Sans leur mère, ils ne seraient jamais devenus ce qu’ils sont... La correspondance (lettres, petits mots, SOS, télégrammes) que ces héros ont entretenue avec leur mère nous laisse entrevoir leur face cachée de demi-dieu. Où l’on apprend que Tarzan continue d’écrire à sa mère d’adoption, la guenon Kala, que Mme Poirot s’obstine à inviter tous les dimanches une ribambelle de vieilles ladies qui harcèlent son fils de questions stupides, que le petit James Bond, pensionnaire dans une école suisse, possédait déjà tous les talents - et les défauts - du parfait agent secret, que Robin des Bois n’a plus envie d’avoir sa vieille mère sur le dos, que Dracula a eu une enfance pour le moins éprouvante.... Abusive, permissive, angoissée, indifférente ou résignée, détestée ou adorée, la mère du héros est en quelque sorte son talon d’Achille.