Car il n’y a pas d’un côté une Europe des valeurs et du progrès et de l’autre une Afrique des ténèbres et des malheurs. Cette vision, que certains d’entre nous ont tendance à intérioriser, vole en éclats dès l’instant où l’on touche du doigt les mécanismes de la domination, de la paupérisation et de l’exclusion.
Le défi auquel nous faisons face aujourd’hui, c’est d’imaginer des perspectives d’avenir centrées sur les êtres humains. Une réappropriation de nos destins qui fait appel à nos langues, à nos repères, à des valeurs de société et de culture qui nous sont familières. »
Aminata Traoré
Préface de Cheikh Hamidou Kane.
Pourquoi et comment devient-on terroriste ? Comment légiférer et pourquoi la mission des juges est-elle si périlleuse ? Quelle est la position de la France face à un phénomène qui n’a pas de frontières ?
Pour la première fois, un juge, l’une des figures de la galerie Saint-Eloi, nous fait pénétrer au cœur d’un système, d’un univers, aussi inquiétant que fascinant. Il n’hésite pas à se mettre dans la peau de ces apprentis terroristes pour dérouler la progression insidieuse vers la déraison.
Qu’est-ce qui pousse Stéphane, seize ans, ce garçon issu d’une famille ordinaire, à se convertir soudain à l’Islam et à se radicaliser ? Pourquoi Assya, élevée laïquement en France, décide-t-elle un jour de porter le niqab et de s’inscrire sur un site de rencontres communautaires ? Que part chercher Abou Hamza dans les montagnes afghanes ?
Au-delà de ces parcours édifiants, c’est une justice pourtant à la pointe de l’information et de la vigilance qui ne peut être rendue, faute de preuves et de faits : car un terroriste en puissance n’est pas encore un terroriste.
C'est à un véritable voyage autour du monde, avec les mots du français pour fil d'Ariane, qu'est invité le lecteur. Ainsi, selon que vous êtes d'ici, de là ou de là-bas, de Champagne, de Provence ou du Nord, mais aussi de Belgique, de Suisse, ou du Québec, sans oublier l'Afrique ou l'Asie, lorsque vous mêlez la salade, êtes-vous plutôt de ceux qui la " touillent ", la " brassent " ou la " fatiguent " ?
Au sein de tous les pays " francophones ", ces mots et expressions sont les témoins de l'histoire de cette langue française qui, depuis le XIIIe siècle, s'est répandue hors de l'Ile-de-France pour recouvrir d'autres idiomes qui, à leur tour, lui ont apporté une couleur spécifique, différente selon les lieux.
Grâce à de multiples cartes accompagnées de lexiques, d'anecdotes historiques ou littéraires et de récréations à base de jeux sur les mots, ce livre, à la fois érudit et ludique, rappelle que l'un des plus puissants attraits de la langue française est sa faculté à s'adapter aux lieux où elle s'est implantée au cours des siècles.
Linguiste, Henriette Walter a su sortir sa spécialité du monde des érudits. Depuis Le Français dans tous les sens, ses ouvrages ont reçut un extraordinaire succès critique et public. Grand prix des lectrices de Elle avec L'Aventure des langues en Occident, Prix Louis Pauwels avec L'Aventure des mots venus d'ailleurs, elle a reçu aussi plusieurs distinctions de la part de l'Académie française et de la SGDL. Elle mélange avec intelligence savoir, pédagogie, anecdotes et humour.
Cette nouvelle édition inclut un cahier de photos inédit 16 pages dont 4 pages de photos prises lors du « Tour 66 », l’ultime tournée.
Sheryl Sandberg, née en 1969, haut-placée chez Facebook, figure parmi les 50 femmes d’affaires les plus puissantes du monde d’après le magazine Fortune et parmi les 100 personnalités les plus influentes selon le Time. Ambitieuse, positive, elle se penche sur la place et l’avenir des femmes.
Entre anecdotes personnelles et données factuelles, elle cherche à mettre fin aux idées reçues concernant le quotidien et les choix de vie des femmes qui travaillent. Elle fournit des conseils pratiques sur l’art de mener à bien une carrière et explique concrètement le moyen d’allier réussite professionnelle et épanouissement personnel, tout en indiquant aux hommes comment soutenir les femmes pour mieux gagner aussi.
Avisé, plein d’humour, En avant toutes propose une série d’ambitieux défis aux femmes, délivrant un message incisif et encourageant.
Traduit de l’anglais par Marie Boudewyn
C’est un témoignage sans fard et sans complaisance que livre ce « môme de la cloche » de 47 ans. Du XIXe arrondissement de son enfance aux trottoirs de la très chic rue Marbeuf, Jean-Marie Roughol déroule les années de galère : la jeunesse chaotique, les premières « tapes », les amitiés, les amours et les enfants
abandonnés ou quittés... De squats en bouches de métro, de parcs en chambres d’hôtel miteuses, on plonge avec lui dans le quotidien âpre des marginaux, parmi les êtres humains qu’on choisit le plus souvent de ne pas voir, au coeur de la violence, de la peur, du dénuement mais également de la débrouille, de la solidarité et des copains...
Jean-Marie raconte aussi l’univers de la mendicité. « Taquiner » ou « attendre le pèlerin » s’apparente à un véritable métier qui s’exerce sur un marché dicté par ses propres lois, sa concurrence... où il faut savoir conquérir et protéger son territoire. S’il dépeint un monde dur, terrible et en pleine mutation, il reconnaît que le jour où il n’aura plus la force et qu’il devra abandonner la rue, elle lui manquera,
c’est certain.
« Pourquoi tant de corruption et de mauvais dirigeants, pilleurs des ressources nationales ?
« Pourquoi tant de guerres locales, tant de maladies, tant d’analphabétisme, tant d’injustices envers les femmes ?
« Pourquoi ce retard de l’Afrique ?
« Malédiction, ou refus viscéral de notre modernité ?
« Pour répondre à ces questions qui nous hantent, il fallait un esprit de large envergure, de grand savoir, d’honnêteté incontestable et surtout de courage.
« Tel est Moussa Konaté, un écrivain majeur de notre temps. »
Erik Orsenna
Éditeur au Mali et codirecteur du festival Étonnants Voyageurs de Bamako, Moussa Konaté s’est donné pour méthode de regarder sa société droit dans les yeux, sans complaisance ni sévérité inutile. Il est par ailleurs le père du commissaire Habib, dont il a notamment publié deux enquêtes chez Fayard Noir, L’Empreinte du renard (2006) et La Malédiction du Lamantin (2009).
On ne pourra plus parler de la même façon de notre cerveau et de notre perception de l’existence après le témoignage de Jill Taylor. Il y a quelque chose de Christophe Colomb chez cette femme qui a découvert et exploré les territoires jusqu’à là inconnus de la vie et de la conscience.Chercheuse en neurosciences à Harvard, elle est victime a 37 ans d’une rupture d’anévrisme : son hémisphère gauche envahi par le sang, elle mettra huit ans pour retrouver toutes ses facultés. Conservant dans son silence et sa solitude un fond de conscience, elle nous restitue ses émotions, ses observations, ses techniques pour se réapproprier le monde.Et curieusement, à sa grande surprise et à la notre, tout en découvrant avec sérénité l’intimité et la réalité du mode de fonctionnement de son cerveau, elle prend conscience que notre perception du monde est totalement dépendante de phénomènes physiques et chimiques qui se libèrent sous notre crâne. Expérience scientifique, aventure à la frontière aussi de la révélation mystique, la lecture du livre de Jill Taylor est un véritable choc. Il nous apprend aussi à mieux comprendre et à traiter avec encore plus de sensibilité les victimes de ce type de traumatisme. Traduit de l’anglais par Marie Boudewyn
Je propose de voir plus loin que l’horizon désespérant du présent. Regardons le monde fascinant qui s’est constitué sous nos yeux en quelques décennies.
Un monde plein d’êtres humains, couvert de villes, où l’occupation de la mer elle-même a débuté. Mais un monde engagé dans un changement climatique irréversible et un bouleversement de la hiérarchie des puissances qui menacent l’existence même de la civilisation humaine.
Un monde où surgit un acteur nouveau : le peuple.
Les puissants se moquent de lui, le méprisent, lui bourrent le crâne et insultent tous ceux qui lui donnent la priorité.
Mais si les puissants n’ont plus peur de la gauche édentée par Hollande, ils ont plus peur que jamais du peuple. Sa révolution citoyenne peut tout changer, en commençant par faire entrer la France dans la 6e République.
Une satire à la fibre sociale et au regard aigu sur les dérives du monde marchand contemporain.
Debout-payé est une de ces imprévisibles pépites que chacun voudrait être le premier à découvrir.
Marguerite Baux, Elle.
Une écriture nouvelle et audacieuse, à la fois abrupte et ciselée, acerbe et chaleureuse.
Christine Legrand, La Croix.
Contre une vision purement matérialiste de l’homme et du monde, Socrate, Jésus et Bouddha sont trois maîtres de vie. Une vie qu’ils n’enferment jamais dans une conception close et dogmatique. Leur parole a traversé les siècles sans prendre une ride, et par-delà leurs divergences, ils s’accordent sur l’essentiel : l’existence humaine est précieuse et chacun, d’où qu’il vienne, est appelé à chercher la vérité, à se connaître dans sa profondeur, à devenir libre, à vivre en paix avec lui-même et avec les autres. Un message humaniste et spirituel, qui répond sans détour à la question essentielle : pourquoi je vis ?
Philosophe et directeur du Monde des religions, Frédéric Lenoir est aussi romancier et dramaturge. Il est notamment l’auteur ou le co-auteur de La Promesse de l’ange, de Code Da Vinci, l’enquête, de L’Oracle della Luna et de la pièce de théâtre Bonté divine ! Ses ouvrages sont traduits dans une vingtaine de langues.
Par arrogance, les dirigeants français ne se sont jamais véritablement intéressés à la complexité de l’Afrique. Quant à ceux qui s’y sont installés tout au long de la guerre froide – coopérants venus pour enseigner ou militaires y vivant en famille –, ils ont plus souvent cherché à former des Africains à leur image qu’à comprendre leurs spécificités et leurs désirs. D’ailleurs, en France même, n’aime-t-on pas que les Afro-Français qui nous ressemblent ?
Aujourd’hui, la France paie cher cette arrogance. Les anciennes générations lui reprochent son ingratitude, tandis que les jeunes diplômés refoulés aux portes des consulats préfèrent poursuivre leurs études ailleurs. Les plus grands groupes industriels français perdent des contrats qu’ils pensaient leur être dus et des parts de marché face à leurs concurrents chinois. Les congrégations catholiques françaises sont vivement concurrencées par les Églises de réveil (évangéliques, pentecôtistes, charismatiques...), sans parler de l’expansion de l’islamisme radical.
La méconnaissance de l’Afrique et des Africains a conduit la France à des analyses anachroniques et à sous-estimer la richesse de ce continent et de sa diaspora. C’est ce mépris qu’Antoine Glaser s’emploie à dénoncer ici. Il est temps de cesser de donner des leçons et d’apprendre de l’Afrique !
Pris dans le tourbillon de la campagne, le conseiller novice connaît le temps héroïque de la conquête, celui de l’éblouissement en arrivant à l’Élysée, puis celui de la désillusion. Il découvre la Cité interdite, il voit vivre et gouverner le « premier Sarkozy », perçoit la noirceur des coulisses de l’État, assiste aux colères du jeune prince mais aussi à ses coups de génie. De ce voyage au royaume des ambitieux, Georges-Marc Benamou ne sortira pas indemne.
Dans ce livre sans fard, la cruauté et la grandeur voisinent parfois avec le ridicule. L’auteur nous emmène au cœur du pouvoir, dans l’Élysée intime de Sarkozy où se joue une incroyable comédie française.
Écrivain et mémorialiste de François Mitterrand, Georges-Marc Benamou est l’auteur de plusieurs livres remarqués, dont Le Dernier Mitterrand, adapté au cinéma sous le titre Le Promeneur du Champ-de-Mars. Il fut conseiller à la Culture et à la Communication de Nicolas Sarkozy (2007-2008).
Nathalie Loiseau nous raconte ses combats, ses rencontres, des situations tendres, drôles ou révoltantes. Elle nous livre une leçon de courage et d’optimisme où la « passion », la « curiosité » sont les maitres-mots. Une histoire qui donne envie de ne renoncer à rien, de vivre pleinement sa vie de femme, de mère, de repenser nos rapports au travail et aux hommes.
Etait-il coupable ou innocent?
Ce qui vaut à Loubna Abidar d’être menacée de mort, c’est d’être l’une des actrices les plus connues du Maroc et d’avoir osé incarner une prostituée dans Much loved, du réalisateur franco-marocain Nabil Ayouch. Le film où Loubna joue le rôle principal, avec ses scènes de nudité, d’amour et de sexe, a enflammé encore davantage l’hystérie des hommes de son pays et au-delà, bien qu’il n’ait été vu que par extraits sur internet, où des scènes ont été falsifiées et caricaturées : à la suite de sa présentation au Festival de Cannes, il a été interdit au Maroc, considéré comme « un outrage grave aux valeurs morales et à la femme marocaine, et une atteinte flagrante à l’image du royaume ».
Par son courage, Loubna Abidar est devenue le symbole de toutes les femmes que la tradition arabo-musulmane divise en deux catégories : les pures et les putes. Une femme qui montre son corps est une pute. Une femme qui parle de son corps est une pute. Une femme qui prend la parole est une pute. Une femme qui tient tête est une pute. Une femme qui a du plaisir est une pute. Une femme qui éprouve de l’amour est une pute. Une femme qui revendique sa liberté est une pute. Une femme qui est une femme est une pute. Toutes les femmes sont des putes.
Ce livre raconte la vie d’une femme arabe dans un monde d’hommes : l’histoire exemplaire de Loubna Abidar, la « catastrophe » qu’est sa naissance parce qu’elle est une fille, la violence de son père alors qu’elle était enfant au Maroc, la violence des autres hommes que dérange son métier d’actrice, son émancipation par le cinéma, par son insolence, par sa liberté – et le prix très cher payé de cette liberté.
Dans ce livre magistral, Anne Applebaum accomplit les deux.
S’interrogeant sur le « Haut Stalinisme » (1944-1956), soit les douze années de soviétisation de l’ancien Lebensraum nazi (en se concentrant essentiellement sur trois pays emblématiques : Allemagne, Hongrie et Pologne), l’auteur renverse complètement le point de vue : non plus l’Est vu par l’Ouest mais l’Est vu par l’Est. Les sources archivistiques et orales inédites – lectures dans au moins cinq langues, entretiens, voyages, témoignages personnels – enrichissent considérablement les réponses aux questions que l’observateur contemporain de l’Europe de l’Est se pose face aux échecs ou aux revers de la démocratisation des nouvelles nations émancipées du joug soviétique depuis 1989.
Rideau de fer prend exactement la suite chronologique de l’ouvrage de Timothy Snyder, Terres de sang, consacré au nazisme et au stalinisme de 1933 à 1945 : il raconte, comme cela n’avait jamais été fait, la manière dont ces « terres de sang » ont été soviétisées (réparations économiques, nettoyages ethniques systématiques que l’on associe rarement à cette période de l’Histoire, récupération partielle de l’appareil policier hérité du nazisme, etc.).
Ce grand livre a été unanimement salué comme un des chefs-d’œuvre de l’Histoire récente.
Et puis, il y a dix ans, je suis tombée sur un journal qui commémorait les 40 ans des accords d'Evian, avec une photo en noir et blanc à la une : une petite fille, dans les bras de son père, sur la passerelle d'un paquebot. Marseille, juillet 1962. Et j'ai pleuré, toute seule, le journal entre les mains. Pour la première fois, je me reconnaissais dans cette histoire, je pleurais probablement une sorte de "pays natal perdu". Mais que savais-je de cette histoire et de ce pays que plus personne chez moi ne semblait regretter ? Alors je me suis lancée dans une sorte d'enquête ou de quête pour essayer de reconstituer cette histoire à hauteur d'enfant.
Voici donc le journal d'un passé recomposé, d'une mémoire qui s'est cherché des souvenirs chez les miens et les autres. J’ai rencontré beaucoup de ces enfants de l’exil, des hommes et des femmes connues ou anonymes : Jacques Attali, Julien Dray, Medih Charef, un fils de colon, un jeune engagé dans l’OAS, une fille de harki, celle d’un professeur communiste ou une victime d’attentat du FLN. Et je suis retournée en Algérie sur les traces d’un passé que j’ignorais. Chacun a son histoire, ses chagrins, ses blessures. Au final une sorte de puzzle qui m’a permis de comprendre ce qui « nous » est arrivé.
François de Closets est journaliste et écrivain. Il est l’auteur d’une vingtaine de livres, dont Toujours plus (1982), Le Compte à rebours (1998), Ne dites pas à Dieu ce qu’il doit faire (2004), Plus encore ! (2006) et Le Divorce français (2008).
Nelson Mandela raconte comment le petit campagnard, né en 1918 au Transkei, dans la famille royale des Thembus, va ouvrir le premier cabinet d'avocats noirs d'Afrique du Sud et devenir un des principaux responsables de l'ANC. Ce récit mêle les souvenirs personnels, voire intimes, aux analyses de la situation en afrique du Sud et aux descriptions des luttes et des combats contre la domination blanche et l'apartheid. L'enfance et les rites d'initiation, la fuite à Johannesburg, le travail dans les mines et les études de droit, le premier mariage et le divorce, puis le second mariage avec Winnie, la découverte du nationalisme africain, les Campagnes de défi, la clandestinité, la lutte armée et la prison.
Commencent alors les longues années de travail forcé _ treize ans dans une carrière de chaux _, d'attente, mais aussi d'espoir et de luttes. Dans les années 80, le régime d'apartheid bousculé à l'intérieur par la résistance noire, étranglé par les sanctions économiques, n'aura d'autre issue que la négociation. Nelson Mandela, qui est devenu un mythe, sera l'homme clef pour sortir son pays de l'impasse où l'ont enfermé quarante années d'apartheid.
Un long chemin vers la liberté est le récit d'une vie exemplaire entièrement consacrée à l'affirmation de la dignité de l'homme. C'est aussi un document exceptionnel sur un des bouleversements majeurs de cette fin de XXe siècle.
J.G.
David Martin-Castelnau a 30 ans.
Livre :
La Francophobie ? Une idéologie qui ne dit pas son nom, qui cherche à nous convaincre que la France est une « cause perdue », une cause honteuse (la « France moisie »), condamnable et condamnée.
Une réfutation précise et on ne peut plus vigoureuse par un jeune et proche collaborateur de Jean-Pierre Chevènement.
« Un essai brillant et érudit. » – (Le Monde Diplomatique).
« Un livre qui ne s'oublie pas...» (Le Figaro Magazine).
« A travers des siècles d'Histoire et de culture parfaitement maîtrisés, Martin-Castelnau dédie sa fulgurance à la réhabilitation de la France. Grossistes du repentir et détaillants de la mauvaise conscience, professionnels du politiquement correct, tous ceux-là n'aimeront pas Les Francophobes. » – (L'Express).
« On ne peut qu'applaudir... » – (Valeurs Actuelles).
« Discutable mais passionnant. » – (Libération).
« Un indispensable plaidoyer, à lire absolument, pour le plaisir. » – (Marianne).
J. Krishnamurti n’a eu de cesse de réfléchir à la manière dont l’homme pouvait accéder à la vérité de la vie en se libérant de ses entraves que sont les idées préconçues, les traditions et les systèmes de pensée. Celui qui, toujours, refusa d’être perçu comme un penseur, un gourou ou un philosophe ne livre en aucun cas des solutions. Il ne prescrit pas de remèdes. La marche vers la liberté et la découverte de soi doit aboutir par chacun, et en chacun. Car, et c’est sans doute sa seule conviction énoncée comme telle : pour comprendre le réel, encore faut-il prendre connaissance de soi. Et pour se connaître soi-même, la première étape vers la libération consiste à s’échapper du carcan du conditionnement. Fuir le sempiternel rôle d’imitateur que s’est attribué l’homme et laisser jaillir l’état créatif. C’est cette libération de l’esprit statique, du connu, qui permettra à tout homme d’accéder au rang d’architecte d’une société nouvelle. Car le monde est fait par les hommes, et le mal qu’il exhibe n’est que le fruit pourri de leurs propres souffrances.
La première et dernière liberté se lit en deux parties. La première reprend l’enseignement du penseur en tentant d’élucider le mystère de l’incapacité de l’homme à devenir neuf, et ainsi à aborder le réel dans l’instant. Est-ce la peur qui le pousse à fuir vers des croyances et des idées organisées et lui fait préférer écraser les problèmes en les colmatant, plutôt que de les envisager tel qu’ils sont ? Est-ce la paresse qui fait reporter à demain la compréhension des obstacles d’aujourd’hui ? L’égocentrisme et l’intérêt qui le poussent à la dépendance aux autres, à l’État, à la religion ? L’idée sclérosée de la mort qui l’empêche d’appréhender la vie telle qu’elle est, sans y adjoindre le but, l’effort et le résultat ? Telles sont quelques-unes des questions posées par Krishnamurti. La seconde partie offre quelques causeries du « maître » sous la forme de questions-réponses. On y lira des discussions sur la discipline, la guerre, la solitude et le sens de la vie. Le tout dans un langage simple, sans jargon, et en refusant, toujours, les préjugés. Les questions seront chaque fois abordées par la négative. Au lecteur de partir de ce qui n’est pas pour aller vers ce qui est.
Les accusations contre l'intellectuel genevois ont alors commencé à pleuvoir. Antisémite et intégriste musulman pour les uns, courageux et démystificateur pour d'autres. Aujourd'hui, le calme est revenu à propos de l'Islam de France. Néanmoins, l'application en septembre de la loi contre les signes religieux à l'école risque de susciter à nouveau la polémique et de relancer une fois de plus la question de l'Islam, partie intégrante ou non d'une « identité française » en voie d'évolution. Tout à fait français et tout à fait musulman, est-ce possible ?
Il convenait donc de décortiquer le discours et d'amener Tariq Ramadan à s'expliquer sur son parcours, ses sources d'inspiration, la façon dont il est perçu par les musulmans de France, par les politiques, les intellectuels, dans les banlieues, les discours qu'il tient en public et en privé et les réactions de son auditoire
Tariq Ramadan répond sans langue de bois. Il explique pour quel type de société il milite, revient sur les points de son discours qui ont suscité la désapprobation, à propos du communautarisme, de l'accès de fièvre antisémite qui se dégage actuellement dans les banlieues françaises, de la place des femmes dans l'islam ainsi que la lutte contre l'homophobie.
Etre médecin, travailler dans un grand service hospitalier, diagnostiquer régulièrement des cancers, ordonner et surveiller des traitements chaque jour plus efficaces, guérir ou améliorer le sort de ses patients : tout cela ne met pas le soignant à l’abri d’une maladie qui frappe 350 000 Français par an. Sa connaissance scientifique, ses relations professionnelles et ses amitiés viennent-elles au secours du médecin lorsqu’il est frappé dans sa propre chair ? Sait-il mieux ce qui se passera pour lui de l’autre côté de la perfusion, dispose-t-il de ressources morales et intellectuelles particulières ? S’il recouvre la santé, le doit-il à ses confrères et au système de soins français, à lui-même ou bien encore à la chance, voire à la Providence ? Ou un peu à tout cela ?
Autant de questions troublantes qui agitent le corps médical, mais aussi l’homme de la rue. Atteint lui-même d’un cancer, le professeur Hammel raconte ici au jour le jour les affres par lesquelles, comme tout un chacun, il est passé. Malade, il mesure les bienfaits de l’hôpital public qui l’a guéri, médecin, il tire de cette expérience des enseignements qui l’aideront à mieux soigner. En expert du
système de soins dont il vient de bénéficier, il cherche à éclairer les Français sur les dangers qui menacent son excellence et sa pérennité.
Le professeur Pascal Hammel est gastro-entérologue, spécialisé dans le traitement des cancers de l’appareil digestif. Il exerce dans un grand hôpital parisien.
Malheureusement pour nous toutes, cette maladie est aujourd’hui complètement ignorée en France, et les femmes qui en souffrent sont oubliées et maintenues dans le silence au simple motif qu’avoir mal au moment de ses règles, c’est normal. Et si ça ne l’était pas ?
Quels sont les symptômes, les traitements, les conséquences sur la vie quotidienne, quels sont les espoirs et les besoins du point de vue d’une patiente ? Je ne vous raconterai pas ma vie mais le combat de toutes celles qui doivent lutter contre l’endométriose.
Ce livre répond à une triple urgence : faire connaître une maladie taboue mais très répandue, accélérer son diagnostic, améliorer la prise en charge des patientes qui en sont atteintes. La souffrance n’est pas une fatalité, la douleur des femmes ne doit plus être minorée...car si c’étaient 15 % des hommes qui avaient mal, vous ne croyez pas qu’on en entendrait un peu plus parler ?
Marie-Anne Mormina a fondé le mouvement Lilli h contre l’endométriose pour faire connaître la maladie dont elle souffre depuis 1999.
Préface du Dr Chrysoula Zacharopoulou, gynécologue chirurgien spécialiste de l’endométriose.
Toison d'Or du livre d'aventure 2014
« Dans ce pays sans âge, on ne parle pas en nationalités, mais en peuples. On ne compte pas en kilomètres, mais en jours de route. Quand on se quitte, on se dit Zenda Bashi, sois vivant, parce que l’existence est incertaine. »
En 2002, Louis Meunier, tout juste diplômé, décide de plaquer une carrière tracée d’avance et de partir à l’aventure en Afghanistan. Il est ébloui par la beauté du pays et la dignité de ses habitants. Mais surtout, fasciné par la lecture des Cavaliers de Kessel, il rêve d’assister à un buzkashi, tournoi où les cavaliers ont droit à tous les coups pour déposer dans le cercle de justice, une dépouille de chèvre. Ces cavaliers redoutables, les tchopendoz, ne craignent ni les blessures ni la mort. Les combats sont d’une violence inouïe. Louis n’aura bientôt plus qu’une idée en tête : trouver le cheval de ses rêves pour, à son tour, devenir tchopendoz.
Louis Meunier livre un puissant récit initiatique dans l’Afghanistan des légendes et des esprits : l’Ashvagan, littéralement en persan, « la Terre des chevaux ».
quelqu’un avait besoin de moi ! »
De sa passion, Daniel Cerdan a fait son métier. Membre du GIGN pendant quatorze ans, ce chevalier des temps modernes relate le quotidien de l’unité d’élite, les entraînements éprouvants, les opérations périlleuses comme la neutralisation d'Éloi Machoro en Nouvelle-Calédonie ou les prises d’otages mémorables.
L’occasion aussi pour Daniel Cerdan de revenir sur la mort de son autorité, François de Grossouvre, le conseiller et ami du président Mitterrand, et de révéler ce qui s’est réellement passé le jour où il a constaté le décès de « FDG », dans son bureau à l'Élysée.
Sortant de son devoir de réserve, l’auteur crie également sa colère. « Pour la première et la dernière fois ! » Climat d’injustice et de mépris, comparatifs de salaires ahurissants... Un « deux poids deux mesures inacceptable » à l’annonce de la fusion police-gendarmerie.
Avec ce témoignage alerte, truffé d’anecdotes, entre émotion et action, Daniel Cerdan nous invite à le suivre sous les dorures de la République, là où se sont joués quelques pans de l’Histoire...
Il n'y a pas de problème de poids. Des notions de base. Quête de la minceur, féminisme et paradoxe. Régulation pondérale et yoyo. Génétique et environnement. Du biologique au social. Désir et formes. Le travail du clinicien. L'expression du symptôme. La boulimie. Les anorexies. Perspectives thérapeutiques. Positionnement du problème. Le chapitre des erreurs. Maigrir ?
Un récit sans langue de bois autant qu’une interprétation de l’histoire.
J’ai choisi de m’exprimer à découvert, avec le souci d’être juste, autant que possible, en tout cas sincère, et dans le seul but de servir la France selon l’idée que je m’en fais...
Pour une nouvelle donne mondiale, sa voix reste indispensable afin de faire émerger d’Europe une volonté politique par rapport aux Etats-Unis, non pas contre eux, mais indépendamment d’eux. Ce projet, aujourd’hui presque indicible, est le seul qui vaille, le seul qui mérite qu’on se batte, le seul qui nous redonne une perspective historique. »
Jean-Pierre Chevènement
Ce livre est celui d’un esprit libre, engagé dans l’action. Fourmillant de révélations, de portraits, d’anecdotes, riche d’analyses percutantes, il est aussi l’histoire de la France et du monde de ces dernières décennies. Un livre incontournable : nul essayiste ou historien de ces trente dernières années ne pourra l’ignorer. Il éclaire le passé d’un jour sans concession et nous aide à lire beaucoup de notre avenir. Dans un monde politique où la droite et la gauche paraissent également dépourvues de vision, il dessine un projet enthousiasmant pour la France et l’Europe au XXIe siècle.
Rebelle, frondeuse, hardie... et honnête, Séverine a toujours assumé ses erreurs, sans jamais renoncer à ses convictions. Après une étude de la vie et de l'oeuvre de Séverine, le livre présente une sélection de vingt articles dont les titres montrent l'étendue de son engagement social (Les enfants martyrs ; Le droit à l'avortement ; La mort aux gosses ; Tueurs de femmes ; Le duel des sexes...)
Le harcèlement scolaire, c'est quoi ? Pourquoi c'est grave ? Comment ça commence ? Qui est victime ? Qui est harceleur ? Les témoins sont-ils complices ? comment détecter un cas de harcèlement ? Comment aider une victime ? Comment contrer le cyber-harcèlement ? Comment éduquer au téléphone portable et réseaux sociaux ? Comment prévenir le harcèlemt ? Qui contacter ? Quels sont les recours juridiques?
EN FRANCE, UN ENFANT SUR DIS SERAIT VICTIME DE HARCÈLEMENT À L 'ÉCOLE ET UN SUR CINQ DE CYBER-HARCÈLEMENT;
Il est plus que temps d'ouvrir les yeux sur ces pratiques et de s'y attaquer. Enfants, ados, parents, enseignants, victimes, auteurs, témoins, nous pouvons dire STOP !
Un livre à mettre entre toutes les mains
Pourtant, l’icône politique reste une énigme. Qui est vraiment cette élève brillante, éduquée par un père colonel dans l’Ukraine post-soviétique ? Comment a-t-elle découvert l’engagement politique au lycée, au moment de la Révolution orange, avant de se jeter à corps perdu dans le mouvement Femen ? Qui est cette femme battue et arrêtée cent fois, torturée en Biélorussie, fuyant son pays après avoir tronçonné une croix en soutien aux Pussy Riots ?
Caroline Fourest a accompagné Inna dès le premier jour de son exil à Paris. Elle s’est engagée avec elle, parfois contre elle... Lors des combats de rue face à Civitas, pour sauver Amina en Tunisie. Paris serait-elle redevenue la capitale de la révolution ? Bien plus que le portrait d’une héroïne fascinante, ce livre raconte l’odyssée d’une frondeuse tourmentée, tentée par le nihilisme, qui exige en tout la liberté mais s'impose une vie de soldate.
Dans ce récit haletant, tout est vrai : la solitude, la force d’âme, le goût un peu âcre de la vérité. Tour à tour enquêtrice, conseillère, amie, amoureuse et femme libre, Caroline Fourest raconte à la fois ses doutes, leurs combats et leur romance. Et pour la première fois, se livre.
bavardage des autres empêche de se concentrer.
Il y a les profs autoritaires et ceux qui se contentent,
résignés, d’avaler des aspirines. Il y a les parents qui
trouvent que ça commence à bien faire et ceux qui
pensent qu’après tout leurs enfants ont droit à la
parole. Mais le plus beau paradoxe de l’a aire, c’est
que le bavardage, personne n’en parle.
Il ne s’agit pourtant pas que d’un simple désa-
grément, ni d’une tendance infantile qui disparaît
d’elle-même avec l’âge, ni d’un problème confi né à
certains établissements réputés di ciles. Le bavar-
dage sévit partout, à tous niveaux, et constitue de ce
fait une menace pour la qualité de l’enseignement.
Essayiste et romancière, mais aussi profes-
seur de philosophie confrontée quotidiennement au
brouhaha dans ses classes, Florence Ehnuel propose
de faire enfi n du bavardage l’objet d’un vrai débat.
Et elle lance un défi : sauvegarder la transmission en
réinventant une classe à l’écoute.
Florence Ehnuel a publié, entre autres, Le beau
sexe des hommes (Le Seuil, 2008) et Saisons russes
(Stock, 2009).
Nébuleuses clandestines, structures tentaculaires, attentats-massacres, réseaux financiers, fanatisme, faillite du renseignement, fragilité de la mondialisation, désarroi des populations, inefficacité du système militaire classique : la destruction du World Trade Center est bien l'acte fondateur du siècle nouveau. Sans précédent ni comparaison, une guerre planétaire le marquera. Elle sera terroriste. Et n'épargnera ni l'Europe, ni la France où des formes virulentes de violences urbaines et de criminalité peuvent demain évoluer vers un pur et simple terrorisme.
Surtout, en terme de danger comme de riposte, quelles sont les perspectives de la mondialisation ? Visant à expliquer mais surtout à anticiper, ce livre sans égal montre à la fois ce qu'est une guerre terroriste, et comment la mener.
Alain Bauer est enseignant à la Sorbonne et consultant en sûreté. Il assure aussi la formation de cadres de la Gendarmerie nationale, de la Police et de la Magistrature. Il est enfin le conseiller de groupes français d'envergure mondiale.
Xavier Raufer est directeur des études du Département de recherche sur les Menaces Criminelles Contemporaines (Université Paris II) ; il dirige au Collège Interarmées de Défense le séminaire sur les menaces non-militaires de niveau stratégique.