Engrenages

La capitaine Laure Berthaud et son groupe de DPJ découvrent le cadavre d'un étudiant. La victime a été atrocement déchiquetée par une bombe artisanale. Les premiers éléments de l'enquête entraînent les policiers au sein des réseaux de contestation citoyenne qui sont opposés à la politique d'immigration. De leur côté, Pierre Clément et Joséphine Karlsson font tourner leur cabinet d'avocats grâce à l'aide juridictionnelle aux sans-papiers. La jeune femme prend d'ailleurs la défense de Moussa Koné, en situation illégale depuis dix ans, et qui est menacé d'expulsion. L'affaire du capitaine Berthaud se retrouve liée au dossier défendu par Joséphine Karlsson. Parallèlement, la policière doit faire face à l'arrivée d'un nouveau commissaire divisionnaire et à une enquête sur elle..

L'affaire Koné prend un nouveau tournant avec la destruction d'une banque par un groupe d'activistes de l'ultra-gauche. L'avocate Joséphine Karlsson doit alors prendre la défense de Marie. Mais celle-ci est retenue par l'équipe du capitaine Laure Berthaud à propos de l'affaire de l'étudiant retrouvé mort, déchiqueté par une bombe artisanale. De son côté, Pierre Clément, l'associé de maître Joséphine Karlsson, rêve d'affaires d'envergure. Une figure du grand banditisme, Johnny Jorkal, lui demande d'être son avocat. Il accepte en se demandant quelle idée l'homme a derrière la tête en le préférant à un ténor du barreau. Quant à Gilou, il est sollicité par des gérants de boîte qui aimeraient un coup de pouce pour régler leurs problèmes avec la préfecture...

Après une longue absence, le juge Roban fait son retour au Palais de justice. Mais le magistrat est désormais mis au placard. De son côté, le capitaine Laure Berthaud et son groupe de la DPJ continue les investigations sur la mort de l'étudiant déchiqueté par une bombe artisanale. Une nouvelle piste s'offre aux policiers au cours d'une manifestation devant le centre où est détenu Moussa Koné et où un sans-papiers kurde s'est immolé. Les enquêteurs arrêtent un militant d'extrême gauche, appelé Christophe Vasseur. Grâce à cette interpellation, ils localisent un squat qui pourrait peut-être les mettre sur les traces des apprentis terroristes...

Le capitaine Laure Berthaud s'inquiète pour sa carrière. La jeune femme est toujours soupçonnée d'homicide dans l'affaire du « boucher de la Villette » et elle pourrait être remplacée en tant que chef de groupe par son collègue Gilou. Son avocat et ami, Pierre Clément, fait son possible pour que Laure ne soit pas inquiétée. Pendant ce temps, ce dernier va se rapprocher de son associée Joséphine Karlsson à l'occasion d'un mariage qui vire au psychodrame. Quant aux policiers, ils mettent sur écoute les camarades du jeune homme tué et déchiqueté par une bombe artisanale. Le groupe projette de s'attaquer à la préfecture où sont consignés les dossiers de plusieurs sans-papiers...

Tous les collègues du lieutenant Fromentin sont inquiets. Il a été grièvement blessé lors d'une intervention ayant permis l'arrestation de braqueurs. De son côté, le juge Roban réalise, avec stupéfaction, qu'une ancienne affaire de viol pourrait avoir été instruite à charge contre l'accusé. Comment expliquer cette situation improbable ? Roban se retrouve alors en porte-à-faux entre sa conscience et sa hiérarchie. Parallèlement, Joséphine Karlsson comprend qu'elle est maintenant surveillée nuit et jour par les RG. Elle est soupçonnée d'entretenir des relations troubles avec la mouvance d'extrême gauche qui occupait le squat. En procédant à l'autopsie du Kurde qui s'est immolé, la DPJ découvre que l'homme pourrait être mêlé à un trafic d'armes..

Pierre Clément est mêlé contre sa volonté à un assassinat orchestré par un chef de la pègre qu'il a régulièrement défendu. Joséphine Karlsson continue à fréquenter les mouvances radicales d'extrême gauche malgré un projet d'enlèvement. Le lieutenant Escoffier est, quant à lui, contraint de fournir une arme de service aux frères Sarhaoui. Cet acte fait ressurgir son passé de ripou. Un terrible règlement de comptes en banlieue accélère les choses dans l'affaire du trafic d'armes organisé par les Kurdes. La DPJ décide de lancer une intervention...Joséphine en fréquentant les mouvances radicales d'extrême gauche qui projettent d'enlever le directeur du bureau des affaires immobilières belge. Pierre en étant mêlé contre sa volonté à un assassinat orchestré par un chef de la pègre qu'il défend. Le lieutenant Escoffier est lui contraint de fournir une arme de service aux frères Sarhaoui. Cet acte fait resurgir son passé de ripou.

Le juge Roban apprend qu'une des victimes de l'affaire de viol vient d'être retrouvée morte. Selon les premiers éléments de l'enquête, la malheureuse se serait suicidée. Roban va-t-il pouvoir garder la responsabilité de ce dossier ? Face à l'émoi suscité, sa hiérarchie ne lui accorde aucun soutien. De son côté, Gilou comprend que son indic été assassiné par les frères Sarhaoui. Le lieutenant est désormais sous la coupe de ces malfaiteurs, qui lui font subir un chantage : soit il obtient toutes les autorisations nécessaires pour le night-club tenu par les Sarhaoui, soit ces derniers mettront ce meurtre sur son dos. Pendant ce temps, le démantèlement des réseaux kurdes qui sont à l'origine d'un important trafic d'armes de guerre se poursuit. Encore fragile, Fromentin se montre incapable d'y participer...

A la DPJ, Laure Berthaud apprend qu'un ancien amour a été promu au grade de capitaine. Une fois en poste, il annonce qu'il a l'intention de reprendre en main l'enquête sur le trafic d'armes en provenance du Kurdistan. Mais les preuves rassemblées demeurent insuffisantes pour neutraliser les militants du PKK qui agissent en France. De son côté, le juge Roban est continuellement dans le collimateur de sa hiérarchie, depuis le suicide d'une des victimes de viol. La greffière avec laquelle il travaille est l'objet de manoeuvres afin qu'elle accepte une mutation, du fait de la mise en cause de Garnier dans l'affaire Yvan Raulic. Pour rétablir la vérité, le magistrat essaie de reprendre lui-même l'enquête à zéro...

Après avoir frôlé la mort lors d'une intervention, le lieutenant Fromentin est décoré de l'ordre du Mérite. Cette distinction le pousse à avouer son trauma aux membres de son équipe. Après l'exécution d'un témoin clé, la DPJ localise la piste du trafic d'armes dans une cité. Soupçonnée d'avoir aidé à évacuer un squat de sans-papiers et de militants d'ultra-gauche, maître Joséphine Karlsson est mise en examen pour entrave à la justice. Son associé et ami Pierre Clément la défend, mais après ce dernier coup de main, il ne veut plus rien à voir avec elle...

L'intervention de la DPJ dans le squat occupé par l'ultra-gauche se solde par un fiasco : un jeune militant de la mouvance ayant conçu la bombe artisanale est plongé dans le coma, et Thomas, le leader de la bande, s'est échappé. Joséphine Karlsson offre gracieusement ses services aux collectifs de sans-papiers. Le Conseil supérieur de la magistrature a reconnu le juge Roban coupable des faits qui lui sont reprochés, mais ce dernier veut désormais porter un recours devant le Conseil d'Etat. De son côté, Laure Berthaud se rapproche dangereusement de son ex-amour, Sami...

Les policiers interpellent avec difficulté un homme lié au meurtre de Cetin. Puis, ils parviennent à accumuler les preuves contre le clan Ozbek. Ils découvrent que Thomas Riffaut a acheté des explosifs mais ignorent que ce dernier prévoit de les utiliser contre eux. Roban fait appel de la décision du Conseil Supérieur de la Magistrature devant le Conseil d’Etat. Joséphine reprend la défense de sans-papiers qui ont occupé leur usine. Mais depuis qu’elle sait qu’elle a perdu Pierre, elle doute d’elle-même. Son client étant devenu ingérable, Pierre souhaite maintenant s’en débarrasser.

Le clan Ozbek est démantelé. Mais une course contre la montre s’engage entre les policiers et Thomas Riffaut, qui cherche à faire exploser une bombe au sein de la DPJ. Roban a gagné, la Justice a enfin fini par lui donner raison : il peut envisager un rebond dans sa carrière. Tandis que Pierre se pose des questions sur son avenir professionnel, Joséphine découvre une véritable solidarité auprès des sans-papiers qu’elle a défendus et qui lui remontent le moral. Chacun des deux avocats peut ainsi repartir vers une nouvelle vie...