Un seul long poème, le vaste chant de la terre, un hymne à la beauté, une marche à la découverte de soi, voici ce que l’on découvre à la lecture de Les Echafaudages ou Les Paysages transparents. De hauts vents traversent, balaient mondes, territoires, peuples, poussent tartanes et pirogues, et le poète lui-même, jusqu’au bout, jusqu’au terme infini et obscur de son errance. Une certaine parenté avec Saint John Perse s’affirme. Cependant, le rythme n’est pas le même : plus haché, plus haletant, plus court, ici. La langue est belle, les images sont fortes. Il passe sur ces pages un souffle indéniable.