Ces textes de Clemenceau au Sénat (L'église, la République et la Liberté) et dans la presse (« Toute la liberté », « La thèse de Jaurès », « Croire ou savoir », « L'école et la liberté ») argumentent contre l'influence de la religion dans une période où régnait encore le Concordat napoléonien malgré les avancées de la laïcité à la fin du XIXe siècle. La loi de 1905 consistera principalement dans son abolition.
Georges Clemenceau (1841-1929) fut anticlérical et anticolonialiste, briseur de grèves comme ministre de l'Intérieur, sénateur (1902-1920), président du conseil (1906-1909 et 1917-1920), avant de jouer le rôle qui lui a valu le surnom de « Père la Victoire » à l’issue de la Première Guerre mondiale.