Ce troisième fascicule met l’accent sur le second élément clé de la pensée scientifique : le recours systématique au fait de nature empirique. Ainsi les principaux termes employés doivent-ils toujours renvoyer à de tels faits : c’est leur définition «opératoire». Les énoncés (affirmation) de nature empirique doivent aussi s’appuyer sur de tels faits. Ainsi pour être admis au plan scientifique, tout énoncé devra-t-il subir un double test : la corroboration (la recherche, fructueuse, de faits permettant d’étayer l’énoncé) et une honnête tentative de réfutation (la recherche, infructueuse celle-là, de faits permettant de contredire l’énoncé). Ceci dit nous retournerons dans la maternelle 5 ans de Michou, l’enseignante. Cette fois, autour du prétexte de la germination et de la croissance des plantes. On verra avec quelle facilité elle parvient à développer ces « exigences de rigueur scientifique » chez ses tout-petits. Une fois encore, afin d’éclairer la dynamique de la classe et les buts poursuivis, Fred, le tuteur virtuel, glissera ponctuellement ses commentaires.