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Cet ouvrage, devenu référence, synthétise les multiples spécificités de la phénoménologie dans une logique dynamique, en apportant un éclairage inédit sur des thèmes majeurs : la nécessité de la relation à l'expérience, la description comme mode de formulation philosophique, la recherche d'une méthode sans présuppositions. Elle permet aux étudiants de s'approprier cette démarche philosophique dans sa mise à l'épreuve pratique, et en relation avec d'autres disciplines et champs d'expérience.
Natalie Depraz est professeur de philosophie à l’université de Rouen.
Natalie Depraz est professeur de philosophie à l’université de Rouen.
From the contents: La fenetre sur l'absolu selon Fink (Laszlo Tengelyi).- Temps, espace et monde chez le jeune Fink (Marc Richir).- L'auto-reference de la phenomenologie (Bernhard Waldenfels).- Phenomenologie et critique chez Fink et Husserl (Ronald Bruzina).- Le spectateur phenomenologisant: au seuil du non-agir et du non-etre (Natalie Depraz).- Nouvelle determination de l'ideal (Hans Rainer Sepp).
Destiné à introduire son lecteur au plus vif d'une philosophie qu'il serait particulièrement erroné de réduire à une doctrine, un système ou un entrecroisement de courants, cet ouvrage est né d'une intuition, et de la volonté de valider deux hypothèses : 1) la phénoménologie, avant de se faire texte et interprétation de texte, est d'abord une « épreuve expérientielle » prêtant à compte rendu descriptif par un sujet singulier ; 2) elle est astreinte à se ressourcer constamment auprès d'autres disciplines : sa vitalité est à ce prix.
Aller ainsi à l'encontre de l'idéal de pureté disciplinaire et du postulat de cohérence herméneutique revient à prendre un double risque. Celui d'avouer une défiance vis-à-vis du modèle philosophique dominant. Et celui de s'avancer en direction de la pratique, celle d'autres sujets (dans d'autres ancrages disciplinaires) ou du sujet lui-même (dans sa relation à l'expérience) jusqu'au point diabolique où la phénoménologie, à cette double mise en jeu, pourrait bien « perdre son âme », et mourir de s'éprouver !
Natalie Depraz assume avec brio risques et paradoxe : une certaine dépossession d'elle-même est condition, pour la phénoménologie, de conquête de sa plus haute liberté.
Ce parcours orienté constitue la meilleure voie d'accès à la connaissance de la phénoménologie, dont les grandes spécificités sont présentées dans une logique foncièrement dynamique, et apporte un éclairage inédit sur des thèmes majeurs : la nécessité de la relation à l'expérience, la description comme mode de formulation philosophique, la recherche d'une méthode sans présuppositions.
Natalie DEPRAZ est professeur de philosophie à l'université de Rouen et enseigne à l'université Paris IV-Sorbonne.
Aller ainsi à l'encontre de l'idéal de pureté disciplinaire et du postulat de cohérence herméneutique revient à prendre un double risque. Celui d'avouer une défiance vis-à-vis du modèle philosophique dominant. Et celui de s'avancer en direction de la pratique, celle d'autres sujets (dans d'autres ancrages disciplinaires) ou du sujet lui-même (dans sa relation à l'expérience) jusqu'au point diabolique où la phénoménologie, à cette double mise en jeu, pourrait bien « perdre son âme », et mourir de s'éprouver !
Natalie Depraz assume avec brio risques et paradoxe : une certaine dépossession d'elle-même est condition, pour la phénoménologie, de conquête de sa plus haute liberté.
Ce parcours orienté constitue la meilleure voie d'accès à la connaissance de la phénoménologie, dont les grandes spécificités sont présentées dans une logique foncièrement dynamique, et apporte un éclairage inédit sur des thèmes majeurs : la nécessité de la relation à l'expérience, la description comme mode de formulation philosophique, la recherche d'une méthode sans présuppositions.
Natalie DEPRAZ est professeur de philosophie à l'université de Rouen et enseigne à l'université Paris IV-Sorbonne.
Nouvelle présentationL'être humain ne se conçoit pas sans une relation avec lui-même, où il va de la perception qu'il a de son corps, de son existence, de celle des autres, de son adhésion à telle ou telle valeur, etc. Mais la notion même de conscience n'apparaît qu'au XVIIe siècle. Depuis, ce concept tard venu n'a cessé de commander depuis une dynamique sans fin d'interrogation et de recherches plurielles.L'originalité du présent ouvrage est d'aborder la question selon les angles philosophique, mais aussi psychologique, psychanalytique, phénoménologique, psychiatrique, cognitif, religieux et spirituel : faire droit, pleinement et avec une rigueur constante, à l'hybridation interdisciplinaire du thème de la conscience constituait un défi indispensable - enfin relevé ici.L'auteur redonne vie à l'aventure : anticipation dans le contexte gréco-latin ; problématisation dans les conceptions classiques ; séisme dû à la mise en évidence de l'inconscient par la psychanalyse ; élargissement au corps et au monde par la phénoménologie ; interrogations permises par l'exploration psychiatrique du pathologique ; forte implication, enfin, dans le débat cognitif contemporain, tant il apparaît qu'une méthodologie en première personne peut renouveler les conditions et l'approche de l'objectivité empirique. La richesse du parcours rend particulièrement fécond l'examen final des traditions spirituelles, véritable retour aux sources de l'interrogation.Natalie Depraz, ancienne élève de l'École Normale Supérieure, agrégée de philosophie, est maître de conférences à l'Université de la Sorbonne (Paris IV) et directrice de programmes au Collège international de philosophie.
Les conceptions classiques : profils d'une philosophie de la conscience. La psychanalyse : formulations d'une théorie pratique de l'inconscient. La phénoménologie : descriptions d'une expérience élargie de la conscience. La psychiatrie : élucidation des pathologies de la conscience. Les sciences cognitives : prises en compte de la dimension irréductible de la conscience. Les traditions spirituelles : pratiques ancestrales de l'éveil de la conscience. Conclusion : Des théories classiques à la pratique de la conscience.
Les conceptions classiques : profils d'une philosophie de la conscience. La psychanalyse : formulations d'une théorie pratique de l'inconscient. La phénoménologie : descriptions d'une expérience élargie de la conscience. La psychiatrie : élucidation des pathologies de la conscience. Les sciences cognitives : prises en compte de la dimension irréductible de la conscience. Les traditions spirituelles : pratiques ancestrales de l'éveil de la conscience. Conclusion : Des théories classiques à la pratique de la conscience.