Bienvenue au paradis (VF)

En 1875, Denise Lovett arrive à Newcastle en provenance de sa campagne pour travailler dans la boutique de drapier de son oncle. Mais les affaires de ce dernier périclitent depuis l’ouverture d’un grand magasin : le Paradis. Afin de subvenir à ses besoins, Denise s’y fait engager comme vendeuse. Elle y fait la connaissance de la sévère et hautaine mademoiselle Audrey qui dirige le rayon confection, de Pauline, une jeune vendeuse enjouée et de Clara qui semble lui vouer d’emblée une haine farouche. Denise paraît envoutée par la personnalité du propriétaire du Paradis, monsieur Moray, jeune veuf dont le charme n’a d’égal que l’ambition...

Katherine fait visiter Le Paradis à sa meilleure amie, Jocelin, une dame du monde, fascinée par toutes les merveilles qui s’y trouve. Très vite Jocelin a un comportement étrange et extravagant, et dépense sans compter. Moray décide d’innover en ouvrant un compte à cette riche cliente prête à faire des folies. Sam se porte au secours de cette dernière alors qu’elle éprouve un malaise. Jocelin, sous prétexte de remerciement l’invite à se rendre chez les Glendenning, où elle réside...

Denise fait une découverte inattendue au salon d’essayage : un bébé a été abandonné là sans explication. Moray fait appel a l’un de ses amis, Mr Adler, un philanthrope qui dirige un orphelinat. Avant de confier l’enfant à ses bons soins, Moray décide de l’utiliser pour faire de la publicité au magasin. Katherine s’investit auprès d’Adler pour venir en aide à ses petits protégés, dans le même temps, elle se découvre beaucoup d’affinités avec lui et l’encourage à lui faire la cour.

Au Paradis, les commérages vont bon train depuis que Katherine Glendenning et Moray ont mis fin à leur relation. Dudley est convaincu, qu’en dépit de ses dénégations, son ami souffre de la séparation. En revanche, Lord Glendenning se réjouit de voir sa fille s’épanouir au bras de Peter Adler. Atteinte d’une mystérieuse maladie, Mademoiselle Audrey perd sa voix et se retrouve contrainte de garder la chambre. En son absence, c’est Denise qui est chargée de diriger le rayon confection au grand dam de Clara qui estimait que le poste lui revenait du fait de son ancienneté. Mais Moray compte sur le talent de Denise pour décrocher une vente importante avec un directeur de cabaret...

Afin de pouvoir lui acheter sa boutique et procéder à l’agrandissement du Paradis, Moray doit se résoudre à accorder le statut d’actionnaire à Bradley Burroughs, le coiffeur du quartier. Une clause dans le contrat stipule toutefois que si le barbier avait une conduite inconvenante, il serait aussitôt contraint de quitter ses fonctions. Burroughs, qui veut être considéré comme un homme, fait preuve d’une vulgarité effarante et se montre plus empressé auprès des vendeuses que des clients. De son côté, Katherine essaie de piquer Moray en commandant une robe à l’oncle de Denise. Ce dernier croyant les beaux jours revenus, s’emploie à lui confectionner une robe de toute beauté...

Le Paradis reçoit des oiseaux, des inséparables. Moray décide de créer un rayon spécial dédié à leur vente et de redécorer le Magasin sur le thème de L’amour. Denise, amoureuse de Moray se confie à Mademoiselle Audrey qui lui conseille d’oublier ses sentiments si elle veut conserver sa place au Paradis. Moray se voit contraint de demander Katherine en mariage pour préserver les intérêts de ses affaires. Jonas voulant protéger son patron et l’honneur d’Hélène l’épouse défunte de Moray, achète le silence d’Arthur qui l’a aperçu avec Burroughs et tend un piège à l’oncle de Denise pour le faire céder et le pousser à partir.

Denise est toujours pleine d’idée, devant les difficultés des commerçant de la rue, elle propose une solution : s’associer en coopérative pour lutter efficacement contre le Paradis. Elle rencontre des oppositions de la part de certains qui ne peuvent se résoudre aux changements. Denise lance un défi à Moray.

Poussée par son oncle, Denise rencontre mademoiselle Audrey afin de reprendre sa place au Paradis. Cette dernière lui explique que les sentiments qu’elle éprouve pour son patron ne sont que passagers et qu’elle doit apprendre à rester à sa place d’autant que Moray se prépare à épouser Katherine Glendenning. Mais en voyant Denise, Moray réalise que c’est elle qu’il aime. Les choses se compliquent pour lui quand le cadavre de Burroughs est repêché dans le fleuve, d’autant qu’Arthur avait vu le barbier monter dans la voiture de Jonas le soir de sa disparition. Quand Moray va trouver Katherine pour lui demander de reprendre sa parole, Lord Glendenning lui annonce qu’au lieu de lui prêter de quoi acheter les propriétés jouxtant le magasin, il s’est lui-même porté acquéreur de la rue entière, devenant de fait le propriétaire du Paradis...