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La fameuse réplique de L’Homme qui tua Liberty Valance, le film de John Ford, est toujours d’actualité à Hollywood : « Quand la légende est plus belle que la réalité, imprimez la légende. »L’Australien John Hillcoat, épaulé par son compatriote Nick Cave au scénario, en a fait le sujet de son film. Peut-on transformer d’authentiques péquenots des Appalaches en héros de cinéma ? Voici donc l’histoire des frères Bondurant, qui distillaient un tord-boyaux clandestin dans les montagnes embrumées de Virginie, du temps de la prohibition. La prétendue immortalité de l’aîné devient même le gag récurrent d’un film qui a délibérément oublié de se prendre au sérieux. Entretenir le mythe du cinéma américain, du film de gangsters et de prohibition, Hillcoat y parvient en déployant une intrigue secouée par des scènes de violence graphique d’une sauvagerie inouïe. L’alchimie de la distribution fait le reste. Mettre au bras de la brute Tom Hardy la douce Jessica Chastain n’était pas gagné. Pas plus que de faire du fade Shia LaBeouf un bouilleur de cru crédible, son meilleur rôle. Et en agent du FBI onctueux et sadique, Guy Pearce s’impose comme le plus effrayant de ces hommes. Car lui est censé représenter la loi.
Anne-Charlotte MARQUIS
j'ai adoré ce film, notamment le personnage de Forrest joué par Tom Hardy qui encore une fois est impressionnant dans son jeu d'acteur. Il n'y a que quelques scènes qui sont un peu gore sinon, très bon film.