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Les héros (de notre jeunesse) sont fatigués. John McClane, le flic new-yorkais qui mettait du terroriste au menu de ses réveillons de Noël (Piège de cristal, en 1988, et ses trois suites), en est réduit à compter ses points retraite. Le voilà qui tente de recoller les morceaux d'une vie de famille décomposée par vingt-cinq ans d'absence du foyer. Dans l'épisode 4, il se réconciliait avec sa fille en la sauvant d'un kidnapping. Il se rend cette fois à Moscou dans l'espoir de renouer avec son fils, perdu de vue. Le succès de la série reposait jusqu'ici sur la désinvolture de Bruce Willis/McClane, embarqué dans un contre-la-montre pétaradant, mais avec unité de lieu, de temps et d'action. Depuis, le film viril des années 1980-1990 s'est fait phagocyter par le thriller high-tech à la Jason Bourne. Ingénieusement, cela s'incarne dans le coup de vieux donné au père par le fils : McClane junior est un agent de la CIA, qui voit son géniteur comme un dinosaure aux méthodes de bourrin. Mais quand la technologie le lâche, le rejeton est contraint de reconsidérer son jugement. Au milieu des explosions se dessine alors, en filigrane, le traditionnel éloge de la filiation.
Martin SCHNEE
Ce film est à tout point de vue un raté monumental ! L'esprit et l'humour John McClane ne sont plus là. La mise en scène et les dialogues sont aussi bourrins l'un que l'autre. Bref, film à oublier complètement ! Dommage...
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