Le Petit Nicolas

Tonton Eugène est invité à dîner chez Nicolas et ses parents. Comme toujours lorsqu’ils se retrouvent, lui et son frère, le père de Nicolas, ils n’arrêtent pas les blagues… pour la plus grande joie de Nicolas et un peu moins pour sa mère même si, malgré tout, celle-ci se montre assez conciliante face à ces deux grands enfants ! Avant de partir, Tonton Eugène offre un faux nez en carton à Nicolas, qui a hâte de le montrer à ses copains. Il propose aussi à son neveu de venir le chercher à la sortie de l’école le lendemain…
Tonton Eugène initie les enfants à une série de blagues dont il a le secret.

Aujourd’hui, Nicolas et Alceste décident de faire l’école buissonnière ! Ils pensent qu’ils vont bien rigoler, alors que leurs copains, eux, seront obligés de suivre la leçon d’arithmétique prévue ce jour par la maîtresse…
Au début, dans la rue, ils éprouvent un grand sentiment de liberté. Pour s’amuser, ils vont chez monsieur Escarbille parce que dans sa boutique il y a toujours plein d’objets terribles. Mais rapidement, le commerçant est exaspéré de les voir toucher à tout sans rien acheter, et s’étonne qu’ils ne soient pas à l’école à cette heure-ci. Coupables, Nicolas et Alceste préfèrent s’enfuir. Mais dans le quartier, ils aperçoivent le père de Rufus, l’agent de police, qui fait sa ronde.

Avec son argent de poche, Nicolas s’achète une trompette chez monsieur Escarbille (après l’avoir essayée et avoir bien cassé les oreilles du commerçant !). Lorsqu’il rentre chez lui, il s’empresse de souffler dedans pour montrer à ses parents à quel point elle est chouette. Evidemment, ça fait des histoires ! Nicolas est prié d’aller jouer dehors. Mais dans le jardin, ce sont maintenant les voisins qui rouspètent à cause du bruit. Comme ses parents menacent de lui confisquer son instrument, Nicolas décide d’aller exercer ses talents de mélomane au terrain vague, tout en regrettant d’avoir un jouet et de ne pas pouvoir y jouer comme il veut…

Prêt pour la sieste dominicale dans son jardin, le père de Nicolas voit Clotaire et Alceste rejoindre Nicolas, les bras chargés de petits soldats. Nicolas installe une boîte en carton censé être un château à assiéger. Pour le père, sans entrée, ça ne fait pas vraiment château. Le papa de Nicolas leur en découper une. Les enfants sont ravis. Nicolas est fier de lui.
Une entrée, c’est bien. Mais un château sans tours, ce n’est pas vraiment un château, pense Alceste. Un peu vexé, le père reprend son bricolage. C’est une affaire de cinq minutes… qui va durer bien plus longtemps.

Les garçons se passionnent pour une course d’athlétisme à la radio. Alors, ils décident eux aussi de jouer aux athlètes. Pour faire plus vrai, Nicolas propose que le gagnant remporte une médaille. Il en trouve une en fouillant dans le vieux carton qui contient les vieux trophées de son père…
Au terrain vague, Nicolas et ses copains imaginent une série d’épreuves… Et à la fin, c’est Geoffroy qui arrive premier et gagne la médaille. Mais lorsque Nicolas lui demande de la lui rendre afin qu’il la remette dans le carton de son père, Geoffroy refuse catégoriquement ! C’est vrai quoi à la fin, il a gagné, oui ou non ?

Sur le chemin de l’école, Nicolas, Alceste et Clotaire trouvent un porte-monnaie avec un peu d’argent dedans. Les trois copains imaginent déjà comment ils vont pouvoir dépenser ce petit trésor. Mais à l’école, Rufus prétend que ce serait du vol puisque l’argent ne leur appartient pas. Ce fils de policier leur explique qu’ils risquent d’aller en prison si jamais on les prend avec le porte-monnaie et l’argent ! Effrayés, Nicolas, Alceste et Clotaire décident de s’en débarrasser. Tant pis pour l’argent !

Geoffroy ramène des patins à roulettes à l’école, le dernier cadeau de son père. Bien évidemment, il devient l’attraction de la cour de récré : on a les copains qui veulent les essayer, Geoffroy qui refuse, puis finit par céder, Eudes qui n’y arrive pas et qui se vexe… Et comme le ton monte, le Bouillon intervient, confisque les patins avant que Nicolas n’ait eu de le temps de les essayer, et donne des lignes à Geoffroy qui proteste trop. Ensuite, dans l’intimité de son bureau, le surveillant se laisse tenter à son tour par les patins, les chausse puis chute lourdement lorsque le directeur le surprend avec. Ça lui vaudra de boiter tout le reste de la journée !
A la sortie de l’école, Geoffroy récupère ses patins. Evidemment, maintenant il refuse de les prêter. Mais comme Nicolas et Clotaire insistent, Geoffroy finit par dire oui… mais à une seule condition : avant de les leur prêter, Nicolas et Clotaire devront rédiger à sa place les deux cents lignes que le Bouillon lui a données comme punition à faire pour demain ! Cent lignes chacun. D’habitude, c’est Albert qui s’en charge, mais ce soir le chauffeur n’aura pas le temps…

Monsieur Blédurt propose à Nicolas de le filmer avec sa toute nouvelle caméra, son but étant de faire un petit film avec pour thème les pirates. Et tandis que Nicolas et tous ses amis viennent avec lui, son papa se contente d'agacer son voisin préféré.

La mère de Nicolas demande à son fils d’aller chez Monsieur Compani pour acheter deux boites de petits pois, un paquet de café et deux kilos de farine, comme la semaine dernière. Elle lui recommande de se dépêcher et de ne pas trainer en route. L’argent au fond de la poche, Nicolas part fièrement chez l’épicier pour remplir cette mission de confiance.
En chemin, il croise Clotaire qui veut essayer son nouveau vélo sur le parking du cinéma. Il l’accompagne en se répétant à haute voix la liste des commissions pour ne rien oublier. Sur le parking, les enfants tombent sur le Bouillon qui se démène avec son cric pour changer une roue de sa voiture. Leur présence et surtout les conseils dont ils l’abreuvent le conduisent à s’énerver et finalement à les chasser !... Ce qui rappelle à Nicolas qu’il a des courses à faire. Il décide de couper par le terrain vague et là… tombe dans une embuscade tendue par Eudes, Rufus, Alceste et Geoffroy qui jouent aux indiens ! Le voilà saucissonné à un arbre en attendant qu’ils reviennent de la chasse aux bisons ! Nicolas parvient, au terme d’un éprouvant marchandage, à soudoyer Alceste pour qu’il le libère. Mais attention, Alceste tient à l’accompagner chez Compani pour qu’il lui achète les bonbons promis !
Arrivé chez l’épicier, Nicolas s’aperçoit désespéré qu’il ne se rappelle plus de ce qu’il devait acheter...

Nicolas observe Marie-Edwige qui, dans son jardin, lui montre comme elle sait bien danser. Elle enchaine entrechats, arabesques et pointes avec grâce en s’imaginant danser dans les plus grands théâtres. Nicolas est sous le charme. Quand il sera grand, il se mariera avec elle et lui apportera tous les soirs des fleurs lorsqu’elle sortira de scène ! Marie-Edwige lui propose de jouer ensemble. Nicolas accepte, mais se retrouve à jouer au Papa et à la Maman avec une poupée ! Et le jeu déroute rapidement Nicolas qui se retrouve pris dans un simulacre de scène de ménage. Nicolas se rebiffe. Et son père l’encourage en rigolant à ne pas se laisser faire parce que, dit-il, ce sont toutes les mêmes ! Il est immédiatement rappelé à l’ordre par sa femme…
C’est alors que les copains débarquent pour aller jouer au foot. Nicolas hésite. Alors Marie-Edwige lui fait une scène, l’accusant de toujours privilégier ses copains et pas assez sa « femme » ! Entendant ça, Eudes se moque de Nicolas en lui disant qu’il est amoureux. Nicolas dément fermement et décide d’aller jouer avec eux, malgré les protestations de Marie-Edwige.
Mais plus tard, Nicolas culpabilise en voyant Marie-Edwige lui faire la tête. Surtout lorsqu’il la voit à nouveau faire ses entrechats… Alors Marie-Edwige accepte de lui redonner une chance. Nicolas se réjouit, il fera tout ce qu’elle voudra ! Marie-Edwige le prend donc au mot : elle lui propose de passer un peu plus de temps avec leur « fille »... Leur fille ?

Alceste s’emporte contre le Bouillon qui marche accidentellement sur sa tartine. Il est renvoyé de l’école pour insolence. Nicolas et ses copains, trouvant la sanction sévère, décident d’aller plaider sa cause auprès de monsieur le directeur et du Bouillon. Grâce à leurs efforts, ils réussissent à le faire réintégrer à l’école.
Mais Alceste tire une leçon de cette expérience malheureuse. Constatant que la majorité de ses problèmes viennent généralement de son goût prononcé pour tout ce qui se mange, il décide de changer ses habitudes alimentaires : il ne grignotera plus en dehors des repas, il ne se resservira plus pendant le dîner et ne fera plus de comédie pour avoir un autre dessert ! Comme Alceste sait que ce sera dur, il demande le concours de ses copains pour l’aider à tenir. Et effectivement, ça le rend dingue !

La mère de Nicolas vient d'avoir son permis de conduire. Nicolas trouve ça chouette, mais son père est un peu nerveux à l'idée de laisser la voiture à sa femme.
Alors, c'est avec inquiétude que le lendemain il les regarde partir au supermarché. Mais ce qu'il ignore, c'est que le périple de Nicolas et de sa mère n'ira pas plus loin que la boulangerie ! A cause de Nicolas d'abord, qui laisse tomber les clés de la voiture dans le caniveau après une courte halte dans le quartier, et ensuite à cause d'une bosse découverte sur l'aile de la voiture, obligeant la mère de Nicolas d'amener la voiture au garage.
Tous ces contretemps ne leur laisse finalement plus le temps d'aller au supermarché. Mais Nicolas et sa mère font comme s'ils s'y étaient vraiment rendus pour sauver les apparences et tranquilliser le père de Nicolas. Mais Nicolas doit sauver leur secret quand son père se met en tête de décharger les courses... Et au fait, finalement, est-ce vraiment la mère de Nicolas qui avait éraflé la voiture ?