Le Petit Nicolas

Le Bouillon malade, monsieur le directeur présente à Nicolas et ses copains celui qui le remplacera pendant quelques jours : monsieur Mouchabière. Les garçons testent aussitôt l’autorité du jeune surveillant et se rendent rapidement à l’évidence que ce dernier, peu aguerri, a du mal à sévir et manque même de crédibilité lorsqu’il leur demande de bien le regarder dans les yeux ! Nicolas et les autres en profitent donc.
Pendant la récré, Nicolas shoote un peu trop fort dans le ballon qu’il expédie dans la rue. Poussé par Geoffroy, le propriétaire du ballon, Nicolas va le chercher malgré l’interdiction de sortir dans la rue pendant la récré. Accompagné par Alceste qui projette de faire un crochet par la boulangerie, Nicolas se glisse discrètement dehors tandis que leurs copains font diversion auprès du jeune surveillant. Mais dans la rue, Nicolas et Alceste tardent à retrouver le ballon, et le directeur demande à Mouchabière de sonner la fin de la récré. Le chef de l’établissement remarque aussi que le portail est entrouvert et va le fermer à clé ! Tandis que leurs copains remontent en classe, inquiets pour eux, Nicolas et Alceste se cachent pour ne pas être surpris dehors. Mais ils sont bien embêtés, se demandant quoi faire maintenant ! En classe, Eudes explique leur absence à la maîtresse en prétendant qu’ils sont à l’infirmerie…
Mouchabière finit par apprendre la petite escapade de Nicolas et d’Alceste, à qui il fait la leçon. Mais pour éviter des ennuis aux enfants – ainsi qu’à lui-même –, le jeune surveillant se débrouille pour récupérer la clé que le directeur a gardée avec lui, prenant même le risque que le chef de l’établissement trouve son comportement étrange ! Finalement tirés d’affaire, Nicolas et Alceste, avec leurs copains, décident de témoigner leur reconnaissance à Mouchabière quand le Bouillon, bien qu’encore malade, revient prendre sa place à la demande du directeur qui n’est pas convaincu par l’autorité du jeune surveillant. Les enfants exagèrent la soumission à chacun des commandements de Mouchabière, marchant au pas et faisant le silence dans les rangs. Le directeur est surpris, et le Bouillon bien content de pouvoir retourner terminer sa convalescence tranquillement !

Geoffroy, qui a un papa très riche, apporte une petite roulette à l’école, qui ressemble à celles qui ornent d’habitude les tables des casinos. Après s’être chamaillés au sujet des règles, Nicolas et ses copains commencent une partie. Et Nicolas gagne ! Il rafle les mises de ses copains, dont le pain au chocolat d’Alceste qui, du coup, trouve ce jeu idiot. Mais le Bouillon vient vite mettre fin à ce « tripot » improvisé en exagérant les chemins de perdition auxquels conduisent les jeux de hasard. Les enfants se donnent alors rendez-vous au terrain vague pour continuer la partie. Nicolas exulte : ce jeu est terrible !
Mais au terrain vague, rien ne va plus. Nicolas perd ce qu’il avait misé, c’est-à-dire des jouets, des billes, un stylo et une gomme ! Bien décidé à se refaire, il prend alors le risque de jouer le billet que lui a donné sa mère pour aller faire une course chez le boucher. Mais c’est Eudes qui l’emporte ! Nicolas est dépité et n’ose pas rentrer chez lui. Quand finalement ses parents apprennent la vérité, Nicolas se fait gronder et le père de Nicolas décide d’aller voir le père d’Eudes pour récupérer SON argent ! Mais le père d’Eudes ne l’entend pas ainsi. Selon lui, son fils a gagné « à la loyale », alors pas question de rendre le billet ! S’il le veut, le père de Nicolas doit le gagner à la roulette ! Au pied du mur, le père de Nicolas joue… et perd sa mise ! Certain que la chance va tourner, il mise à nouveau… et cette fois perd sa montre ! Furieux, le père de Nicolas se fâche en traitant le père d’Eudes de voleur. Le ton monte et les deux papas sont emmenés au commissariat par le père de Rufus qui leur reproche leur immoralité pour l’exemple déplorable donné aux enfants en succombant ainsi aux jeux de hasard !
Le lendemain, à l’école, Eudes exhibe fièrement à son poignet la montre du père de Nicolas que son père a gagné la veille. Comme Nicolas veut absolument la récupérer, Eudes accepte finalement de la rejouer à la roulette. Avec la complicité de Geoffroy, Nicolas triche et gagne ! Eudes n’est pas content, le ton monte, le Bouillon intervient, les punit, puis confisque la roulette et la montre. Le soir, le père de Nicolas vient récupérer sa montre, somme toute satisfait que tout ça ce soit arrangé. Nicolas est bien d’accord, il lui explique qu’il a bien compris que le hasard, ça ne vaut rien, il vaut mieux tricher ! Son père soupire, médusé…

Le père de Nicolas et Blédurt trouvent qu’ils ont pris un peu de « brioche » à force de se laisser aller. Ils se mettent d’accord pour aller courir dans les bois le lendemain. Malgré leur peur qu’il ne puisse pas suivre leur train « d’enfer », les deux hommes acceptent que Nicolas les accompagne. Le lendemain matin, Nicolas est le premier levé et toujours enthousiaste à l’idée d’aller faire un petit footing dans les bois. Mais ce n’est plus tellement le cas de son père et de Blédurt… qui tardent à se mettre en route ! En les attendant, Nicolas propose à Marie-Edwige, sa voisine, de venir aussi, ce qu’elle accepte bien volontiers.
Sur le chemin, le père de Nicolas et Blédurt décident de faire une petite halte à la boulangerie pour acheter des viennoiseries qu’ils dégusteront après avoir fait du sport. Ce sera leur récompense ! Arrivés à l’orée d’un petit bois, les enfants partent tout de suite en courant. Le père de Nicolas et Blédurt ont du mal à se motiver. Pour commencer, ils décident de faire des étirements ! Après quelques mouvements qui les laissent proches du lumbago, le père de Nicolas et Blédurt ont la fringale. Comme ils pensent que ce n’est pas prudent de courir le ventre vide, ils s’installent sur un banc pour commencer les viennoiseries… Pendant ce temps, Nicolas et Marie-Edwige se lancent des défis pour savoir lequel des deux présente le plus d’aptitudes sportives. Aussi tricheur l’un que l’autre, ils enchainent les épreuves quand ils découvrent un œuf tombé de son nid ! Les voilà obligés de s’entendre pour le remettre dans le nid qui se trouve en haut d’un arbre. Ce qui n’est pas une mince affaire !
Assis sur leur banc, le père de Nicolas et Blédurt, trouvant le fond de l’air un peu frais, décident au bout d’un moment qu’il est temps de rentrer. Ils battent le rappel des enfants qui arrivent en courant. Sur le chemin du retour, Nicolas et Marie-Edwige s’endorment l’un sur l’autre, épuisés. Blédurt, lui, se lèche les babines en imaginant le repas qui les attend… sans oublier la sieste réparatrice qu’ils ne vont pas se gêner de faire. Le père de Nicolas rigole. C’est vrai que c’est fatigant, mais ça fait un bien énorme de faire du sport ! Ils vont tâcher de recommencer dimanche prochain…

Nicolas et ses parents préparent la soirée de Noël, que Mémé et les Blédurt passeront aussi avec eux. Le père de Nicolas ramène un sapin misérable à la maison, n’ayant pas eu trop le choix. Ça provoque aussitôt les sarcasmes de Blédurt et une grosse dispute entre les deux hommes qui, du coup, ne veulent plus passer Noël ensemble ! Le père de Nicolas, contrarié, défend son sapin, affirmant qu’une fois habillé de boules et de guirlandes, il fera très bien l’affaire ! Sauf que le père de Nicolas n’a pas trop le temps de le décorer, vu qu’avec sa femme il doit aller chercher Mémé et faire des courses pour le dîner.
Après leur départ, Nicolas demande à Alceste et Louisette de l’aider à installer les décorations de Noël pour faire une surprise à ses parents. Et comme ça, Mémé ne critiquera pas le sapin de son père… comme l’an dernier ! Les copains se mettent au travail avec enthousiasme mais enchaînent rapidement les bêtises : ils brisent des boules de Noël, trouent le mur en accrochant les guirlandes, renversent le sapin, goûtent la bûche, et emmêlent la guirlande lumineuse… Ne pouvant pas réparer tous les dégâts commis, ils s’arrangent alors pour les camoufler comme ils peuvent ! Et puis, quand ils font sauter les plombs en branchant la guirlande lumineuse, Nicolas va demander de l’aide à monsieur Blédurt pour les réparer. C’est en la présence de ce dernier qu’Alceste tombe de l’escabeau, se rattrape aux frêles branches du sapin et brise ce dernier en deux ! Nicolas est catastrophé, anticipant déjà la réaction de son père et craignant d’être privé de Noël ! Pour arranger la situation, Blédurt propose alors de remplacer le sapin par le sien.
Quand les parents rentrent à la maison avec Mémé, ils ont l’agréable surprise de découvrir les décorations. Pour une fois, même Mémé trouve le sapin très bien ! Le père de Nicolas fanfaronne aussitôt auprès de Blédurt : il lui avait bien dit que SON sapin serait magnifique une fois décoré ! Blédurt, complice de Nicolas, ne lui révèle pas la vérité. Au contraire, il abonde dans le sens du père de Nicolas, feignant de reconnaître ses torts ! Du coup, ces deux là se réconcilient. Et le repas de Noël se présente sous de meilleurs auspices, même si Mémé critique la taille de la bûche de la mère de Nicolas. Cette dernière est surprise, elle était pourtant sûre qu’elle était plus grande…

La famille de Nicolas se retrouve pour le diner de Noël. Il y a les parents de Nicolas, Mémé, Tonton Eugène, les Blédurt et ses cousins, les jumeaux Roch et Lambert , qui dormiront à la maison ce soir. Les adultes n'arrivent jamais à faire la différence entre Roch et Lambert, ce que Nicolas ne comprend pas. C'est facile pourtant ! D'ailleurs, Roch et Lambert en profitent pour tromper les adultes parfois. Aussi, ils se chamaillent tout le temps et font plein de bêtises.
Comme les enfants, Roch, Lambert et Nicolas, multiplient les catastrophes, le père de Nicolas se fâche et les prévient que s'ils ne sont pas sages le Père Noël les privera de cadeaux ! Roch annonce qu'il sait comment faire pour se rattraper, il suffit d'être sympa avec le Père Noël. Comment ça ?… s'étonne Nicolas. Les deux jumeaux lui apprennent alors qu'ils savent qui est le Père Noël, ils l'ont vu l'année dernière mettre les cadeaux au pied du sapin : c'est Tonton Eugène ! Nicolas est perplexe. C'est vrai que Tonton Eugène est chouette, mais il a du mal à y croire. Et puis d'ailleurs, s'il est vraiment le Père Noël, où sont les cadeaux ? Roch pense qu'il a dû les cacher quelque part dans la maison, en attendant le bon moment... Les enfants s'intéressent alors au bureau, que le père de Nicolas a fermé à clé pour pas que les enfants aillent jouer dedans. Roch et Lambert veulent jeter un œil à l'intérieur.
Les trois jeunes garçons trouvent le moyen d'ouvrir la porte et tombent sur des cadeaux ! Tonton Eugène est peut-être vraiment le Père Noël! Les enfants sont époustouflés. Nicolas les presse de sortir de la pièce avant que son père ne les voit, mais Roch, puis Lambert sont impatients de découvrir ce que le Père Noël leur apporte. Nicolas résiste mais finit par se laisser tenter aussi. Lambert trouve des patins et les essaye, mais tombe, ce qui alerte le père de Nicolas qui s'amène. Les enfants remettent vite les cadeaux en place, avant de sortir et de refermer la porte.

Une violente tempête a soufflé la cabane du terrain vague, qui a fini par s’écrouler ! Nicolas et ses copains sont déçus. Ils savent qu’ils vont avoir besoin de l’aide d’adultes pour la reconstruire, comme ce fut le cas pour la fabriquer la première fois. Geoffroy propose immédiatement de demander à Albert, le chauffeur de son père, puisqu’il est à côté. Mais les copains déchantent vite quand leur camarade commence à revendiquer la propriété de la cabane en échange du coup de main de son chauffeur. Nicolas et ses copains préfèrent donc renoncer à l’aide d’Albert. Chacun propose alors son propre père, mais les autres ne sont jamais d’accords, craignant qu’une fois de plus l’un d’eux agisse comme Geoffroy. Non, la cabane doit être celle de toute la bande ! Alors, après discussion, Nicolas et ses copains décident de la reconstruire eux-mêmes !
Mais c’est loin d’être aussi simple et les dissensions apparaissent très vite. Nicolas et ses copains n’arrivent pas à se mettre d’accords sur la méthode, ni sur la manière de rassembler les différents éléments de l’ancienne cabane qui ressemblent désormais à un gros puzzle à reconstituer ! Et comme chacun veut diriger la manœuvre, ça se termine comme toujours dans la cacophonie ! Et le chantier de la cabane reste au point mort… A l’école, Nicolas a l’idée de demander l’assistance de Monsieur Mouchabière, le nouveau surveillant, qui est moins sévère que le Bouillon. Comme ça, la cabane restera bien la cabane de toute la bande, et n’appartiendra à personne en particulier. Le surveillant accepte. De son côté, le Bouillon est vexé en apprenant que les enfants ne l’ont pas sollicité. Alors, après l’école, il fait mine de passer par hasard par le terrain vague pour que les enfants aient l’idée de lui demander son aide ! Mais la reconstruction est loin d’être une partie de plaisir pour les deux surveillants. Surtout que Nicolas et ses copains, très exigeants, les abreuvent de conseils et de directives. C’est le monde à l’envers ! Saoulés, le Bouillon et Monsieur Mouchabière parviennent malgré tout à terminer la cabane.
Le lendemain, alors que les enfants jouent au foot dans la cour sous l’œil bienveillant du Bouillon, un shoot terrible casse un carreau de son cabanon. Le surveillant devient tout rouge en réclamant le responsable. Comme il les a aidés à réparer leur cabane, Nicolas propose innocemment au Bouillon de l’aider à réparer la « sienne », s’il veut !

Pour récompenser les élèves dont les résultats à la récente composition d’histoire sont en progrès, le directeur propose d’envoyer les enfants en sortie à la campagne. Cette nouvelle enthousiasme aussitôt Nicolas et ses copains !
Mais cette sortie n’est pas de tout repos, surtout pour le Bouillon et la maîtresse qui encadrent les enfants ! Entre les retards des uns et les disputes des autres pour prendre place dans le car, le départ est laborieux. Ensuite, la découverte de la nature par les enfants, tout excités par cette sortie qui les change de l’école, se finit en catastrophe, comme d’habitude ! En effet, Nicolas, Alceste, Clotaire et Eudes font tomber leur frisbee au milieu d’un pré dans lequel se trouve une vache. Mais les enfants ont un doute : c’est une vache… ou un taureau ? Du coup, aller récupérer leur jouet devient une aventure ! Et à cause des enfants, la vache s’échappe de son pré. Le Bouillon finit par intervenir. Et c’est lui qui subit les remontrances du propriétaire de la vache que le surveillant tentait vainement de reconduire dans son pré, alors que les enfants sont déjà partis jouer ailleurs avec leur frisbee !
Puis Nicolas et ses copains tombent sur un nid d’abeilles dans le petit bois. Comme Alceste aimerait bien goûter le miel, les enfants entreprennent prudemment d’en récupérer à l’aide d’un petit bâton. Le Bouillon arrive quand le nid tombe. Il est alors la principale victime de la colère des abeilles ! Nicolas, Alceste, Clotaire et Eudes finissent au piquet, chacun devant arbre, contrariés : c’est pas la peine d’aller à la campagne, si c’est pour faire comme à l’école !

Nicolas a perdu une dent. Ses parents, amusés, l’invitent à la mettre sous son oreiller, ce soir, pour que la « petite souris » la lui échange contre une pièce. Et c’est ce qui se produit (avec un léger retard parce que le père de Nicolas avait oublié). Plus tard, à l’école, Nicolas est fier de montrer à ses copains le trou laissé par sa dent perdue et la pièce gagnée. Avec cet argent, Alceste lui propose d’aller à la boulangerie acheter une gourmandise qu’ils se partageraient tous les deux. Mais Nicolas refuse, parce que c’était sa dent à lui ! Les deux copains se disputent et se font punir par le Bouillon. Comme d’autres évènements viennent contrarier Nicolas, ce dernier finit par croire que la malchance s’est abattue sur lui depuis qu’il a perdu sa dent. C’est Clotaire qui lui met cette idée en tête, en lui expliquant que sa propre maladresse notoire et ses mauvaises notes à l’école datent du jour où lui aussi a perdu la même incisive !
Du coup, Nicolas veut récupérer sa dent ! En rentrant de l’école, il fouille toute la maison à sa recherche (provoquant au passage une bêtise qui le conforte dans sa superstition), et finit par la retrouver dans un tiroir de la chambre de ses parents, tout heureux ! Cette fois, ça y est, il en est convaincu, le mauvais sort ne s’acharnera plus sur lui… C’est confiant qu’il retourne à l’école l’après-midi, en ayant fait l’impasse sur la révision de la poésie qu’il devait apprendre, certain que la maîtresse ne l’interrogera pas, ce qui ne serait pas de chance. Mais évidemment, c’est sur lui que ça tombe ! Et Nicolas écope d’un zéro.
Finalement convaincu que ces histoires de superstitions sont des idioties, Nicolas s’apprête à se débarrasser de sa dent. Mais en la voyant, ses parents croient qu’il en a perdue une autre et lui conseillent de la mettre également sous son oreiller ce soir, pour la « petite souris » ! Pour se réconcilier avec son copain Alceste, Nicolas préfère la lui donner pour qu’il la mette lui-même sous son oreiller et profite de la petite pièce !

Emmenée par la maîtresse et le Bouillon, la classe de Nicolas est à la campagne pour une sortie pédagogique, et s’apprête à passer la nuit sous des petites tentes. Pour le montage de ces dernières, c’est le Bouillon qui est à la manœuvre. Mais les difficultés apparaissent vite et les nerfs du surveillant sont mis à rude épreuve par Nicolas et ses copains ! Ensuite, les enfants doivent dormir à deux par tente. Mais Nicolas, Clotaire, Alceste, Geoffroy, Rufus et Eudes n’ont pas vraiment l’intention de dormir ! Excités par cette aventure, ils projettent même de se rejoindre sous une même tente une fois les adultes endormis. Mais traverser le campement dans le noir, avec le risque de se faire surprendre par le Bouillon ou la maîtresse, n’est pas aisé… surtout quand la maladresse de Clotaire réveille le Bouillon ! Nicolas, Clotaire, Rufus et Geoffroy parviennent néanmoins à se faufiler jusqu’à la tente d’Eudes et Alceste. Fier d’avoir bravé ces « dangers » pour les rejoindre, Nicolas met d’ailleurs Eudes au défi de faire de même.
Sûr de lui, Eudes relève le gant et fanfaronne : non seulement, il n’a pas peur de se promener la nuit, ni de réveiller le Bouillon, mais en plus il parie qu’il va aller jusqu’à un arbre en lisière de clairière pour y graver son nom ! Enthousiasmés par l’idée, les autres décident de l’accompagner pour faire de même. Regroupés autour de Geoffroy qui balaye la pénombre de sa lampe de poche, ils arrivent jusqu’à l’arbre malgré les cris d’animaux nocturnes et les ronces qui les agrippent ! Mais entre la lampe qui tombe en panne de piles et le Bouillon réveillé par les ronflements de la maitresse, pas facile de retourner se coucher ! Surtout que le surveillant, insomniaque, ne semble pas décidé à regagner sa tente… Il faut dire qu’Agnan, effrayé par cette expérience nocturne nouvelle, alerte le Bouillon au moindre bruit suspect ! Comme Nicolas et les autres commencent à avoir froid et sommeil, ils décident d’éloigner le surveillant en jetant une pierre au loin, mais en vain.
Ils n’ont alors pas d’autres choix que de faire le tour de la clairière, dans le noir, pour se glisser en douce sous leurs tentes. Les bruits et les ombres transforment vite leur courte promenade au clair de lune en aventure. Enfin arrivés, Nicolas et Clotaire, se glissent sous leurs couvertures. Ils l’ont échappé belle ! Mais au moment de sombrer dans le sommeil, le Bouillon fait irruption au milieu d’eux en leur demandant, avec des grands yeux ronds, ce qu’ils fabriquent dans sa tente !

Nicolas, Louisette et Alceste chahutent dans le jardin, en l’absence des parents de Nicolas. Mais par inadvertance, Nicolas expédie une boule puante chez les Blédurt. Catastrophés, ils se cachent à temps pour ne pas être vus par le voisin. Quand les parents de Nicolas rentrent, ils sentent aussitôt l’odeur nauséabonde qui se dégage de la maison d’à côté. Comme le père de Nicolas fait une réflexion à Blédurt, celui-ci s’énerve et le ton monte rapidement entre les deux hommes. Ils se quittent fâchés, comme souvent. Du coup, Nicolas est un peu embêté…
Avec sa mère, il œuvre alors à leur réconciliation. Les Blédurt finissent par venir boire le café à la maison, et les tensions par s’apaiser. Nicolas est ravi, d’autant qu’en venant monsieur Blédurt leur a offert une boîte de bonbons, en signe de bonne volonté. Quand, plus tard, il en parle à son copain Alceste, ce dernier s’empresse de venir les goûter. Avant de s’absenter de la maison, la mère de Nicolas les autorise à prendre un bonbon chacun, mais pas plus. Mais dès qu’elle s’en va, Alceste ne peut s’empêcher d’aller se servir. Nicolas s’énerve en découvrant qu’il a quasiment fini la boîte à lui tout seul ! Il craint d’être puni par sa mère. Alors Alceste a beau être désolé, Nicolas lui en veut. Les deux garçons se séparent, fâchés. Leurs copains sont étonnés de voir qu’ils ne se parlent plus.
C’est Louisette qui réussit à les réconcilier. Alceste, qui veut se faire pardonner, propose à Nicolas de remplacer les bonbons qu’il a mangés par des petits bonbons achetés chez Compani. Il suffit juste de les envelopper dans les papiers vides des bonbons d’origine. Nicolas et Alceste s’empressent ainsi de camoufler la bêtise de ce dernier, mais constatent vite qu’il leur manque des bonbons à mettre dans les papiers vides. Alors, pour éviter que la mère de Nicolas ne se doute qu’ils les ont mangés, Nicolas et Alceste les remplacent en urgence par ce qu’ils trouvent : des olives ! Le soir, le père de Nicolas n’a pas de chance et tombe sur l’une d’elles. Comme il la croque en imaginant déguster un bonbon, et manque de se casser une dent sur le noyau, il croit tout de suite à une mauvaise blague et à une provocation sournoise de son voisin ! Du coup, il expédie la boîte dans le jardin des Blédurt et les deux hommes se fâchent à nouveau. Mais Nicolas est content, parce qu’Alceste et lui sont à nouveau les meilleurs amis du monde !