History of Turkmenistan

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(Turkmençe)

Türkmen taryhy biziñ eýýamymyzdan öñki 2000 ýyllarda baslaýar. Türkménistan taryhda juillet yz galdyran döwletleriñ biridir

(Anglais)

L'histoire du Turkménistan commence traditionnellement avec l'arrivée des tribus iraniennes indo-européennes vers 2000 avant JC. Les premières tribus étaient nomades ou semi-nomades en raison des conditions arides de la région, empêchant l'adoption généralisée de l'agriculture. La culture des steppes d'Asie centrale était une extension d'une plus grande série eurasienne de cultures équestres qui couvrait tout le spectre des familles linguistiques, y compris les groupes indo-européens et turco-mongols. Certaines des premières tribus iraniennes connues comprenaient les Massagatae, les Scythes/Sakas et les premiers Soghdiens, qui étaient très probablement des précurseurs des Khwarezmiens. Le Turkménistan a été un point de passage pour de nombreuses migrations et invasions de tribus, qui gravitaient vers les régions peuplées du sud, notamment l'ancienne Mésopotamie, l'Elam et la civilisation de la vallée de l'Indus.

L'histoire écrite de la région commence avec la conquête de la région par l'empire achéménide de l'Iran ancien, la région étant divisée entre les satrapes de Margiana, Chorasmia et Parthie. Les conquérants ultérieurs comprenaient Alexandre le Grand, les Parni, les Éphtalites, les Huns iraniens, les Göktürks, les Sarmates et les Iraniens sassanides. Au cours de cette première phase de l'histoire, la majorité des habitants du Turkménistan étaient adeptes du zoroastrisme et du bouddhisme, et la région était largement dominée par les peuples iraniens. Ces incursions et ces époques, bien que cruciales, n'ont pas façonné l'histoire de la région comme les invasions de deux groupes d'envahisseurs ultérieurs : les Arabes et les Turcs Oghuz. La grande majorité des habitants se sont convertis au hanifisme, tandis que les Oghuz ont apporté les débuts de la langue turque turkmène qui a fini par dominer la région. La période turque a été une période de fusion et de croissance culturelles, alors que les traditions islamiques apportées par les Arabes ont fusionné avec les cultures iraniennes locales, et la ville de Merv est devenue un centre de commerce, de science et d'innovation, étant une capitale influente de plusieurs califats islamiques. Le paysage culturel du Turkménistan a été encore modifié par les envahisseurs et dirigeants turcs tels que les Seldjoukides. Gengis Khan et les invasions mongoles ont dévasté la région à la fin du Moyen Âge, mais leur emprise sur la région était transitoire puisque Timur Leng et les Ouzbeks ont ensuite contesté le territoire.

Le Turkménistan moderne a été radicalement transformé par l’invasion de l’Empire russe, qui a conquis et annexé la région à la fin du XIXe siècle. Plus tard, la révolution russe de 1917 transformera finalement le Turkménistan d’une société tribale islamique et nomade en une république socialiste léniniste industrialisée et urbaniste à l’époque soviétique. L'indépendance est arrivée en 1991, lorsque Saparmurat Niyazov, ancien membre de la branche locale du PCUS, s'est déclaré président absolu à vie, prenant le titre de Turkmenbashi, également connu sous le nom de chef des Turkmènes, et a transformé le Turkménistan nouvellement indépendant en une dictature conservatrice totalitaire sous son règne absolu. Le Turkménistan n'a jusqu'à présent pas réussi à se démocratiser de manière significative, contrairement à la plupart des autres anciennes républiques soviétiques, et Niyazov a dirigé le pays jusqu'à sa mort le 21 décembre 2006. Gurbanguly Berdimuhamedow lui a succédé lors d'élections dépourvues de compétition et d'opposition politiques significatives. , et Berdymuhamedow ont renversé de nombreuses politiques de Niyazov considérées comme excentriques, y compris le culte omniprésent de la personnalité de Niyazov et l'isolement international et socio-économique quasi total du pays, en adoptant plusieurs réformes économiques et en faisant des progrès limités vers un système multipartite, bien que chaque parti soit représenté au sein du parti. Le corps législatif était sous la surveillance directe du régime, et la dissidence ouverte contre le gouvernement se heurtait toujours à une répression généralisée.