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Ce que ce film réussit le mieux, c'est la peinture tendre et légèrement acide d'un tournage fauché aux silhouettes croquignolettes. Une lumière de fin d'été nimbe les paysages, tandis que la petite troupe, en état de grâce, partage un certain art de vivre. Tel un bon vampire, le vieux maestro amoureux des mots se nourrit de la vitalité de cette jeunesse à laquelle, à son tour, il transmet sereinement sa passion de la poésie.