L’Henri, c’était la bonté même, et un amour extraordinaire de la nature. Cet art de vivre, il le transmettait à son fils Jeannot, tout aussi rempli d’amour et de respect de la vie que son père. Un village, la forêt d’Argonne... C’était suffisant pour qu’un enfant s’ouvre au bonheur des purs. Et pourtant, un matin de printemps, tout bascule ; les « corniauds » brisent cette vie qu’ils ne comprennent pas. L’enfant, peu à peu, perd son identité. Le village et la forêt demeurent. Mais il n’y court plus que l’Enfant-Cheval à qui l’on n’a laissé que la dérision de la folie.