Captain America : Civil War (VF)

2016 • 141 minutes

About this movie

Steve Rogers est à la tête d'une nouvelle équipe d'Avengers au service de la sauvegarde de l'humanité. Suite à des dommages collatéraux, la pression politique monte pour exiger l'instauration d'une instance de contrôle chargée de diriger l'équipe. Cette nouvelle situation divise les Avengers en deux camps. L'un, mené par Steve Rogers désireux que les Avengers restent libres de défendre l'humanité sans intervention politique, l'autre derrière Tony Stark étonnamment partisan d'un contrôle gouvernemental.

Ratings and reviews

Je ne connais pas très bien l'univers Marvel au niveau comics et encore moins l'arc de Civil War alors c'est un peu une découverte pour moi et donc je ne parlerais pas ou très peu des différences dont j'ai connaissance. Déjà le scénario au début semblait prometteur. Les Avengers font facent aux conséquences de leurs actions avec les dommages collatéraux en voulant arrêter les "vilains" alors les Pouvoirs s'en mêlent et veulent qu'il existe un contrôle sur les défenseurs de notre monde. Cependant un terroriste cherche à pousser au conflit et tout ceci fait divisé nos héros en deux camps. Ceux se soumettant au gouvernement et ceux voulant rester indépendant (résumé vite fait mais voilà l'idée). Tout ceci parait bien prometteur mais au final, ne propose pas grand chose. Comme certains je m'attendais à de plus gros enjeux et des conséquences et bien... Conséquente, avec des morts et scènes tragiques... Mais le tout reste une version très Disney, on ne meurt pas du moins j'ai pas souvenir d'en avoir vu un décédé dans ce "Civil War" et justement, la guerre entre les deux camps reste très courte. Une simple bataille dans une zone très dégagé avec des coups puissant et explosions, et un combat ultime entre les deux leaders avec en prime des Révélations dont je trouve n'apporte rien au final à l'Histoire si ce n'est une raison de plus de se taper dessus.

Les Avengers — la bande de supercopains en collants — se disputent. Déluge d'explosions, de gravats et de verre brisé... Boosté aux effets spéciaux, mais fluide et bien troussé, ce troisième épisode de la franchise Marvel est une fête. Rien ne va plus, donc, entre les partisans de Captain America et ceux d'Iron Man : les premiers veulent rester des justiciers libres de voleter partout où bon leur semble, les seconds acceptent de se soumettre à la tutelle de l'ONU et d'obéir à ses directives. Attisée par le seul vrai méchant de l'histoire (Daniel Brühl), cette épineuse controverse politique dégénère en baston spectaculaire, aussi musclée que verbale. Ce sens de la vanne, ces clins d'oeil (de la référence à la saga Star Wars à l'apparition de Stan Lee en livreur de pizzas) font tout le charme de ce divertissement grand format. Jamais les dialogues ne cèdent devant l'action : ils la structurent pour mieux souligner la complicité des personnages, même quand ils se balancent des torgnoles cosmiques. En bonus, la guilde de superhéros accueille un nouveau venu, un Spider-Man juvénile, môme-araignée irrésistiblement gaffeur et tchatcheur (Tom Holland).

Le films est bien. Il est drôle, t'a de l'action, des explosions, du Iron-man qui fait le mec cool et un Spider-Man pré-pubère très attachant. Mais, je vous en prie, si vous espérez à un quelconque moment que ce film aura la même profondeur/qualité d'écriture que le comics alors oubliez. C'est du pur fan service, le film n'a aucun intérêt dans le MCU à part faire plaisirs aux jeunes fan qui ne connaissant pas les véritables origine du conflit de Civil War.