A six mille kilomètres de la métropole qui prépare l'exposition coloniale de 1931, la Martinique vit à l'heure des vacances d'été. Au milieu de la plantation, la rue cases nègres: deux rangées de cases de bois désertées par les adultes partis travailler dans la canne à sucre sous le contrôle des économes et des commandeurs. Parmi les enfants qui passent leur été à s'amuser se trouve José, onze ans, élevé avec fermeté et amour par M'an Tine, sa grand-mère. Bientôt, la vie séparera les enfants au gré de leurs succès ou de leurs échecs scolaires. La réalisatrice Martiniquaise Euzhan Palcy réalise ce film qui va remporter le César du meilleur premier film en France et plus de 17 prix internationaux, dont le Lion d'Argent et le Prix d'Interprétation Féminine à la Mostra de Venise. Rue Cases-Nègres lance aussi la carrière internationale de Euzhan Palcy, qui sera la première réalisatrice noire produite par une major de Hollywood, réalisatrice avec laquelle Marlon Brando fera son grand retour au cinéma.