Similar
Ça en a la forme et la couleur, ça en prend le nom parfois, et l’air et la chanson. Mais est-ce de l’amour ou son ersatz ?
Tout ça ressemble à de l’amour... Et bien malin qui saura démêler le vrai du faux.
Un recueil où entre humour et émotion tente de se faufiler cet amour qui a du mal à se dire ou à se vivre entre des gens en rupture. Où la solitude pousse parfois à la folie et au crime.
Zoom sur des instants de vie qui mettent en scène "l'amour" !
EXTRAIT DU CHOIX DES CAFARDS
Le pick-up stoppa devant Calixte qui attendait sur le trottoir.
– Dépêche-toi ! hurla le patron.
Il était 6h28, et c’était lui le patron qui avait huit minutes de retard. Il arborait une main bandée.
– Me suis brûlé la main avec ce foutu café !
Le patron avait toujours une bonne raison d’être en retard et une meilleure encore de dévider sa mauvaise humeur sur le monde entier et sur Calixte en particulier.
– Vous les Noirs, vous n’avez aucune notion du temps !
Calixte grimpa sur le siège, et le patron démarra avant même qu’il ait refermé la portière.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Ni coups de théâtre, ni chutes surprenantes, ici, simplement des moments de vie mis en scène avec doigté. - Culture, le magazine culturel en ligne de l'Université de Liège
À PROPOS DE L'AUTEUR
Originaire de Waremme, Line Alexandre est diplômée de l'Université de Liège, où elle a suivi des études de philologie romane. Elle a enseigné le français pendant plusieurs années avant de se consacrer à l'écriture. Après les romans Petites pratiques de la mort (2008) et Mère de l'année ! (2012), elle s'illustre dans le genre de la nouvelle avec Ça ressemble à de l'amour.
« Personne ne mérite de mourir. » Julien a entendu quelqu’un prononcer cette phrase. Le coma dans lequel il est plongé ne l’empêche pas de percevoir ce qui se dit autour de lui. Des voix familières, la petite sœur et l’épouse, des maîtresses, sa fille Jeanne, et, bien sûr, Maman. Grâce à ces fantômes, Julien rassemble les fragments d’une existence morcelée. Et pousse les ultimes portes de sa vérité intérieure...
Un roman qui revisite les rapports hommes-femmes
EXTRAIT
Les voix sont de l’acide qui lui coule au cerveau, la dernière surtout, de l’acide pur, les voix sont ailleurs.
— Pauvre Julien. Il ne mérite pas de mourir.
— Personne ne mérite de mourir.
Les voix prononcent des mots terribles.
Sa pensée se tord et se tend vers Maman. Elle ne lui a jamais fait faux bond sauf quand elle-même a dû lâcher la vie. Elle avait bien tenu, elle avait même enterré Blanche, sa femme, son ex-femme qu’il avait quittée, chassée plutôt, elle prenait trop de place, Blanche, elle oubliait où elle était, chez Maman qui avait fait tout son possible pour les accueillir dans sa maison. Blanche voulait qu’ils habitent ailleurs, elle avait parlé d’une petite maison qu’ils loueraient tous les deux. Maman, elle, avait proposé simplement qu’ils ne dépensent pas d’argent inutilement, il y avait deux chambres chez elle, c’était bien suffisant.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
- « Julien a grandi sans réel bonheur, dans un monde dépourvu d’hommes, avec l’impression de n’être jamais vraiment sa place. Line Alexandre confirme ici son talent pour dire l’indicible, pour mettre en mots ces émotions enfouies en chacun de nous, sans tomber ni dans l’anecdotique, ni dans la sensiblerie malgré le tragique de la situation et, finalement, de l’existence passée de son narrateur muet. » Culture, ULg
- « Dans des instants de confession, apparaissent tour à tour amour, dureté, espoir, rancœur et tendresse. La tension va crescendo, au rythme des révélations, qui font de la fin un moment bouleversant et profondément humain. » Séverine Radoux, Revue des Lettres belges francophones
- « Julien, un homme de septante ans, est allongé immobile, plongé dans le coma. Son corps ne répond pas, mais il entend. Des femmes viennent le voir. Sa fille Jeanne, sa sœur et sa maîtresse lui rendent visite. L’histoire de cet homme se raconte grâce à ces voix féminines. » Musiq’3, RTBF
A PROPOS DE L’AUTEUR
Romaniste, enseignante, Line Alexandre vit à Liège, où elle écrit et anime des rencontres littéraires. Elle a publié deux romans, Petites Pratiques de la mort (Le Grand Miroir/Luc Pire, 2008) et Mère de l’année ! (Luce Wilquin, 2012), et un recueil de nouvelles, Ça ressemble à de l’amour (Luce Wilquin, 2013).
Le vampire Amaury LeSang est maudit. Sa malédiction le contraint à ressentir les émotions de tous à travers une migraine persistante. La seule façon pour lui de pallier la douleur est le sexe. Lorsqu'il rencontre Nina, une petite humaine bagarreuse, un remède à son affection semble être à portée de main : en sa présence, toute douleur disparaît.
Malheureusement, Nina a en tête de le tuer car elle croit qu'il est impliqué dans la mort de son frère. Elle mènerait sans problème ses projets à bien si ce mauvais garçon, ce charmeur qu'est Amaury, ne chamboulait ses hormones en la catapultant dans ses bras et dans son lit à chaque fois qu'elle est près de lui.
Mais, tandis que chaque baiser les rapproche physiquement, un danger se cache et menace de détruire le peu de confiance qu'ils ont l'un en l'autre.
Les Vampires Scanguards:
Tome 1 - La Belle Mortelle de Samson
Tome 2 - La Provocatrice d'Amaury
Tome 3 - La Partenaire de Gabriel
Tome 4 - L'Enchantement d'Yvette
Tome 5 - La Rédemption de Zane
Tome 6 - L'éternel amour de Quinn
Tome 7 - Les désirs d'Oliver
Tome 8 - Le choix de Thomas
Tome 8 1/2 - Discrète Morsure
« Je suis accro aux livres de Tina Folsom! La série des Scanguards se révèle être la plus chaude que l'on puisse trouver dans les romans d'amour mettant en scène des vampires. Si vous aimez les histoires torrides qui se lisent rapidement, ne ratez pas cette série excitante! » --- Lara Adrian, auteur à succès révélée par le New York Times pour sa série Midnight Breed
Le Club des éternels célibataires :
Tome 1 : L’escort attitrée
Tome 2 : L’amante attitrée
Bientôt :
Tome 3 : L’épouse attitrée
Tome 4 : Une folle nuit
Tome 5 : Une longue étreinte
« Torride et sensuel, L’escort attitrée est une romance sexy à ne pas rater ! » — Bella Andre, auteur à succès régulièrement citée sur la liste des bestsellers du New York Times et de USA Today.
Avec Lara Adrian
Fugue et Contrefugue (CODE PHÉNIX)
Réduite à l’esclavage par des vampires pour la singularité de son sang, Ursula vient juste d’échapper à ses ravisseurs. Lorsqu’un bel étranger vient à sa rescousse, elle réalise qu’il est également de leur espèce. Il prétend vouloir l’aider, mais peut-elle faire confiance à un vampire qui convoite, non seulement son corps, mais également le liquide qui coule dans ses veines ?
Sa promesse de sauver les prostituées dont le sang présente les mêmes spécificités que le sien la contraint à s'allier à Oliver et à ses collègues de Scanguards. Son choix la mènera-t-il à son salut ou à sa perte ?
Les Vampires Scanguards:
Tome 1 - La Belle Mortelle de Samson
Tome 2 - La Provocatrice d'Amaury
Tome 3 - La Partenaire de Gabriel
Tome 4 - L'Enchantement d'Yvette
Tome 5 - La Rédemption de Zane
Tome 6 - L'éternel amour de Quinn
Tome 7 - Les désirs d'Oliver
Tome 8 - Le choix de Thomas
Tome 8 1/2 - Discrète Morsure
« Je suis accro aux livres de Tina Folsom! La série des Scanguards se révèle être la plus chaude que l'on puisse trouver dans les romans d'amour mettant en scène des vampires. Si vous aimez les histoires torrides qui se lisent rapidement, ne ratez pas cette série excitante! » --- Lara Adrian, auteur à succès révélée par le New York Times pour sa série Midnight Breed
Le Club des éternels célibataires :
Tome 1 : L’escort attitrée
Tome 2 : L’amante attitrée
Bientôt :
Tome 3 : L’épouse attitrée
Tome 4 : Une folle nuit
Tome 5 : Une longue étreinte
« Torride et sensuel, L’escort attitrée est une romance sexy à ne pas rater ! » — Bella Andre, auteur à succès régulièrement citée sur la liste des bestsellers du New York Times et de USA Today.
Avec Lara Adrian
Fugue et Contrefugue (CODE PHÉNIX)
Angélique, pure citadine de seize ans, déménage à la campagne avec ses parents. Dès le premier jour de lycée, elle tombe amoureuse de Sacha, un garçon de sa classe. Très vite, ils découvrent que leurs sentiments sont réciproques et filent le parfait amour. Alors que la famille du jeune homme accepte complètement Angie, le père de l’adolescente éprouve plus de réserves. Il voulait que sa fille fasse des études, devienne musicienne, et la voir s’enticher d’un fermier sans ambition n’était pas dans ses plans...
À travers cette histoire émouvante, Stéphanie Abscheidt plonge le lecteur au cœur des mystères des sentiments humains !
EXTRAIT
J’ai seize ans. Seize ans, et je commence à devenir adulte. Je m’en suis rendu compte à ces regards masculins qui se posent sur moi dans la rue, bien malgré moi. Souvent même, ça me met mal à l’aise. Solange me répétait tout le temps que je devrais prendre exemple sur elle, profiter de tous ces garçons prêts à « rendre service pour la bonne cause ». Elle prétendait que quand le bon se présenterait, elle serait prête et expérimentée. C’est tout Solange, ça. Mais elle ne comprenait pas que je ne suis pas comme elle. Je préfère attendre le grand Amour, celui qui fera chavirer mon cœur et à qui j’offrirai tout.
Seize ans, et je commençais tout juste à avoir suffisamment gagné la confiance de mes parents pour faire de petites escapades en ville entre copines, des sorties shopping ou ciné, sans avoir trop de comptes à rendre en rentrant à la maison.
Et bing, voilà que tous mes projets tombent à l’eau.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
L’auteur utilise les mots justes. L’émotion est bien réelle. Chapeau à Stéphanie. [...] les protagonistes m’ont touchée, ils sont sensibles et percutants. Les scènes sont fortes et tout cela en fait un bon roman. - Blog de Julie
À PROPOS DE L’AUTEUR
Devenue fleuriste après des études de psychologie, Stéphanie Abscheidt a vendu ses boutiques pour revenir élever ses enfants où elle a passé sa jeunesse, en Haute-Saône. Elle s’est aujourd’hui reconvertie dans l’art.
Maya a été transformée en vampire contre son gré. Gabriel, vampire et garde du corps chez Scanguards, est en charge de la protéger et de retrouver son agresseur.
Gabriel n'a jamais eu à chaperonner un corps aussi parfait que celui de Maya. Qui plus est, la vulnérabilité envoûtante et la force de cette dernière font qu'il est difficile de lui résister. Mais Gabriel n'a pas le choix. Malgré la tension sexuelle qui grandit entre eux et le voyou de vampire qui les pourchasse, Gabriel refuse de succomber à son désir. L'intimité qu'ils partagent n'y change rien. S'il révèle à Maya ce qu'il est vraiment, Gabriel craint que celle-ci ne réagisse comme les autres femmes et s'enfuie en le traitant de monstre, de bête de foire et de créature qui ne mérite pas d'être aimée.
Maya parviendra-t-elle à lui prouver qu'elle est la seule femme prête à le
chérir pour ce qu'il est ?
Les Vampires Scanguards:
Tome 1 - La Belle Mortelle de Samson
Tome 2 - La Provocatrice d'Amaury
Tome 3 - La Partenaire de Gabriel
Tome 4 - L'Enchantement d'Yvette
Tome 5 - La Rédemption de Zane
Tome 6 - L'éternel amour de Quinn
Tome 7 - Les désirs d'Oliver
Tome 8 - Le choix de Thomas
Tome 8 1/2 - Discrète Morsure
« Je suis accro aux livres de Tina Folsom! La série des Scanguards se révèle être la plus chaude que l'on puisse trouver dans les romans d'amour mettant en scène des vampires. Si vous aimez les histoires torrides qui se lisent rapidement, ne ratez pas cette série excitante! » --- Lara Adrian, auteur à succès révélée par le New York Times pour sa série Midnight Breed
Le Club des éternels célibataires :
Tome 1 : L’escort attitrée
Tome 2 : L’amante attitrée
Bientôt :
Tome 3 : L’épouse attitrée
Tome 4 : Une folle nuit
Tome 5 : Une longue étreinte
« Torride et sensuel, L’escort attitrée est une romance sexy à ne pas rater ! » — Bella Andre, auteur à succès régulièrement citée sur la liste des bestsellers du New York Times et de USA Today.
Avec Lara Adrian
Fugue et Contrefugue (CODE PHÉNIX)
Les scrupules du vampire de mettre Delilah dans son lit disparaissent lorsque son psy avance qu'il s'agit de l'unique façon de résoudre son problème. Pensant que tout ce dont il a besoin est de quelques heures en sa compagnie, Samson se laisse tenter par une nuit de plaisir et de passion.
Cependant, une autre agression contre Delilah et un cadavre plus tard, et voilà Samson qui se retrouve à jongler avec de nouveaux problèmes : non seulement tenter de cacher le fait qu'il est un vampire mais également découvrir les secrets de la jeune femme concernant une personne qui lui veut du mal.
Les Vampires Scanguards:
Tome 1 - La Belle Mortelle de Samson
Tome 2 - La Provocatrice d'Amaury
Tome 3 - La Partenaire de Gabriel
Tome 4 - L'Enchantement d'Yvette
Tome 5 - La Rédemption de Zane
Tome 6 - L'éternel amour de Quinn
Tome 7 - Les désirs d'Oliver
Tome 8 - Le choix de Thomas
Tome 8 1/2 - Discrète Morsure
« Je suis accro aux livres de Tina Folsom! La série des Scanguards se révèle être la plus chaude que l'on puisse trouver dans les romans d'amour mettant en scène des vampires. Si vous aimez les histoires torrides qui se lisent rapidement, ne ratez pas cette série excitante! » --- Lara Adrian, auteur à succès révélée par le New York Times pour sa série Midnight Breed
Le Club des éternels célibataires :
Tome 1 : L’escort attitrée
Tome 2 : L’amante attitrée
Bientôt :
Tome 3 : L’épouse attitrée
Tome 4 : Une folle nuit
Tome 5 : Une longue étreinte
« Torride et sensuel, L’escort attitrée est une romance sexy à ne pas rater ! » — Bella Andre, auteur à succès régulièrement citée sur la liste des bestsellers du New York Times et de USA Today.
Avec Lara Adrian
Fugue et Contrefugue (CODE PHÉNIX)
Bear, Otter et le Moustique ont survécu à l’été précédent en conservant leur cœur et leur âme intacts. Ils ont emménagé dans la Monstruosité Verte, et Bear est enfin capable d’admettre son amour pour l’homme qui l’a sauvé de lui-même.
Mais ce n’est pas la fin de leur histoire. Comment cela pourrait-il l’être ?
Les garçons découvrent que la vie ne s’arrête pas uniquement parce qu'ils ont obtenu leur happy-end. Il reste encore la bataille pour la garde du Moustique. Le retour des parents d’Otter. Une première virée dans un bar gay. Le Moustique suit une thérapie, et Mme Paquinn décide que Bigfoot est réel. Anna et Creed font... eh bien, leurs trucs d’Anna et Creed. Il y a de nouvelles jalousies, le retour de vieux ennemis, de la mauvaise poésie et des mouettes misanthropes. Et au milieu de tout ça, Bear se débat pour comprendre pourquoi sa mère les a abandonnés lui et son frère, uniquement pour plonger encore plus loin dans leur passé commun. Ce qu’il y découvre va changer leurs vies à tout jamais et l’aider à réaliser ce qu’il leur en coûtera pour devenir ce qu’ils sont censés être.
La famille n’est pas toujours déterminée par le sang. Elle est déterminée par ceux qui nous construisent – ceux qui font de nous ce que nous sommes.
Pourquoi Marine s’est-elle jetée dans la Seine en ce jour de mars 2003 ? Elle voudrait le comprendre elle-même, et c’est tout l’enjeu de ce thriller psychologique. La clef de l’énigme se trouve peut-être au Faouët, entre la chapelle Sainte-Barbe bâtie sur le roc et la Maison des Enfants Rouges... Que s’est-il passé autrefois dans cette petite ville bordée par l’Ellé ? Disparition, accident, meurtre ?... Et les événements se reproduiraient-ils à l’identique aujourd’hui ? Marine va sombrer peu à peu dans un monde inexplicable, un puzzle éparpillé aux quatre vents dont elle va tenter de réunir les pièces.
Agencé de façon machiavélique par l’auteur, le suspense nous entraîne dans une aventure aux multiples rebondissements jusqu’au coup de théâtre final...
Une quête identitaire captivante entre passé et présent dont il est impossible de décrocher avant la dernière ligne !
EXTRAIT
Une nouvelle rafale de vent propulsa Marine contre le parapet de pierre où elle s’accouda en remontant le col de son manteau. Le vent était particulièrement violent ce soir, violent et glacé, et la statue équestre du Pont-Neuf disparaissait dans un tourbillon de feuilles mortes et de poussière, isolant le roi Henri de la foule des passants pressés. Les lumières de la ville scintillaient sur les quais de Seine tandis que le fleuve et le ciel se chargeaient d’encre noire.
On était le douze mars aujourd’hui, le jour de son anniversaire... Marine passa nerveusement sa main sur son visage en conservant les yeux fixés sur l’horizon, et la tour Eiffel se drapa brutalement de rouge. La jeune femme regarda ses doigts, ils étaient couverts de sang.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Né à Saint-Quentin (Aisne) en Août 1961, Jérôme Bucy a passé son enfance dans le Vermandois. Au terme d'études vétérinaires à Toulouse, il a obtenu à l'hôpital parisien Lariboisière une maîtrise en pharmacologie puis a intégré le milieu pharmaceutique. Il vit actuellement à Paris où il partage son temps entre la préparation des dossiers d'enregistrement de nouveaux médicaments contre le cancer et l'écriture de romans à suspense. Son amour des livres lui vient de sa grand-mère. Une femme hors du commun, mère involontaire au sortir de l'enfance, qui trouvait son énergie et sa part de rêve dans la lecture. Une dévoreuse de romans en tous genres qui donna à Jérôme, alors âgé de dix ans, son premier livre de grand. Ce fut Mort sur le Nil d'Agatha Christie et le début d'un long voyage sur les routes de l'imaginaire. Du plaisir de la lecture à celui de l'écriture, il n'y avait qu'un pas. Ses sources d'inspiration, Jérôme les puise à travers ses voyages aux quatre coins du monde ou tout simplement sur les bancs du métro. Son premier roman, Jérusalem interdite, a reçu Le Prix du Goéland Masqué en juin 2003 et le Prix Yves Gibeau en 2009.
À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN
Les éditions LIGARAN proposent des versions numériques de qualité de grands livres de la littérature classique mais également des livres rares en partenariat avec la BNF. Beaucoup de soins sont apportés à ces versions ebook pour éviter les fautes que l'on trouve trop souvent dans des versions numériques de ces textes.
LIGARAN propose des grands classiques dans les domaines suivants :
• Livres rares
• Livres libertins
• Livres d'Histoire
• Poésies
• Première guerre mondiale
• Jeunesse
• Policier
Ajoutez, si possible avec modération, Thomas et Lylou, deux adolescents en pleine crise, et une pincée de Fabien, toujours chez ses parents à 25 ans.
Saupoudrez généreusement de maris : Frank, Bruno – beaucoup trop sérieux – et Jean-Robert – trop volage.
Pimentez largement des joies des familles recomposées, de belle-mère trop présente, de démon de midi, de mise au placard professionnelle.
Ajoutez délicatement l’ingrédient principal : « moi, vieillir, jamais ! »
Remuez délicatement en prenant soin des grands-parents malades, mais surtout sans aggraver les malentendus.
Placez le tout dans un club de vacances, dans un pays au bord de la guerre civile.
Vous obtiendrez « Fifty-Fifty… et toujours un grain de folie », le second roman antimorosité de Kathy Dorl qui donne la joie de lire.
Le gardien d’une grotte raconte sa vie extravagante, reclus sur une colline où tout afflue, converge, recommence. L’audacieux misanthrope s’affranchit du siècle : les lois de la famille, de l’Histoire, de la vraisemblance comme de la ressemblance sont peu à peu abolies. Dans Grotte, l’ombre d’un idéalisme excitant et salvateur se profile.
Monologue déjanté et foisonnant d’un gardien de grotte.
EXTRAIT
Au milieu du parc, je vis des centaines de chevaux, des petits chevaux bais faisant la bête à deux dos. D’abord, je ne compris pas de quels animaux il s’agissait. Je crus à des créatures mythologiques inconnues, des centaures siamois, des inventions cosmiques. Puis, je distinguai mieux ces formes, accouplées au centre d’une clairière qui n’existait pas quelques heures auparavant. J’associai immédiatement ces animaux à ceux de la grotte. J’espérai donc voir la licorne. Je n’en avais jamais vu. J’aurais aimé en voir une, blanche sans doute. Un halo de lumière l’aurait accompagnée. Sa taille n’aurait pas eu d’importance. Sa corne aurait été ancestrale, belle mais vieille, en volute. Elle m’aurait fait peur, m’aurait paralysé. Elle serait apparue quelques instants, trottinant. Pas mièvre, mais menaçante.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- « Un ovni littéraire drôle, loufoque, absurde... Le narrateur est le gardien d’une grotte. Des événements inattendus s’y déroulent. Un roman (le premier de l’auteur) parfaitement maîtrisé jusqu’à la fin. » (David Goulois, Cultura, Chambray-lès-Tours)
- « Grotte n’est pas une histoire, elle en recèle plusieurs. Si Amélie Lucas-Gary parle d’un roman, on y lit de la poésie, de la fantaisie, du surnaturel, un cocktail de divers genres qui en fait un ouvrage singulier, à l’écriture très soignée. » (Journal Sud Ouest, 26 août 2014)
- « Ce texte est léger, subtilement surréaliste, joyeusement foutraque. Pas exempt d’une certaine naïveté dans l’écriture, il séduit par sa totale liberté et son absence de fausse prétention, n’hésitant pas à gratifier le lecteur de pénétrantes vérités du genre : « une grotte c’est un trou avec quelque chose autour ». C’est creux, mais assez grotesque pour qu’on y plonge avec délectation ! » (Thierry Raboud, La Liberté, 20 décembre 2014)
A PROPOS DE L’AUTEUR
Amélie Lucas-Gary est née en 1982. Elle vit à Paris. Grotte est son premier roman.
« Ni biographie, ni fiction » : c’est à une traversée du XXe siècle que nous convie André-Joseph Dubois avec ce cinquième livre. En suivant sa mère, « par exemple », de la Belle Époque aux années 2000... Et c’est l’Histoire vécue par les anonymes qui défile. Deux guerres mondiales, les Trente Glorieuses, la société de consommation, la transformation de nos quotidiens et de nos villes, tant de choses qui ont jalonné le siècle. Et en filigrane, cette question : qu’est-ce donc qu’avoir été une femme « alors » ?
Sous le scalpel du styliste, l’émotion affleure continuellement : c’est que, pour un fils, une mère n’est jamais une femme ordinaire. Et celle-ci n’a pas ménagé ses luttes, en dépit du « monde qu’on lui proposait », jusqu’à enfin réaliser le rêve qu’elle poursuivait depuis l’enfance.
Une fiction historique qui vous transportera de la Belle époque jusqu'au début du XXIe siècle, en passant par les guerres mondiales du XXe.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1946 à Liège, André-Joseph Dubois illustre sa Wallonie natale dans ses romans, en particulier les années 1980. Il fut récompensé à deux reprises par le Prix Félix Denayer de l'Académie royale de langue et de littérature française de Belgique.
EXTRAIT
Au début des années 1920, comme il s'était mis à mieux gagner sa vie, mon grand-père entreprit de se faire construire une demeure qui ne serait pas une simple maison ouvrière.
Elle compta au rez-de-chaussée un salon et une salle à manger conjoints par une baie arquée, l'ensemble fut appelé living room, encore qu'on y vécût fort peu. Puis venait le bureau, une pièce sans fenêtre à peine éclairée par un lanterneau, où mon grand-père ne fit jamais son courrier parce qu'on n'y voyait guère. À l'étage, la plus vaste des chambres, qui faisait toute la façade et fut d'emblée attribuée à ma mère, s'augmentait d'une loggia. La rue était en forte pente, par-derrière une terrasse en contrebas dominait les jardins voisins ; on la pourvut d'un muret d'une vasque à l'angle ; toutefois, effet d'une modestie inattendue ou réflexe de classe, on s'entêta à dire la cour. Mais une cave à vins fut aménagée. De loin en loin mon grand-père faisait revenir une feuillette de bourgogne, on en buvait encore le dimanche quand j'étais petit. Le corridor fur recouvert d'un stuc qui imitait un marbre bleuâtre. S'étant abouché dans un couple de sculpteurs-décorateurs, mon grand-père fit placer dans le living des gorges et des angelots de plâtre. et dans l'embellie qui se prolongea jusqu'à la crise de 1929, pour justifier la salle à manger il la munit de meubles "Louis XV liégeois en chêne. Massif.". Je marque par le point suivi de la majuscule l'insistance admirative dont chez moi on rehaussait ce "massif" : le M différé, presque doublé, conférait à la noblesse du chêne un surcroît de prestige : comme si la majesté de Louis XV n'y suffisait pas, tempérée qu'elle était par le provincial "liégeois". Quand au salon, le piano de ma mère en constitua le principal ornement.
Pourquoi adresser une lettre au Père Noël à l’heure d’Internet ? Louisa Kern écrit en noir un épisode qui se voudrait festif dans une famille en proie à la violence d’un père.
Une nouvelle noire pour le plus grand plaisir des lecteurs !
EXTRAIT
Je savais que j’aurais dû jeter ce mail à la corbeille, éteindre l’ordinateur et aller me coucher. Mais ce n’était qu’un canular après tout, ça ne pouvait pas être vrai. Je n’ai jamais imaginé que ça pouvait être vrai...
Pourtant, j’avais répondu. Comme si une partie de moi voulait que ça soit vrai. Comme si je lançais un défi à quelqu’un. De toute manière, il n’y avait aucun danger, mon vœu était trop... irréalisable !
A PROPOS DE L'AUTEUR
Née à Paris, Louisa Kern vit aujourd’hui dans le sud de la France. Elle a expérimenté des boulots qui n’ont pas grand-chose à voir les uns avec les autres, puisqu’elle est passée du conseil dans l’industrie lourde à l’enseignement spécialisé auprès de jeunes handicapés. Mais depuis toujours ou presque, elle a gardé la même façon de se dégrisailler le quotidien en écrivant des histoires. Très fière de faire partie des auteurs Ska, elle a déjà publié sous format papier des nouvelles dans des recueils collectifs, puis un roman jeunesse, Fatou n’a qu’une jambe, aux éditions Caïman et un album, Saudade di Mar, aux éditions Grandir. Publier sous format électronique est à peu près la seule activité hyper tendance qu’elle pratique. Pour le reste, avouons-le franchement, Louisa Kern ne porte aucun tatouage et ne danse pas la zumba. (...Mais le format électronique, c’est chic !)
Depuis des générations, la famille Viale élève des vaches et exploite une terre dans la beauté sauvage des hauts plateaux balayés par les vents. Qui prendra la relève à la tête de la propriété puisque, à quarante-deux ans, le fils de Léonce et de Louise n’est toujours pas marié ? Jeannou voudrait pourtant bien fonder une famille. Mais quelle fille accepterait de s’engager dans une vie difficile à bien des égards et de vivre dans ce paradis perdu ? Le tour des demoiselles de la région est vite fait. Alors il tente sa chance au bal des célibataires de la vallée et finit même par s’inscrire dans une agence matrimoniale...
Au mas, tout bascule avec l’arrivée surprenante d’Assia, une ravissante Sénégalaise, courageuse, intelligente, ne rechignant pas à la peine, habile couturière de surcroît. Malgré des cultures, des mœurs, des mentalités radicalement opposées, tout le monde est conquis par sa gentillesse et son charme. Très vite, une liaison s’installe avec Jeannou. Hélas, cet amour naissant et fragile est mis à l’épreuve de manière bien inattendue...
Cette histoire, juste et vraie, infiniment touchante, permet de dévoiler les failles et la beauté de l’âme humaine.
Cette romance, inspirée par le vécu de l’auteur et portée par la grâce des émotions, a reçu le prix Vallée Livres du manuscrit régional.
EXTRAIT
Ce soir de juin, après le repas, Léonce tenta à nouveau de secouer Jeannou.
— Le travail que tu fais est pénible, il faut que tu te détendes de temps à autre. Tu vas bientôt atteindre quarante-trois ans. Tu dois penser à toi.
— Oui, père, mais tu sais que je n’aime pas les bals, je ne me sens bien qu’ici.
— Tu es un garçon convenable, tu ne peux pas vieillir seul, on se fait vieux, je veux partir en te voyant en ménage.
— Papa, regarde Toine, Paul Pagès, Louis Tardieu, ils ont quarante-cinq ans et Loulou vient même de fêter ses cinquante ans, ils n’ont pas réussi à trouver une fille. Aucune ne veut travailler dans une ferme. Elles recherchent des ouvriers ou mieux, des fonctionnaires.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ardéchoise de naissance, cévenole de cœur, Françoise Seuzaret-Barry s’inspire de son vécu pour construire des histoires fortes et captivantes. Institutrice, elle a exercé en Afrique. Elle connaît particulièrement bien le Sénégal où elle rejoignait souvent ses élèves engagés dans des actions humanitaires. Elle s'inspire de son parcours de vie dans son roman L'Étrangère des hautes terres (2015), un texte d’une humanité rare et d’une empathie émouvante.
À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN
Les éditions LIGARAN proposent des versions numériques de qualité de grands livres de la littérature classique mais également des livres rares en partenariat avec la BNF. Beaucoup de soins sont apportés à ces versions ebook pour éviter les fautes que l'on trouve trop souvent dans des versions numériques de ces textes.
LIGARAN propose des grands classiques dans les domaines suivants :
• Livres rares
• Livres libertins
• Livres d'Histoire
• Poésies
• Première guerre mondiale
• Jeunesse
• Policier
Léo aime Lola. Ils sont meilleurs amis. Ils vivent tous les deux à Lulaby. Lola aime Léo, mais pas comme Léo l’aime. Lola s’éprend du plus beau garçon du lycée de Lulaby, Adam. Adam est incroyablement beau. Bien fait, derrière sa carapace dure se cache un cœur tendre, un être qui manque cruellement de confiance en lui. Toutes les filles du lycée de Lulaby rêvent des bras d’Adam. Mais c’est Lola la grande gagnante. Elle remporte le trophée. Adam est un trophée. Léo aime Adam. Il l’aime parce qu’il est beau, mais aussi parce qu’il est fragile. Adam l’attire irrésistiblement. Il le désire ardemment. Mais il aime aussi Lola. Quand Lola officialise sa relation avec Adam, Léo s’éloigne de Lola qui s’éloigne de Léo parce que Léo est petit, rondouillard et un peu pédé. Léo n’est pas beau. Adam est beau. Lola aurait pu sortir avec Léo, il serait idéal pour elle, mais il n’est pas beau. Lola se sent importante et rêve déjà de son mariage avec Adam.
Un roman qui flirte avec la science-fiction et à l’érotisme rare.
EXTRAIT
Il n’y a pas âme qui vive dans mon rêve. Pas un adolescent assis sur la murette de la cour inférieure. La murette qui surplombe le terrain de sport où l’on pouvait voir les garçons se disputer le ballon de foot, désormais dépecé sur l’asphalte. Si je me concentre, ils apparaissent. Tantôt debout contre la grille, tantôt assis sur le béton. Combien de fois ont-ils échangé sur cette murette ? Le nombre peut sembler dérisoire comparé à ces dix années d’oubli. Il s’appelle Léo. Elle s’appelle Lola. Ils sont les héros de mon histoire. Nous avons créé Lulaby ensemble, Lola et moi.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
« Quel genre d’adulte deviendra-t-on au bout des critiques, des insultes ou, au contraire, des compliments intéressés et des générosités suspectes ? [...] Rarement l’adolescence et la découverte du plaisir, qu’il soit amoureux, affectif ou sexuel, avaient été évoquées avec autant de lucidité dont ne se départit jamais un attachement touchant aux sensations et aux émotions qui y sont liées. » (David Tong, La Lucarne, 16 août 2013)
A PROPOS DE L’AUTEUR
Rémi Giordano est né en 1985 d’une mère française et d’un père napolitain, Rémi Giordano est « d’un pays, d’un horizon, d’une frontière qui sonne guerre, qui sonne éternel hiver » : la Lorraine. Après deux ans d’études à Nantes, ses tribulations l’ont conduit dans la capitale...
A cause de la folie des hommes, Jack de Kaboul épouse une vie paradoxale, tissée sur le fil. Résister jusqu’à embrasser une double vie, forcer le destin et s’enfuir, tel est le prix de la liberté pour certains enfants d’Afghanistan.
Dans une langue tendre et poétique, l’auteur nous livre une aventure hors du commun, inspirée de faits réels, et signe un premier roman vibrant, percutant.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Avant de publier son premier roman, John Henry a été salué par de nombreuses récompenses littéraires. Il a obtenu le prix d'été et d'hiver 2012 du concours shortédition, celui du concours de nouvelles 2013 de la Fédération Wallonie-Bruxelles et est également lauréat de la matinale 2013 de la littérature courte.
EXTRAIT
Je m’appelle Jack. Mes parents habitent une petite maison blanche, sur les hauteurs de Kaboul, à Deh Afghanan, sous l’antenne de télévision, une de ces maisons auxquelles on peut seulement avoir accès à pied. On ne se souvient honnêtement de rien avant trois ans et ce que je sais, c’est qu’aussi loin que ma mémoire puisse remonter, on m’appelait Jack. J’avais les cheveux courts et un bonnet noir par-dessus. Je descendais à la réserve d’eau avec mon père, nous remplissions nos bidons, on les posait sur le dos de notre âne Fakir et puis je n’avais même pas à tirer sur sa crinière, il me suivait partout Fakir et nous remontions la colline.
La seule chose que Crank désire dans la vie, c’est qu’on lui fiche la paix pour pouvoir écrire sa musique et mener son groupe au succès.
Julia Thompson a laissé derrière elle à Pékin un secret qui a explosé en scandale à Washington, menaçant la carrière de son père et impactant la vie de sa famille. Maintenant en dernière année à Harvard, elle est hantée par une voix du passé et a pris la décision de ne plus jamais se laisser dominer par les émotions, surtout quand il s’agit d’un garçon.
Quand Julia et Crank se rencontrent à une manif anti-guerre à Washington à l’automne 2002, la connexion entre eux est si puissante qu’elle menace de tout détruire.
À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN
Les éditions LIGARAN proposent des versions numériques de qualité de grands livres de la littérature classique mais également des livres rares en partenariat avec la BNF. Beaucoup de soins sont apportés à ces versions ebook pour éviter les fautes que l'on trouve trop souvent dans des versions numériques de ces textes.
LIGARAN propose des grands classiques dans les domaines suivants :
• Livres rares
• Livres libertins
• Livres d'Histoire
• Poésies
• Première guerre mondiale
• Jeunesse
• Policier
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La poisse lui colle à la peau comme un déterminisme fatal. Lorsqu’il lève le pouce sur la RN 13, on subodore que ce loser n’aura pas usurpé sa réputation. Pétrosky use des codes du noir avec un talent consommé.
Une nouvelle noire dans la tradition du genre pour le plus grand plaisir des lecteurs
EXTRAIT
Je savais que ce putain de chiffre portait malheur, j’en étais intimement convaincu... Seulement après vingt-huit mois passés à la maison d’arrêt des Hauts-de-Seine, la RN 13 c’était la route directe pour rejoindre Caen en auto-stop.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Stanislas Pétrosky. Un seul mot... "Méchant" !
À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN
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Il y a seulement quelques mois, je vivais à Paris, et ma vie, placée sous la protection de la fée volupté, s'écoulait douce et paisible. Je me levais en milieu de matinée. Je déjeunais dans un bistrot qui liait casse du portefeuille et maigre-croûte. L'après-midi, j'écumais les boutiques dédiées à l'homme élégant, en prévision de ma soirée. Ensuite, je me rendais à l'officine chargée de me faire gagner toujours plus d'argent, profitant de mon passage pour harceler mes collaborateurs...
Aujourd'hui, à la suite d'un étrange concours de circonstances, je bois de l'eau à la fontaine des villages, mes fringues ne sont plus très nettes, la charité me nourrit, je jouis de ma chasteté retrouvée, et je suis devenu un détective de l'impossible... sur le chemin de Compostelle. La vérité est que je n'ai pas choisi cette... activité, c'est elle qui m'a élu ! Le coup du sort ou le coup de tête qui a chamboulé ma vie me permet d'élucider des affaires que le bon sens qualifie de crimes impossibles. Des crimes restés inexpliqués, si je n'en avais été le témoin providentiel...
Avec Le Diable dans la cuisine, Hélène Calvez s'attache à la mutation d'un yuppie en pèlerin de Compostelle, et nous livre ici son 3ème roman après Femmes de chambres et Bâb (Odin Editions).
Un roman riche en suspense et rebondissements !
EXTRAIT
— J'ai démissionné, annonçai-je.
— Tu t’expatries ! traduisit Daniel.
Sous le coup de l'émotion, il lâcha sa fraise tagada qui retomba dans la coupe de glace au bubble gum où elle rebondit sur la gelée de vodka avant de se noyer dans la liqueur de fraise.
Daniel était mon meilleur ami. Lors de notre première rencontre, Daniel et moi étions réciproquement tombés amoureux, de l'amant de l'autre. Durant quelques mois, nous avions joué à briser nos couples successifs, avant de découvrir que nous étions irrésistiblement attirés l’un vers l’autre. D’ennemis, nous étions devenus amis, à défaut d'être amants.
Hotline des âmes jet-setteuses, Daniel était convoité et courtisé, trop. Quant à moi, j’aimais de nouveau les femmes.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Née dans les Landes, Hélène Calvez vit et travaille en région parisienne. Très vite naît son intérêt pour le fait de société qu'elle concrétise par l'écriture de nouvelles, puis de romans policiers.
Ainsi, au travers de son genre de prédilection, elle s'est intéressée à la condition féminine à travers les siècles (Femmes de chambres, Odin éditions), puis à la politique de l'armement dans la péninsule arabique (Bâb, Odin éditions).
Trente-huit années se sont écoulées, mais le souvenir est là, perpétuel, comme le nom de son père gravé dans le marbre. Ça se passe en Bretagne. Il y a la mer, les parties de pêche, et les sorties à la plage. Il y a tous ces souvenirs embarqués dans la Simca Aronde. Le récit renferme la rugosité de la région, mais aussi ses miracles, quand le soleil vient à pointer au-delà de la grisaille qui s’élance sans cesse à l’assaut de ses côtes.
C’est l’histoire d’un enfant accroché à ses bribes de souvenirs, dont le père est parti trop tôt. Un enfant dans le corps d’un homme devenu à son tour papa.
Un roman simple, brut et tendre.
EXTRAIT
Mon père est parti. Une nuit qui aurait dû être, pour moi, l’enfant de onze ans que j’étais, une nuit comme les autres. Il s’en est allé après avoir lutté pour rester. Une lutte qui aura duré quinze jours d’éternité. Une éternité si courte qu’elle m’a mis knock-out. Son corps fatigué, déjà usé par la maladie, l’a trahi, n’a pas su empêcher l’inéluctable, car c’est bien ce mot qu’il faut employer ici. Il est parti, ne pouvant prononcer que deux mots, deux prénoms, celui de ma mère et le mien.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
« Les souvenirs les plus précis sont ceux de l’enfance. Michel se souvient de balades familiales au bord de la mer et de grains de sable sur les sièges de l’Aronde. Comme d’interminables aventures que les enfants imaginent avec deux bouts de ficelle. Mais il y a un souvenir terrible qui domine tous les autres, la mort de son père, cette insupportable injustice. Michel n’avait que onze ans. Il en parle, alors qu’il est devenu un adulte. Il évoque l’immense douleur, mais c’est toujours l’enfant qui s’exprime, avec ses mots et son regard. Ce qui rend attachant ce premier roman. » (Didier Gourin, Journal Ouest-France)
A PROPOS DE L’AUTEUR
Philippe Vourch est né en 1965 dans les Côtes-d’Armor. Après une formation de mécanicien-ajusteur à l’arsenal de Brest, il quittera la ville du Ponant six ans plus tard, pour intégrer une école de commerce à Colmar. Il s’y formera aussi en photo...
Momo est hyperactif et ça tombe bien : quand il n’est pas occupé à sauver Filleul Royal du suicide, il veille sur Ramon, coincé entre sa mère et sainte Bibine. Le plus souvent, il fait la causette aux visiteurs de la résidence, un centre qui accueille les naufragés de la ville et de la vie. Puis, un jour, Jacques arrive, avec ses histoires de sexagénaire cabossé : « Je n’ai rien vu venir. Que dire d’autre ? » Plein de choses, sans doute...
Un ouvrage qui marque les esprits
EXTRAIT
Je n’ai rien vu venir. C’est ce que je lui ai dit. Sabrina doit avoir l’âge de Laura. Sur la porte de son bureau, il était écrit « Sabrina ». Elle me posait des questions et des questions. Les mots d’une question se mêlaient à ceux de la suivante. Je l’aurais écoutée pendant des heures. Sa voix me réchauffait. Cette jeune femme me parlait et j’avais l’impression de devenir à nouveau un être humain. Je n’étais pas capable de lui répondre, mais j’avais besoin de l’entendre. Je ne voyais aucune trace de haine ou de mépris sur son visage. Elle me regardait dans les yeux, elle tenait son bic en l’air, elle est gauchère, elle attendait d’avoir quelque chose à noter. Je crois qu’elle a deux enfants. Un garçon et une fille, d’environ dix à douze ans, si les photos posées sur sa table sont récentes. J’ai quatre enfants. Ils vivent à l’étranger. C’est ce que je lui ai répondu. Ils travaillent beaucoup, ils ont leur vie, c’est impossible pour eux de m’accueillir.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
- « Un roman sensible et percutant se situant dans un lieu d'accueil pour sans-abri. » Télépro
- « Avec Je n’ai rien vu venir, nous allons percer une part du mystère de la précarité envahissante, celle qui vous amène à ne plus pouvoir rencontrer vos besoins vitaux. (...) C’est sans doute dans sa description fine et sensible du vécu quotidien des personnes précaires, nourrie sans doute d’une documentation fournie, que cet ouvrage marquera les esprits. Il démontre à merveille l’enchevêtrement des difficultés qui empêtrent l’existence des personnes en situation de grande pauvreté tout en rappelant utilement que leur histoire est unique et qu’elles n’ont le plus souvent rien vu venir. » Thierry Detienne, Revue des Lettres belges francophones
A PROPOS DE L’AUTEUR
Eva Kavian est écrivaine et animatrice d’ateliers d’écriture. Elle a publié une vingtaine d’ouvrages, principalement des essais (Écrire et faire écrire, t. 1 et 2, De Boeck) et des romans, dont plusieurs ont été plébiscités par les lycéens : Le Rôle de Bart (Le Castor Astral, prix Marcel Thiry) ; Ne plus vivre avec lui ; Premier Chagrin ou encore Ma Mère à l’Ouest (Mijade).
L’odyssée de la famille Ward en Iran à la recherche d’un être cher ressemble à un rêve éveillé. Avec pour seuls indices une photo jaunie, un nom propre et le nom d’un village déformé par le temps, ce petit groupe traverse un pays, une culture, une histoire que d’aucuns voudraient opposer au reste du monde. Chemin faisant, ces Américains singuliers composent une ode unique à la rencontre des cultures.
Une épopée familiale au suspense haletant
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "Un portrait merveilleusement nuancé de l’Iran" (Francine Prose, Elle US)
- "Stupéfiant et profondément bouleversant" (The Washington Post)
- "Un pélerinage palpitant" (The New Yorker)
- "À la recherche de la grâce" (Esquire)
- "Une ode inattendue à l’Iran" (The New York Times Book review)
- "À la recherche d’Hassan devrait être une lecture obligatoire pour tous les responsables de la politique étrangère américaine" (Bookpage)
- "Le plus beau livre de voyage en Orient depuis les récits de Richard Burton et de Lawrence d’Arabie." (Benjamin Berton, fluctuat.net)
EXTRAIT
Je me rappelle une soirée animée, il y a longtemps. Des feux rougeoient par-delà les toits de la ville. Des pétards qui éclatent rompent le silence du printemps. Nous sommes en mars 1963, le dernier mardi avant Noruz, le Nouvel An iranien. Des ruisseaux de neige fondue dévalent les ravins de montagne. Des jacinthes percent l’argile humide. Des platanes en bourgeons saluent la saison douce. Depuis deux mille cinq cents ans, à la même époque, les astronomes iraniens scrutent les cieux, à la recherche du signe. Quand le soleil traverse l’équateur, une nouvelle année commence, annonçant le premier jour du printemps.
Chaharshanbe souri, la fête zoroastrienne du feu, résonne de roulements de tambours et de mélopées qui durent toute la nuit. Des feuilles, des brindilles et des branches cassées s’entassent le long de la rue. Le clair de lune coule sur les montagnes couronnées de neige. Une brise souffle dans notre jardin persan. Hassan nous prépare pour la cérémonie. Il brosse nos cheveux en arrière en récitant des expressions en farsi. Ce soir, dit-il, nous sauterons par-dessus les feux de joie.
Pourquoi François Lombard a-t-il vu se distendre les liens qui l’unissaient à Sonia ? Quel secret cache-t-il au fond de sa mémoire ? Que cherche-t-il, sillonnant les quais de Meuse, traversant les ponts, creusant dans son passé, dans l’histoire d’une ville, dans les méandres d’un fleuve ? Est-il encore temps de jeter une passerelle entre Sonia et lui ?
Le roman d’une ville et d’un fleuve, d’un homme et d’un amour.
Peut-être l’œuvre maîtresse de Daniel Charneux.
Un roman attachant qui nous emmène en balade dans l'une des plus belles villes de Belgique !
EXTRAIT
Il tournait en rond, traversait le pont d’Amercœur, s’égarait dans l’impasse de l’Avenir, et son esprit dérivait à travers les rues où le soir tombait, à travers les années où l’accompagnaient des ombres, regagnait enfin, entre chien et loup, par le quai désert où le vent s’était levé, la grande maison en pierre de taille où Sonia n’avait pas encore allumé.
Il poussait la porte du salon, prononçait les mots machinaux: Tu es là ? Tu as mangé ? Lui-même dînait souvent en ville, au Cecil ou chez Amedeo, sinon se contentait d’une tranche de jambon, d’un quignon de pain, d’un fruit, cela faisait longtemps que Sonia ne préparait plus rien, longtemps que la dernière bonne avait renoncé.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Émerveillement! Il n’y a pas de mot plus juste pour qualifier le sentiment procuré par la lecture de Comme un roman-fleuve [...]. - Michel Paquot, L'Avenir
Maman Jeanne, son roman précédent, était beau, centré sur un personnage étonnant et émouvant. Comme un roman-fleuve est encore plus fort, plus bouleversant, plus dur, mais conserve cette beauté de la langue, cette sérénité de l’écrit, cette espérance liée aux souvenirs. - Jean-Claude Vantroyen, Le Soir
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né dans le Hainaut en 1955, Daniel Charneux est un romancier et nouvelliste belge. Son premier roman, Une semaine de vacance, est paru en 2001.
Madame Bovary est la première oeuvre publiée par Gustave Flaubert. Parue en 1857, elle est son roman le plus célèbre, et le plus adapté au théâtre comme au cinéma.
Charles Bovary est un bon garçon, niais, terne, mais gentil. Il est officier de santé, pas docteur en médecine, mais c'est suffisant. Emma Rouault est la fille d'un riche fermier, élevée dans un couvent. Elle y a reçu une « belle éducation ». Ils se marient. Très vite, Emma étouffe : la vie humble et rangée que lui offre son époux ne lui permet pas de savourer les mots félicité, passion et ivresse qui lui ont paru si beaux dans les livres. Une invitation chez un marquis, le dîner au château, le bal lui font croire que ce monde enchanté, auquel elle rêve, existe vraiment. Un hobereau du voisinage n'a pas de mal à la séduire, puis se lasse ; déçue, elle manque mourir de chagrin, prend sa revanche avec un clerc de notaire, signe des traites pour se faire belle, et entraîne son benêt de mari dans les pires embarras. Lui, médiocre incurable y voit « la faute de la fatalité ! »
Au-delà du drame, Madame Bovary est un féroce réquisitoire contre la société bourgeoise, la médiocrité satisfaite de la province, la niaiserie des pensées sur mesure, réquisitoire qui tire sa force de ce qu'il se présente comme un exposé parfaitement objectif et strictement réaliste. L'oeuvre fait scandale, les pouvoirs publics s'en mêlent et les poursuites judiciaires commencent. Flaubert passe en correctionnelle, sous l'inculpation d'outrage à la morale publique et religieuse, et d'outrage aux bonnes moeurs. Il est acquitté, mais on le proclame coupable de ne pas « s'être suffisamment rendu compte qu'il y a des limites que la littérature, même la plus légère [sic], ne doit pas dépasser. »
Mais c'est à son caractère de profonde humanité que Madame Bovary doit son immense succès. L'histoire d'Emma, c'est celle d'un être qui chute de faute en faute, aspiré par le gouffre qui existe entre l'idée qu'elle se fait de la vie et la vie elle-même. Cette opposition, si finement analysée par Flaubert, fait d'elle un personnage universel dans laquelle chacun peut se reconnaître. C'est là certainement le secret de la réussite d'un roman qui ne cesse d'émouvoir et de passionner. Flaubert affirme : « Ma pauvre Bovary, à cette heure, souffre et pleure dans vingt villages de France ! » Elle restera vraie tant qu'il y aura des êtres pour rêver et pour souffrir. Madame Bovary, c'est nous !
Un "classique" de la littérature française qui met en scène l'adultère et a connu un succès polémique
EXTRAIT
Ils commencèrent lentement, puis allèrent plus vite. Ils tournaient : tout tournait autour d'eux, les lampes, les meubles, les lambris, et le parquet, comme un disque sur un pivot. En passant auprès des portes, la robe d'Emma, par le bas, s'ériflait au pantalon ; leurs jambes entraient l'une dans l'autre ; il baissait ses regards vers elle, elle levait les siens vers lui ; une torpeur la prenait, elle s'arrêta. Ils repartirent ; et, d'un mouvement plus rapide, le vicomte, l'entraînant, disparut avec elle jusqu'au bout de la galerie, où, haletante, elle faillit tomber, et, un instant, s'appuya la tête sur sa poitrine. Et puis, tournant toujours, mais plus doucement, il la reconduisit à sa place ; elle se renversa contre la muraille et mit la main devant ses yeux.
À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN
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• Livres d'Histoire
• Poésies
• Première guerre mondiale
• Jeunesse
• Policier
D'abord enfant abandonnée, puis femme complexe et passionnée, Garance se livre, se raconte à une poupée de chiffons fanée, tout au long de ce roman construit comme une confession intime, brutale, libre, impudique et tellement humaine, à l'image de son héroïne.
Artiste peintre maudite, adulée, ou les deux à la fois... elle ne cessera jamais de lutter pour donner un sens à sa vie, à sa naissance, à ses souffrances, à ses colères. Et si la vie de Garance ne se résumait qu'à cette question essentielle : avons-nous réellement le choix de notre destin, ou sommes-nous les jouets d'un marionnettiste qui s'amuse, à notre insu, à tirer les ficelles de nos vies écrites à l'avance ? Est-il toujours trop tôt ou trop tard pour aimer, être heureux, pour vivre tout simplement ?
Où cette quête de sens, de vérité, d'absolu, d'amour conduira-t-elle Garance ?
Un roman à la mise en scène rythmée !
EXTRAIT
La sage-femme connaît-elle plus la vie parce qu’elle préside à sa naissance ?
Est-ce qu’une femme est obligatoirement une mère parce qu’elle a pardonné à l’enfant qui l’aura déformée, voire déchirée ?
Est-ce que le bébé, encore sanguinolent, sait de façon intuitive que le sein vers lequel il est attiré est celui de sa mère, et, qu’en le tétant il déclenche les prémisses d’une névrose qui le torturera toute sa vie ?
À PROPOS DE L’AUTEUR
Né à Paris, Patrick Lunant y suit des études classiques. Il pratique la danse très jeune, du classique au jazz, adepte du « Tap Dancing », qu’il enseignera d’ailleurs quelques années. C’est à New York qu’il perfectionnera sa technique. Tour à tour professeur de danse, initiateur de ski, directeur de croisière, il apprend l’art de raconter des histoires. Fasciné par la littérature, depuis ses plus jeunes années, il passe cependant une grande partie de sa carrière à travailler pour le spectacle vivant. En 2012, il écrit et met en scène « Sur mesure » un spectacle de magie à la Rochelle. En 2014, il écrit et met en scène « Les Os verts » à Lyon. Il vit désormais dans le sud de la France et est aussi l’auteur de Les anges ne sont pas faits pour la vie, Les orangers du Palatin et Léo (théâtre).
Froissart, le double romanesque de George Darien, raconte ses 33 mois passés dans l’enfer du bagne militaire de Gafsa, dans le sud tunisien à la fin XIX° siècle... Terrifiant !
Un reportage nuancé et un classique de la littérature noire décrivant l’horreur de la torture
EXTRAIT
Ils se sont précipités sur moi, trois ou quatre, m’ont ramené les bras en avant et m’ont serré les poignets dans la chaîne infâme.
— Encore un cran ! N’ayez pas peur de tirer dessus. Ça lui apprendra à rouspéter.
Ça ne m’apprendra rien du tout. Ce que ça pourrait m’apprendre, je le sais depuis longtemps : c’est que le jour où j’ai jeté bas mes effets de civil pour endosser l’habit militaire, j’ai dépouillé en même temps ma qualité de citoyen et que, étant soldat, je suis un peu plus qu’une chose, puisque j’ai des devoirs, mais beaucoup moins qu’un homme, puisque je n’ai plus de droits.
Le gendarme qui doit m’escorter m’a conduit à l’entrée de la cour, devant la route qui traverse la Kasbah et m’a fait asseoir sur une grosse pierre.
— Attendez-moi là.
J’attends. On doit me prendre pour une bête fauve exhibée à la porte d’une ménagerie pour attirer les curieux.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Georges Darien (né Georges Hippolyte Adrien, le 6 avril 1862 - mort le 19 août 1921, à Paris) est un écrivain français de tendance anarchiste. Marquée par l'injustice et l'hypocrisie, son œuvre, qui regroupe romans, pièces de théâtre, participations à des magazines littéraires, etc. se place sous le signe de la révolte et de l'écœurement. Oublié après sa mort, il est redécouvert après la réédition du Voleur en 1955 et de Bas les cœurs ! en 1957, tous deux par l'éditeur Jean-Jacques Pauvert.
Le 20 novembre 1975, Franco meurt au petit matin à Madrid. Lorsqu’Élisa, réfugiée espagnole, apprend la nouvelle à la Manufacture des Tabacs de la Belle de Mai, c’est son passé, tragique et douloureux, qui ressurgit brutalement. L’été 1936 à Madrid, l’hiver 1938 à Barcelone, la Retirada — cette longue cohorte de désespérés, cette horde de vaincus, de malades, de blessés fuyant l’Espagne et parqués sur la plage glaciale d’Argelès — la mystérieuse disparition de Ramon, son père, alors officier dans l’Armée Populaire Républicaine...
Une foule d’images et de vieux fantômes submergent alors ses jours et ses nuits... 35 ans plus tard, Élisa n’est plus et l’Espagne met fébrilement à jour les charniers du Franquisme. C’est Manu, son fils, un looser, un peu voyou, un peu paumé, qui, en recevant d’Espagne une lettre destinée à sa mère, va permettre à ce terrible passé de remonter à la surface.
Mais Manu n’aurait sans doute pas été bien loin si sa route n’avait croisé celle de Clovis Narigou... Clovis, qui de Marseille à Madrid démêle l’écheveau et tente de percer les mystères entourant la famille espagnole de Manu. Clovis qui enquête, pare les coups et pénètre le Barcelone de la grande époque, celui de Dali et de Picasso... Clovis qui découvre, ahuri, le camp de Karaganda et les horreurs de la guerre civile...
Un roman à la fois poignant et saisissant, ou l’auteur n’hésite pas à bousculer le lecteur en imposant à son esprit des images difficiles
EXTRAIT
C’est la pression de la main de Clark sur son épaule qui réveilla Manu. Clark, qui dormait sur la couchette supérieure, en était descendu en silence, sournoisement, comme une bête fauve, pour l’extirper brutalement de son lit.
— Oh ! Ça va pas ?
— Ta gueule, connard !
Clark mesurait bien quinze centimètres de plus que lui et accusait son quintal et demi sur la balance. Un quintal et demi de muscles, sans une once de lard. Le bougre passait de longues heures dans la salle de sport à entretenir son corps. « En taule, c’est ce qu’on a de mieux à faire », avait-il un jour avoué à Manu, en grimaçant un sale sourire. Des cliquetis, des bruits de pas... La ronde des matons de nuit. Clark plaqua violemment sa main gauche sur la bouche de Manu pour l’empêcher de hurler.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
- « Franco est mort jeudi, nous entraine dans un voyage émouvant et passionnant entre l'Espagne franquiste et l'Espagne contemporaine. Un suspense garanti ! »– Un Polar
- « Avant que le temps n'efface les derniers témoins vivants de cette lutte fratricide et idéologique, voici la pierre portée par un auteur engagé à l'édification et la perpétuation du souvenir, sûrement, et peut-être aussi d'une part de la vérité. » – Polar Noir
A PROPOS DE L’AUTEUR
Inébranlable. Dans ses polars, Maurice Gouiran ne s’attache pas aux chiffres de l’Histoire, il s’attache à la chair, à la terre et aux hommes. Il nous conte les méandres de leurs vies, il met des noms sur les morts... Il fait remonter à la surface les souvenirs, les tabous, les non-dits... Il nous fait sentir les brûlures du soleil, les odeurs des collines, il fait suinter la souffrance et la peur des victimes... Il n’invente (presque) rien, il n’enjolive pas (ou si peu), il ne donne pas de leçon, il nous ouvre les yeux !
Maurice Gouiran a le style incisif, le rythme télescopique, l’intrigue ironique et des personnages trempés dans le sang, la sueur et le pastis. Il est, en quelques romans, devenu une fine lame du polar.
Confronté à l’hospitalisation de son père, le jeune Antoine livre ses réactions, auxquelles font écho celles de ses parents.
Un roman bouleversant, à trois voix, qui nous plonge dans le quotidien d’un garçon autiste.
EXTRAIT
« C’était donc lundi. Un lundi trois. C’est mon chiffre favori parce que je suis né en mars, le trois justement, et que mars est le troisième mois de l’année. Ma date de naissance, c’est le lundi 3.3.2003. Et aussi, nous sommes trois à vivre à la maison. Papa, moi et maman. L’homme, l’enfant et la femme. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Le tyrannosaure Rex, le diplodocus et le stégosaure. Les trois mages de la constellation d’Orion. »
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
Antoine a 12 ans, aime les dinosaures et est autiste. Un matin, alors que son père doit être hospitalisé, le garçon nous raconte sa perception de l’événement, et celle du monde tel qu’il le ressent dans sa vie quotidienne. Dans ce roman à trois voix, son père et sa mère nous font eux aussi partager leur vision de cette tragique histoire, et des difficultés qu’ils rencontrent depuis la naissance d’Antoine. Mélanie Richoz nous offre un texte bouleversant, drôle et tendre sur les relations familiales et sur la différence. - Librairie Payot
J’ai tué papa réussit le pari d’aborder avec délicatesse le thème difficile de l’autisme, tout en évitant l’écueil du misérabilisme. - Audrey Bovet, Sept Info
Tristement réaliste, le drame à trois voix de cette attachante famille génère pourtant une étrange petite musique pleine d'espoir. - Marie-Claire
J'ai tué papa reste avant tout un roman, avec un équilibre réussi entre le langage enfantin du jeune narrateur et la langue littéraire. - Éric Bulliard, La Gruyère
À PROPOS DE L’AUTEUR
Mélanie Richoz signe ici son troisième roman après Tourterelle (2012) et Mue (2013). Elle est aussi l’auteure du Bain et la Douche froide (2014), recueil de nouvelles sélectionné pour le Prix du public de la RTS 2015. Ces livres ont tous été publiés aux Éditions Slatkine.
Années cinquante : une épidémie de polio frappe la Belgique. Françoise, six ans, née dans une petite ferme quelque part en Wallonie, est atteinte par la maladie. Elle en gardera une jambe raide. Son frère Bernard, de cinq ans son aîné, échappe à l’épidémie, mais sombre très jeune dans l’alcoolisme, ce que la famille feint d’ignorer. Françoise, elle, sait mais se tait.
Animée d’une rage de vivre dont elle ne se départira jamais, elle grandit malgré le désamour de sa mère et une famille où règnent le silence, la lâcheté et la trahison. Elle se sent et se sait différente, dans ses valeurs et son désir.
Découvrez le septième roman de Michelle Fourez, sur la force d'une femme face aux nombreuses épreuves et déceptions de la vie !
EXTRAIT
Ce jour-là, on avait reçu la nouvelle radio. En juillet 1957. Une grosse radio brune qu’on avait posée sur une console de bakélite, à un mètre cinquante du sol, contre le mur de la cuisine.
Le père écoutait l’arrivée de l’étape du Tour de France, dans les Pyrénées-Orientales, debout, l’oreille collée contre le poste pour bien entendre, quand elle a commencé à avoir mal à la nuque.
Elle a posé sa poupée à terre, près d’elle, contre la chaise où elle s’était assise, et s’est mise à pleurer doucement pour ne pas déranger le père qui écoutait le Tour de France.
La mère sans un mot s’est approchée d’elle, a posé sur son front une main froide et sèche. La petite avait de la fièvre. Elle lui a glissé sous l’aisselle un thermomètre de verre ; quarante degrés deux.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Un roman à classer dans la catégorie « qui fait du bien » ! - Anne, Des mots et des notes
À PROPOS DE L'AUTEUR
Michelle Fourez est née en 1951. Après une enfance vécue au plus près de la terre et des arbres, elle étudie la philologie romane et la philologie hispanique à l’ULB (Bruxelles). Elle a enseigné pendant quarante ans la littérature française et la langue espagnole. Grande voyageuse, elle continue d’arpenter la Terre, sac au dos.
Tous ses romans, sauf le premier, ont été publiés aux Éditions Luce Wilquin.
Après le décès de sa mère, Ludmilla a besoin de se ressourcer dans la petite maison de campagne qu’elles avaient retapée ensemble. Mais son séjour prend une tournure inattendue ; la maison est complètement dévastée, squattée par des junkies accros aux sensations fortes...
Parallèlement, le hasard met entre les mains de Julien une lettre qui ne lui est pas destinée... une lettre d'amour magnifique, signée Lou...
Son destinataire s'en est débarrassé sans même la lire. Le jeune homme décide alors de retrouver les autres missives, probablement abandonnées elles aussi... Au fil de ses lectures, tendres, sensibles, passionnées, son obsession et son angoisse grandissent. Étrangement, au contact des lettres, Julien pressent une menace pour Lou. Une force inconnue le pousse à la retrouver coûte que coûte...
Chaque texte de Didier Hermand se lit comme une Lettre de Lou : émouvante, intrigante, passionnée, pittoresque ou tragique. Ce roman épistolaire touche ainsi sa cible ! Qui pourrait décacheter ces missives passionnées et magnifiques, recevoir ces traits cupidonesques, sans ressentir béer la blessure de l'incomplétude ? Ce lecteur indifférent doit être mort ou comblé ; il se trouve en enfer ou au paradis.
Un roman épistolaire à ne manquer sous aucun prétexte !
EXTRAIT
Mon doux rêve,
Il y a tant de mots que je voudrais te dire, tant de mots qui me traversent le cœur et que je suis incapable d’exprimer. Pendant que sous ton regard mes lèvres se figent, mon âme s’affole et mon cœur explose.
Les mots qui touchent mon âme en ta présence n’existent pas encore, ils n’ont jamais été prononcés, ils n’ont jamais été écrits. Ils sont une mélodie inconnue qui embrase mon esprit, une lumière inexplorée qui annihile ma raison.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Didier Hermand est un écrivain français. Il compte aujourd'hui beaucoup de livres à son actif, notamment Embrasse les vivants pour moi, T’inquiète pas, papa (Le secret de Marine), Pleure pas Noëlla ou encore Le marionnettiste. Les lettres de Lou est son quatrième roman.
Norbert décède malencontreusement dans la fleur de l’âge et un accident de salle de bains. Le hasard ou quelque chose d’approchant lui permet de réintégrer l’appartement cossu qu’il partageait avec sa femme... mais dans la peau d’un bouledogue français asthmatique. Pas facile de rester le mâle dominant quand l’épouse devient la maîtresse. Mufle, non dénué d’esprit, Norbert devenu Quincampoix distille ses humeurs et sa mauvaise foi dans sa nouvelle vie. Jaloux des prétendants de sa douce, l’affreux tend aussi l’oreille à un passé qui lui réserve quelques surprises. Se découvrir mille et une tares dans la bouche de sa femme, c’est à vous arracher des aboiements de colère. Et Quincampoix, comme autrefois Norbert, ne manque ni d’imagination, ni de caractère.
Un livre rempli d’humour et de tendresse.
EXTRAIT
Le chien n’est pas le meilleur ami de l’homme, mais de sa femme. Enfin de la mienne. Dont, depuis six mois, je partage l’existence dans la peau, sous le poil ras et noir, zébré de brun – les académiques me qualifieront de bringé, mais ça peut paraître excessif – d’un bouledogue français avec pedigree et hautes origines. Avant, j’étais directeur commercial dans une grosse boîte qui payait bien et exigeait en conséquence. Elle, avait choisi de ne travailler qu’à temps partiel pour élever des enfants que nous n’avons pas eus. Je le dis tout de suite, je n’étais pour rien dans l’improductivité de nos amours : je possédais sans doute des gamètes de tout premier choix. Je crois qu’elle acceptait difficilement de ne pas réussir à procréer, ce dont personnellement je me réjouissais plutôt. Je l’avoue, j’éprouvais pour les enfants un intérêt approximatif, limité à l’envoi d’un chèque à un lointain filleul, dont elle devait, chaque année, me rappeler la date d’anniversaire. Pour la consoler, je lui avais payé un abonnement au fitness et des cours de peinture sur soie. Au début, elle ne peignait que des angelots, elle a arrêté lorsque je lui en ai fait la remarque, et s’est mise à représenter des choses abstraites et très moches à base de rouge orangé et jaune de cadmium. C’était quand même préférable aux chérubins, et ses amies aimaient beaucoup. J’ai même financé le vernissage de son expo qui a, je dois le dire, et à ma grande stupéfaction, connu un certain succès. Ça ne va pas être facile à expliquer, tout ça. Le plus simple serait probablement de commencer par me présenter : Monsieur Quincampoix, c’est comme ça qu’elle m’a baptisé.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Fred Bocquet nous livre un premier roman alerte et des phrases vives tracées avec gourmandise. Elle signe une série de portraits hilarants, joue avec les lieux communs sans jamais céder à la facilité. Fred Bocquet aime écrire, bien sûr, mais aussi planter des tournesols géants, cuisiner les lasagnes, regarder grandir sa progéniture, pleurer devant un bon film ou déboucher un Côte Rôtie. Fred n’a pas de chien.
Publié en 1897, Le Voleur n’est pas un roman traditionnel. Récit décousu, histoire morcelée en d’innombrables épisodes abracadabrants provoqués par le hasard ou les rencontres, le roman se fait parfois réquisitoire impitoyable contre la société de son époque. Qualifié par André Breton de « plus rigoureux assaut contre l’hypocrisie, l’imposture, la sottise, la lâcheté », rangé par Alfred Jarry parmi les rares livres élus de la bibliothèque du Docteur Faustroll, Le Voleur est avant tout un récit jubilatoire, haletant et truculent, écrit par un grand écrivain encore étrangement méconnu. Trop irrévérencieux ?
Un voyageur trouve une sorte de journal manuscrit dans une chambre d’hôtel. Commence alors l’étrange confession de Georges Randal, jeune homme de bonne famille promis à l’existence honnête d’un bourgeois bien pourvu. S’il n’a pas de véritable histoire, notre héros a en revanche un oncle, « brute trafiquante à l’égoïsme civilisé », qui le dépouille de son héritage. C’est ce qui décidera notre héros à devenir voleur, pour ne pas être complice de tous les « voleurs légaux » qui sont légion dans cette société de la fin du XIXe siècle où se côtoient anarchisme, nihilisme, décadentisme ou encore dandysme baudelairien...
À la révélation de cette « obligation morale » du vol s’ajoute celle de l’amour, d’abord représenté par Charlotte, qui, révoltée comme lui, refusera pourtant de le suivre. Il ne sera pas seul longtemps : vite repéré par le mystérieux Abbé Lamargelle, il sera introduit dans la confrérie des voleurs. S’ensuivront moultes aventures, parsemées de femmes, de bourgeois floués et de comparses haut en couleur, au cours desquelles Randal fait l’apprentissage d’une vie d’homme libéré des servitudes et des lâchetés bourgeoises. Sa solitude finale sera plus la rançon de sa liberté que l’échec de sa tentative.
Un roman d’aventures hautes en couleur à ne pas manquer !
EXTRAIT
Mes parents ne peuvent plus faire autrement.
Tout le monde le leur dit. On les y pousse de tous les côtés. Mme Dubourg a laissé entendre à ma mère qu'il était grand temps ; et ma tante Augustine, en termes voilés, a mis mon père au pied du mur.
— Comment ! des gens à leur aise, dans une situation commerciale superbe, avec une santé florissante, vivre seuls ? Ne pas avoir d'enfant ? De gueux, de gens qui vivent comme l'oiseau sur la branche, sans lendemains assurés, on comprend ça. Mais, sapristi ! ... Et la fortune amassée, où ira-t-elle ? Et les bons exemples à léguer, le fruit de l'expérience à déposer en mains sûres ? ... Voyons, voyons, il vous, faut un enfant — au moins un. — Réfléchissez-y.
Le médecin s'en mêle :
— Mais, oui ; vous êtes encore assez jeune ; pourtant, il serait peut-être imprudent d'attendre davantage.
Le curé aussi :
— Un des premiers préceptes donnés à l'homme...
Que voulez-vous répondre à ça ?
— Oui, oui, il vous faut un enfant.
Eh ! bien, puisque tout le monde le veut, c'est bon : ils en auront un.
Ils l'ont.
Suite à un drame familial, Djem, un jeune garçon d’origine turquevivant depuis toujours à Bruxelles, va devoir suivre sa mèreau village familial au fin fond de la Turquie. Pour Djem, entre enfance et adolescence, petit citadin fou de foot, c’est la confrontation entre deux modes de vie, deux modes de pensées, deux cultures. Commence alors pour lui un voyage initiatique.
Un choc culturel, de la Belgique à la Turquie, entre vie citadine et villages traditionnels
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "De bien belles lectures, que l'on souhaite ardemment voir un jour portées à l'écran !" (Bernard Delcord, M Belgique, 10 octobre 2014)
A PROPOS DE L'AUTEUR
Mustafa Balci naît en 1972, il passe son enfance dans les Ardennes et les Cantons de l’Est. Après des études de cinéma à l’INSAS, il entame des recherches personnelles en cinéma, musique, théâtre et théâtre d’ombres. Djem, son premier conte initiatique, écrit pour le cinéma, est sa première publication.
A PROPOS DE L'ÉDITEUR
Créée par un passionné de la littérature et du cinéma, Scenarii éditedes histoires cinématographiques, qui se lisent avec un plaisirhors du commun.
Concept inédit, proposer aux amateurs de belles histoires de découvrirle film avant même qu’il ne soit réalisé. Histoires à lire, histoires à vivre,histoires à se projeter sur les écrans blancs de nos imaginaires.
Les textes de Scenarii ne nécessitent aucun code, aucune compétencetechnique pour êtres lus, compris et appréciés par le plus grand nombre.
Scenarii fait le pari de la qualité littéraire. Ces récits, dont la force résidedans les dialogues, emmèneront le lecteur, quel que soit son âge, dansune aventure hors du commun, mettant en relief la richesse de chacundes personnages.
Un scénario, c’est raconter de manière simple une histoire dont les sentiments peuvent être complexes.
EXTRAIT
45 – Sur le toit / Extérieur – jour
Djem est sur le toit et observe le village. Il aperçoit Zeynep sur labutte qui ramasse du linge. Djem l’observe et la voit s’approcher.Zeynep sourit et vient s’installer près de lui.
Zeynep
On voit bien tout d’ici. De chez moi aussi, je regarde le village.
Comment va Yelen aujourd’hui ?
Djem
Je crois que ça va, elle ne dit rien.
Zeynep
C’est comment, l’Europe ?
Djem
C’est super, y’a tout. On peut tout faire. Tu n’as jamais été là-bas ?
Zeynep rit de bon cœur en regardant Djem, qui est perturbé. Elle selève et quitte le toit avec une légèreté qui trouble le garçon.
Laura aimerait bien... une carrière qui la mettrait en lumière, rencontrer l’homme idéal, échapper au sort d’une mère provinciale et fade et suivre l’exemple d’une grand-mère urbaine et originale. Insatisfaite, elle abuse de stratagèmes qui, pour pimenter sa vie, la compliquent ainsi que celle de ses proches, sans jamais satisfaire sa quête de sens.
En ce début du XXIe siècle, secoué par un regain de violence, les choix hasardeux d’un « Machiavel aux petits pieds » ne sont pas sans conséquences. De petites compromissions elle dérive peu à peu vers son souhait ultime, se trouver au cœur de l’action...
Femme hors champ est une formidable étude de caractères. Laura la fille, mais aussi sa mère et sa grand-mère composent un trio de femmes dont chacune reflète son époque. Dernière de la lignée, Laura hérite des espoirs et frustrations des générations précédentes. À quel point est-elle maître de son destin ?
Avec subtilité, Frédérique Vervoort dessine un être ambivalent : mue par une volonté farouche, Laura partage avec nous cette aspiration universelle à « trouver sa place ». Nombriliste, elle ne s’embarrasse pas de procédés pour atteindre son but. À la fois touchante et détestable, elle est comme un élastique, toujours en tension, toujours au bord de la rupture. Faut-il y voir le symbole d’une génération désenchantée ?
La plume fluide et élégante de Frédérique Vervoort et son attention particulière pour ces fêlures qui en disent long sur la psychologie des personnages font de ce roman un régal.
EXTRAIT
Je n'ai rien contre ma mère. Disons que je n'ai rien pour non plus. C'est ma grand-mère qui m'a élevée, et puis elle est morte,à quatre-vingts ans, d'une rupture d'anévrisme bien nette.
Mamilou (elle détestait qu'on l'appelle Mémé, ce dont je ne me privais pas, pour rire) était le contraire de sa fille. Elle avait été une Louise flamboyante, enceinte sans remords d'un G.I. rouquin, natif de Virginie, qu'une balle perdue avait rayé de son cœur juste à la fin de la guerre, manque de bol... Mais elle avait surmonté avec panache la dèche et les préjugés pour mettre au monde cette petite chose molle et sans éclat : ma mère. Un enfant d'après-guerre, qui payait pour les années de privations et d'infortune. La gamine avait une santé fragile, un caractère faible, une âme mal trempée, et il me semble qu' elle a tout de suite accepté le rôle de boulet que le destin lui avait assigné. Bringuebalée de pension en appartement précaire, elle n'a cependant jamais été reniée par sa mère. Pas vraiment. Mais Louise s'est sentie flouée. Elle aurait voulu accoucher d'une lionne. Elle s'est retrouvée avec un chaton malingre. Aussi s'est-elle enchantée du choix de Victoire, sa fille si mal nommée, d'épouser tout à trac un épicier de village bien trop âgé pour elle. Enfin, un autre reprenait le fardeau.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Maître-assistante à la Haute École Charlemagne en Belgique, Frédérique Vervoort réside à Liège. Franco-belge, elle demeure attachée à l'héritage culturel de ses deux pays d'origine.
L'écriture la passionne depuis toujours, mais c'est seulement maintenant qu'elle prend le temps de s'y consacrer et de partager avec les lecteurs ce qui n'était, jusqu'alors, qu'un plaisir personnel.
Ses romans et nouvelles nous plongent dans une atmosphère intimiste et mystérieuse. Suspense garanti pour ce remarquable auteur qui marche sur les traces de Simenon.
Un duo de femmes où l'une et l'autre se racontent, où deux histoires personnelles rejoignent l'Histoire, où personne n'est réellement celui qu'il dit être au départ...
Mais qui est Ava ? Pourquoi s'immisce-t-elle un mercredi de juin dans la vie retranchée de Blandine ? Que cherche-t-elle ? Que veut-elle ?..
Deux portraits de femmes complexes, sensibles, blessées par la vie et profondément humaines.
Un huis clos passionnant qui vous entraîne dans la complexité de l’être humain
EXTRAIT
Elle est arrivée un mercredi de juin. J’étais dans mon jardin à contempler mes hortensias. J’ai une passion déraisonnable pour ces grosses têtes fleuries bien qu’elles me rappellent immanquablement la communion de ma filleule et sa photo en « officiante » immaculée envoyée après la cérémonie -en port dû- comme s’il était important que je me souvinsse à jamais de ses fiançailles divines. Elle montre à l’objectif du photographe, entre ses mains gantées de beurre frais, la croix en or alourdie de son Dieu moribond que je n’avais pas manqué de lui offrir pour l’occasion, imaginant naïvement qu’elle serait contente. Si j’ai gardé sa photo, c’est parce que dans l’œil de cette gamine, il y a déjà tout, roulé en boule : la duplicité, le ressentiment, l’envie et la colère. 11 ans à peine et déjà plus l’ombre d’une illusion.
À PROPOS DE L’AUTEUR
Né à Paris, Patrick Lunant y suit des études classiques. Il pratique la danse très jeune, du classique au jazz, adepte du « Tap Dancing », qu’il enseignera d’ailleurs quelques années. C’est à New York qu’il perfectionnera sa technique. Tour à tour professeur de danse, initiateur de ski, directeur de croisière, il apprend l’art de raconter des histoires. Fasciné par la littérature, depuis ses plus jeunes années, il passe cependant une grande partie de sa carrière à travailler pour le spectacle vivant. En 2012, il écrit et met en scène « Sur mesure » un spectacle de magie à la Rochelle. En 2014, il écrit et met en scène « Les Os verts » à Lyon. Il vit désormais dans le sud de la France et est aussi l’auteur de Les anges ne sont pas faits pour la vie, Maman Zita et Léo (théâtre).
Méthodiquement Jiro compte, chaque matin, les 19 pas qui le séparent de la cave 209. Dans son refuge bétonné, le jeune homme échappe à sa réalité, le chômage ; pendant que sa jolie femme, Mona, s’applique à mener une intense carrière professionnelle. Parcours initiatique et roman captivant, Le sous-sol est une intrigue. Aux frontières du surnaturel, là où l’amour finit toujours par avoir le dernier mot, Mohamed Rezkallah pousse ses personnages dans leurs derniers retranchements dans un très habile méli-mélo entre rêve et réalité.
Dans ce premier roman, Mohamed Rezkallah s'est affranchi seul de tous les codes d'écriture afin de se vouer à la fiction, inspirée, et fortement idéaliste. Passionnant.
Un roman captivant entre rêve et réalité
EXTRAIT
7 h 00 le réveil sonne sur mon cellulaire. Depuis 6 h 57 je guettais, mélancolique, sa cacophonie quotidienne. Il fait encore noir au dehors et quelques oiseaux chantent à tue-tête.
Je presse la touche stop du téléphone, ma femme pose sa main sur mon épaule pour vérifier que je suis bien éveillé.
— Ça va chérie, t’inquiète.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Né dans le sud de la France, Mohamed Rezkallah a 29 ans, il est musicien : "j'ai vécu une enfance difficile et n'ai pas fait d’études. Ce n'est qu'à l'âge de 27 ans que j’ai commencé à lire vraiment. Notamment, des auteurs japonais, aussi un peu de philosophie....".
Mourir d’amour, tel est le but de la comtesse Gamiani au cours de deux nuits d’excès.
Découvrez ce roman à la fois érotique et littéraire. Réservé aux adultes
EXTRAIT
Minuit sonnait, et les salons de la comtesse Gamiani resplendissaient encore de l’éclat des lumières.
Les rondes, les quadrilles s’animaient, s’emportaient aux sons d’un orchestre enivrant. Les toilettes étaient merveilleuses ; les parures étincelaient.
Gracieuse, empressée, la maîtresse du bal semblait jouir du succès d’une fête préparée, annoncée à grands frais. On la voyait sourire agréablement à tous les mots flatteurs, aux paroles d’usage que chacun lui prodiguait pour payer sa présence.
Renfermé dans mon rôle habituel d’observateur, j’avais déjà fait plus d’une remarque qui me dispensait d’accorder à la comtesse Gamiani le mérite qu’on lui supposait. Comme femme du monde, je l’eus bientôt jugée ; il me restait à disséquer son être moral, à porter le scalpel dans les régions du cœur ; et je ne sais quoi d’étrange, d’inconnu, me gênait, m’arrêtait dans mon examen. J’éprouvais une peine infinie à démêler le fond de l’existence de cette femme, dont la conduite n’expliquait rien.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Alfred de Musset est un poète et un dramaturge français de la période romantique, né le 11 décembre 1810 à Paris, ville où il est décédé le 2 mai 1857.
Jeremy Davenport, jeune Américain idéaliste de 23 ans, rêve de rencontrer son grand-père allemand, Kurt Steiner, qu’il se représente comme un aventurier au grand cœur. Mais, à son arrivée à Berchtesgaden, on lui apprend la mort accidentelle du vieil homme. Bien des ombres planent sur le passé de Kurt et de ses trois associés. Leur rapide enrichissement cacherait-il des secrets peu avouables ? La réalité est cruelle, et le jeune homme va aller de déconvenue en désillusion, cependant qu’un mystérieux vengeur exécute l’un après l’autre les arrogants parvenus. Mais la réponse à toutes ces questions se situe peut-être sous le fanal du mystérieux sémaphore des chimères...
Ce roman à suspense propose une quête identitaire passionnante associée à une intrigue criminelle surprenante !
EXTRAIT
Aujourd’hui, j’ai eu vingt-trois ans... Pour fêter l’événement, j’ai décidé de réaliser ce vœu qui m’était cher... quitter enfin les États-Unis pour me rendre à Berchtesgaden, chez mon grand-père. Je n’ai parlé de ce voyage à personne. Mes parents ne comprendraient pas, ils diraient encore que je suis impulsif, irréfléchi... enfant rebelle qui n’a pas le sens des réalités, celui qui devrait abandonner ses illusions d’adolescent pour enfin plonger dans les réalités d’adulte.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Une histoire solidement construite. Jérôme Bucy fait preuve d’une vraie habileté, entremêlant avec astuce les principaux nœuds de l’intrigue. - Claude Le Nocher, Action-Suspense
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né à Saint-Quentin (Aisne) en août 1961, Jérôme Bucy vit actuellement à Paris où il partage son temps entre la préparation des dossiers d'enregistrement de nouveaux médicaments contre le cancer et l'écriture de romans à suspense. Son amour des livres lui vient de sa grand-mère. Une dévoreuse de romans en tous genres qui donna à Jérôme, alors âgé de dix ans, son premier livre de grand : Mort sur le Nil d'Agatha Christie. Du plaisir de la lecture à celui de l'écriture, il n'y avait qu'un pas. Ses sources d'inspiration, Jérôme les puise à travers ses voyages aux quatre coins du monde ou tout simplement sur les bancs du métro. Son premier roman, Jérusalem interdite, a reçu Le Grand Prix du Goéland Masqué en juin 2003.
À Dubaï, un riche et influent homme d’affaires décide d’organiser un tirage au sort dont le premier prix est une croisière sur le détroit d’Ormuz. Les heureux gagnants viennent des quatre coins du monde.
Depuis le navire, ces personnages aux destins singuliers vont assister à une catastrophe qui va changer la physionomie de la région. Passé le choc initial, l’organisateur de la croisière tient à ce que l’un des passagers, un jeune Français récemment installé à Dubaï, interroge les participants afin de trouver dans leurs parcours personnels un sens à ces événements extraordinaires.
Les Meilleures Intentions du monde raconte l’histoire d’êtres venus de tous horizons convergeant vers cette immense mégapole qu’est devenue Dubaï, une ville qui n’était encore il y a cinquante ans qu’un petit village de pêcheurs, et où les sentiments et les aspirations de chacun semblent constamment mis à l’épreuve. C’est aussi une parabole qui dépeint les gloires et déboires d’une cité née des sables qui a tant contribué à changer l’image du monde arabe, au risque d’y perdre son âme.
Un brillant roman psychologique, qui raconte une ville cosmopolite et bigarrée à l'histoire insolite.
EXTRAIT
— C’est ma décision.
— Comme tu voudras, me répondit mon cousin Rémi, qui m’avait laissé devant le terminal C de l’aéroport de Roissy-Charlesde-Gaulle.
Je ne savais pas trop dans quoi je m’embarquais.
Un commando de terroristes avait récemment sévi dans la capitale saoudienne. Les Occidentaux ne se sentaient plus en sécurité. Les consulats s’agitaient et de grandes guirlandes de barbelés fleurissaient autour des compounds. C’est le moment que j’avais choisi pour venir m’installer à Djeddah, ville des bords de la mer Rouge, étape incontournable pour les pèlerins qui se rendent à la Mecque. On disait qu’Ève, Hawwa, y avait son tombeau. Ma famille avait bien tenté de me dissuader mais il était trop tard. Les contrats étaient signés et les valises bouclées.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Un évènement littéraire - Anouchka Sooriamoorthy de Marigny, L’Oriental
Un roman intriguant [...] il vous accompagnera bien après la fin de votre lecture. - Laurence, Biblioblog
L’auteur réussit à la perfection à décrire les destins croisés des différents personnages [...], nous fait découvrir des aspects souvent non-dits voire interdits de la société : les dérives sexuelles en Arabie Saoudite, la détresse féminine au Pakistan, l’adultère normalisé aux Émirats Arabes Unis. Pour ceux qui connaissent la ville, on retrouve les lieux, les ambiances, les personnages que l’on côtoie au quotidien. Pour les autres, voici une occasion de découvrir un autre aspect de Dubaï, loin des seules images véhiculées en Occident, qui généralement se limitent à l’extravagance, au luxe et à la sur consommation. - Amazingdubai.blogspot
Au travers des pages, le cosmopolitisme de la ville se dévoile, de sorte que ce livre pourrait bien être LE roman de Dubai... - Le Mag du Golfe
À PROPOS DE L'AUTEUR
Gabriel Malika vit au Moyen-Orient depuis près de sept ans. De Beyrouth à Karachi en passant par Djeddah, il s’est imprégné de la beauté et de la complexité de cette région en ébullition. Témoin privilégié de l’émergence de Dubaï, il conserve un attachement à la fois profond et critique à cette région. Les Meilleures Intentions du monde est son premier roman.
Chez les Ranzotti, il y a l’argent qui coule à flots, les voitures de luxe, la drogue et les flingues mais aussi l’honneur, la fierté, la vendetta, tous ces trucs qu’on croirait tout droit sortis d’un film américain. Aussi quand le Calabrais décide de venger sa fille Maria – morte d’une overdose – et de faire le ménage parmi les dealers locaux, personne ne semble s’en émouvoir... Dans la Famille, pour préserver l’avenir, on nettoie le passé, c’est la règle ! Mais il y a cette bavure, cette tragique méprise, cet horrible grain de sable. Et c’est alors qu’il ressuscite... l’homme aux yeux d’acier, celui qui a dormi dans le lit du diable, celui qu’on appelle le Maudit...
Un roman noir et saisissant qui vous entrainera dans les méandres les plus obscurs de l’esprit humain.
EXTRAIT
Elle avait dans les vingt ans, typée italienne, ses cheveux épais bondissant en grappes noires sur ses épaules bronzées, l’air pur et frais fouettait son visage dans les accélérations de son petit Spider. Isa laissait son cabriolet la tirer vers l’avant, son pied nu poussant sur l’accélérateur, une main posée sur le volant et l’autre, lâche et ouverte contre la portière, à palper le vent.
Elle ne faisait même pas attention aux deux rubans bleus et calmes qui s’étalaient sur sa droite : la mer et le ciel de Nice, avec le soleil planté juste au-dessus, comme une punaise aveuglante.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
Je suis estomaqué tout de même par la densité du bouquin... Punaise, pas une seconde d’ennui... Âmes sensibles, s’abstenir – Passion Bouquins
Ici ça flingue à toutes les pages... Voilà un polar qui devrait plaire aux amateurs de sensations fortes. L’écriture de Bosco est encore et toujours efficace, énergique et remuante. Tout va très vite et le lecteur reste bien accroché jusqu’au bout. – Sang Noir
Le plus terrible dans cette histoire, ce ne sont pas ces traques sanglantes, ces hommes explosés, dégoulinants de sueur, de pisse, de merde et de sang, et surtout de terreur. Non, le plus terrible c’est que JOB oblige le lecteur à avoir envie que s’accomplisse cette horreur. Et moi lectrice qui ai horreur de l’horreur, il m’a fait me vautrer dedans. – Polar
À PROPOS DE L’AUTEUR
Jacques-Olivier Bosco, JOB pour les intimes, est un enfant de la Méditerranée. Le grand-père, un peu communiste, un peu journaliste, a quitté Palerme dans les années trente : on dit qu’apprenti barbier, il aurait coupé, en le rasant, un mafioso local, d’où la fuite vers l’Algérie... Ça commence fort dans la famille ! Les parents sont nés à Alger et le reste de sa famille est niçois, bien qu’à moitié italien et un peu espagnol ! Allez comprendre ! De la banlieue sud à l’Océan Indien, JOB a bourlingué un peu partout...
Tour à tour plongeur, barman, scénariste, régisseur, JOB se retrouve un jour sur une plage paumée où il tient un snack et rencontre son idole, José Giovanni qui, après avoir lu ses premiers écrits, l’encourage et le conseille. Plus tard, il sera cuistot, restaurateur ou technicien dans l’aéronautique... Avec depuis toujours cette furieuse envie de coucher sur le papier des histoires destinées à vous rendre insomniaque ! En trois romans, il a su imposer son style vif, tranché, violent qui laisse tout le monde sur le carreau ! De là-haut, Giovanni veille sans doute au grain...
1789. 1790. 1792. Les tourmentes révolutionnaires n’épargnent ni l’Ardenne, ni l’ancien duché de Bouillon.
La neige. Le froid. La faim. La misère. La guerre.
Dans leur fuite pour rejoindre l’Armée des Princes, des émigrés français abandonnent un enfant de quelques mois. Emmailloté dans la pelisse sanguinolente d’une louve abattue devant ses louveteaux, il devra la vie au bon vouloir de modestes paysans, Joseph et Louise Jamet. On le baptisera François-Noël, et on ajoutera « Raison » à ses prénoms parce que, là-bas aussi, on croit à l’avènement de la liberté par la république.
La ville et les anciennes paroisses du duché passent convulsivement de l’ancien régime à celui du Département des Forêts. Il faut survivre.
La vie du gamin est partagée entre, d’une part, l’acharnement des malheurs qui s’abattent sur sa famille adoptive et d’autre part l’éveil de sa sensibilité aux choses de la nature, de sa personnalité mystérieusement marquée par le destin. À l’écoute de la vie sauvage, il se sent fort proche des animaux, et particulièrement des loups.
Une rencontre intense entre l'Homme et l'animal dans les forêts d'antan...
A PROPOS DE L'AUTEUR
Romancier et auteur de nouvelles, Jules Boulard est diplômée de philologie romane. Aujourd'hui retraité, il fut professeur de latin, grec, français et histoire dans plusieurs établissements scolaires de Wallonie. Il est également membre de la Société des poètes français.
EXTRAIT
C'était encore une sorte de demi-sommeil, quelque part à mi-chemin entre cauchemar et réalité.
La neige était tombée toute la nuit. Mais sous les branches basses du sapin où il s'était réfugié, elle n'avait pas plus d'épaisseur qu'un linceul. Partout ailleurs, elle s'accumulait déjà, contraignant les arbustes, courbant jusqu'au sol genêts et fougères.
La forêt s'éveillait avec peine, surprise, toujours silencieuse, comme pour retenir un vague et lointain reste de chaleur, ou alors... peut-être était-ce parce qu'elle n'attendait qu'un signe ? Or, le jour ne venait qu'à pas feutrés.
Lisa, médecin attachée dans un grand CHU parisien, est victime de harcèlement sexuel sur son lieu de travail. Partagée entre son désir de reconnaissance professionnelle et la sauvegarde de son honneur, elle décide de lutter jusqu’au bout contre l’acharnement de son agresseur.
Cette fresque à la fois imaginaire et empreinte de vécu, amène le lecteur aux confins des émotions, l’entraînant sans relâche dans une trame mêlée de violence et d’amour.
Lisa parviendra-t-elle à sortir indemne de ce piège cynique et obsédant ? Sa rage de vaincre suffira-t-elle à effacer la souffrance qui la ronge ?
Ce roman démonte avec lucidité le mécanisme du harcèlement, constituant par là même un exutoire de sentiments, aussi avilissants que douloureux. En dénonçant les tabous, il concrétise un message d’espoir pour toutes les victimes marquées dans leur chair et terrées dans leur mutisme, face à une cause perdue d’avance.
Un roman percutant sur la réalité du monde professionnel et de la corruption, quelle que soit sa forme
EXTRAIT
Ce soir-là, la Seine scintillait de reflets dorés. En de tels instants, Lisa aurait pu se surprendre à flâner le long du quai. Mais, par manie de citadine, elle marchait d’un pas pressé, pour rejoindre son appartement situé au cœur de Puteaux, dans une tour de bon standing baptisée « le France ». De section triangulaire et coiffé d’une verrière en forme de chapeau pointu, le bâtiment se réfléchissait dans le fleuve qu’il surplombait, créant l’illusion de la proue d’un navire émergeant du cours d’eau.
La nuit tombée, à l’heure où les lumières commencent à illuminer le ciel, Lisa prenait plaisir à s’enfoncer dans son canapé de cuir, un verre à la main, face à la baie vitrée qui offrait une vue imprenable sur la capitale. Sur fond d’opéra wagnérien, ce paysage prenait des allures irréelles.
Les yeux mi-clos, elle savourait avec volupté le chant des Walkyries, quand la sonnerie du téléphone retentit.
– Bon anniversaire, ma chérie ! C’est moi, tu es prête ? Je passe te prendre dans une demi-heure. À tout de suite !
A PROPOS DE L’AUTEUR
Marine Mazeley est médecin, diplômée de la faculté de Lyon. Elle signe ici son premier roman.
J'ai beau râler la plupart du temps, mon ange gardien Eskil est pire que moi en la matière. Et si j'ai besoin de lui, c'est parce que les créatures surnaturelles de toute la planète m'en veulent pour une raison bien précise : je suis censée causer leur perte. Ce qui est ridicule, puisque la seule chose sur laquelle je me jette comme une furie c'est le chocolat. C'est d'une grande aide pour relativiser. D'autant que mon nouvel emploi est celui de passeuse. J'absorbe les souffrances des humains sur le point de rendre l'âme, et je suis la plus puissante de ma catégorie. Lorsqu'un événement tragique va être sur le point de survenir, c'est tout naturellement vers moi que l'on va se tourner pour ramasser les pots cassés. Et je n'aurais jamais assez de tout le chocolat du monde pour affronter cette macabre situation.
Le deuxième tome des aventures fantastiques de la jeune Eyreen dans l'autre monde, à dévorer de toute urgence !
EXTRAIT
En tant que passeuse, je faisais partie des créatures capables d’apaiser les maux des humains qui étaient en train de mourir de façon brutale. Leurs souffrances devenaient miennes, mais eux pouvaient ainsi partir en paix. Ce travail me tenait terriblement à cœur, car j’étais une femme très sensible, et le fait de savoir que je les aidais à passer les portes de la mort de façon apaisée donnait un sens à ma vie.
Je m’essuyai à nouveau le front, mais je me sentais faible. Bon sang ! Ce fichu soleil me faisait transpirer à grosses gouttes dans mon petit pull jaune pâle.
C’était répugnant !
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Un second opus étonnant où Humour, Émotions, Passion, Sensualité, Suspens, Danger et Angoisse sont au rendez-vous. - Blog Mon paradis des livres
À PROPOS DE L'AUTEUR
Après Ne me lâche pas, Love and... et Cet autre monde : Tome 1 - Souffrances, Cet autre monde : Tome 2 - Attirance est le quatrième roman de Lil Evans, une jeune auteure française qui semble avoir choisi son nom de plume en référence au personnage de la mère d'Harry Potter. Ce détail en dit long sur son univers...
Un soir d’août à Royan. Deux adolescents indélicats surprennent par la fenêtre d’une villa les ébats d’un couple dont le partenaire masculin sera retrouvé mort, assassiné, dans la nuit. Mais qu’a donc vu le jeune Jacques qui le bouleverse au point d’en perdre jusqu’au goût de vivre ? C’est ce qu’essaie de savoir le commissaire Charolles en harcelant la famille et le garçon lui-même. Le policier y mettra d’autant plus d’acharnement qu’il a des comptes à régler avec son propre passé. Sous la pression, l’ambiance se dégrade, la méfiance s’installe et transforme une vie douillette en huis clos infernal. La ville prend parti, et la crise aboutira à un dénouement hallucinant...
Un polar au suspense inquiétant, à dévorer sans tarder !
EXTRAIT
Je me suis enfermé à clé dans ma chambre, me suis étendu sur le lit, tout habillé. Je me sentais sale, poisseux. Pourtant, à peine entré, j’avais couru au lavabo, je m’étais savonné la figure, les mains. Inutilement. Il n’y avait pas de savon pour décrasser cela. A l’étage audessus, la vieille Underwood rabotait le silence. Tap, tap, tap... En contrepoint, parfois, une toux brève. Tante rédigeait un chapitre de son dernier bouquin. Elle ne m’avait pas entendu rentrer, j’étais tranquille sur ce point.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né à Pouldavid-sur-mer (aujourd'hui en Douarnenez), vivant depuis plusieurs dizaines d'années à Brest, Jean-François Coatmeur a lontemps exercé parrallèlement, avec un égal plaisir, les deux métiers de professeur de Lettres Classiques et d'écrivain. Il est l'auteur, notamment, de quelque vingt cinq romans de mystère et de suspense, souvent adaptés à l'écran et récompensés des plus flatteuses distinctions. Privilégiant dans ses livres la vérité humaine, plutôt que les subtilités de l'artifice, ayant toujours refusé de prostituer sa plume, il est fier, si ce qu'on dit est exact, d'avoir contribué, malgré le mépris des clercs, à faire reconnaître à un genre, qui avait parfois, il est vrai... bien mauvais genre, sa juste place dans la littérature universelle.