2006. Installé en Inde, Florian crée un blog dans lequel il rend compte de la situation agricole du pays et des alternatives dont pourrait s’inspirer l’Europe. Il découvre la réactivité saisissante d’internet, un nouveau mode de communication qui lui permet de propager la bonne parole rapidement. Et les premiers échos sont plutôt favorables ! Mais par ses prises de position, Florian se met aussi à dos les multinationales qu’il critique et leurs alliés. Très vite, il est rattrapé par la réalité économique... et envoyé en prison à l’issue d’une manifestation !
Avec une préface de Claude Gruffat, président de Biocoop.
Tandis que Geoffroy est toujours coincé à l’hôpital, Florian retrouve en Belgique quelques amis activistes. Ils projettent de créer une force politique citoyenne afin de contrer les lobbies de l'industrie agrochimique, et ainsi de favoriser l'autonomie alimentaire. Ils se fendent d'un post dénonçant l’attentat réalisé sur leur ami chercheur, spécialisé sur les effets des pesticides et OGM. L’article fait grand bruit et pousse un mystérieux internaute à contacter Florian. Derrière le pseudonyme BFE (Bio for everyone) se cache en réalité le dirigeant d’un grand groupe à l’éthique plus que douteuse... Dont l’objectif est de développer le label « AB », en s'appuyant sur Florian ! Toute la morale de Florian est remise en cause dans le dernier tome des Seigneurs de la terre. Un album conclusif préfacé par Pablo Servigne dans lequel l’intrigue s’enrobe à nouveau de précieuses connaissances sur une agriculture naturelle qui, au-delà du « bio », pose la question de la résilience dans cette époque qui est la nôtre. Préfacé par l'auteur Pablo Servigne, auteur de Nourrir l'Europe en temps de crise, vers des systèmes alimentaires résilients (rapport au Parlement européen).