Bamaanna Cìw (Idéogrammes bamb
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Bamaanna Cìw est une application conçue et publiée par le Centre de langue Fàkan Kanbaaraso. L’application contient 245 idéogrammes bamanan (bambara). C'est la version bamanan adaptée d'un des travaux en français de Dieterlen et Cissé (1972) au profit de la communauté bamananphone.
Dans cette application android en bamanankan, les noms des idéogrammes sont listés en ordre alphabétique bamanan. Les deux premiers signes n'ayant pas eu encore de nom portent les points d'interrogation caractéristiques.
En cliquant sur un nom, une page s'ouvre à toi contenant l'image du signe respectif et son nom en bas. Au-dessous de l'image, se trouvent des options à cocher selon le besoin. Le contenu de l'option cochée s'affiche alors en bas de l'image. La navigation entre les différents signes est non seulement assurée par les flèches de direction en haut de l'écran mais aussi par le balayage à la main de l'affichage présent. Tout en bas de l'écran, il y a l'option "Dùrusili (bicher)". Un clic sur cette option te permet de faire un affichage plein écran de l'image correspondante et les mêmes techniques de navigations s'appliquent à ce mode. Dépourvue de toute écriture, l'image seule s'affiche devant toi pour te permettre d'apprendre par cœur le nom des différents signes. Tu n'es guidé que par le numéro du signe qui s'affiche entre les deux flèches de direction en haut de l'écran. Le retour du mode "Dùrusili" pour le mode légende se fait par le clic de la flèche de retour positionnée en bas dans l'angle droit de l'écran.
Pour consulter le menu « A propos » de ce travail, on clique sur les trois traits alignés dans l’angle gauche et en haut de l’écran lorsqu’on est déjà dans la page liste des signes. La page qui s’affiche renseigne sur plusieurs particularités (Dànmanakow) : Tènnama (Mode par défaut), Sugandilen (Mode personnaliser), Kunnafoniko (Page Copyright), Bamaannaciw ɲɛfɔli (A propos des signes), Cìw gafe sunkofɔ (Bibliographie).
Ces idéogrammes, appelés aussi signes sacrés, sont un apport irréfutable du peuple bamanan dans le grand chantier de la construction mondiale. Les idéogrammes sont une preuve palpable qu'il existe une civilisation malienne qui a apporté sa pierre à l'édifice d'un monde lettré, quoique rudimentaire. L'humanité peut se réjouir donc de ces 245 idéogrammes. N'eut été les invasions arbitraires (invasion islamique, chrétienne, pénétration coloniale) qui ont freiné le cours naturel de l'évolution de ces signes à travers les efforts des collèges nommés à ce titre, les idéogrammes allaient surement être révisés et améliorés sans cesse pour atteindre les formes les plus développées des formes d'écriture qu'on connait aujourd'hui : successivement des idéogrammes aux pictogrammes, et des pictogrammes aux systèmes syllabique puis ensuite alphabétique. Nous tenons à dire cela parce que les collèges chargés des questions de signes se réunissaient en congrès chaque 7 ans pour réviser et améliorer les pratiques existantes en la matière. Mais l'islamisation, l'évangélisation et la pénétration coloniale ont forcé une "sublimation" dans ce cours normal de l'évolution d'une écriture autochtone et originale en apportant avec elles les alphabets arabe et latins dont nous utilisons aujourd'hui pour nos besoins d'écriture.
Cependant, on ne regrette rien si nous nous en tenons aux usages actuels des signes. A cet effet, l'avènement du numérique a fait renaitre des besoins chez les idéogrammes. Ils sont très prisés dans la conception des icônes de produits numériques. Aussi, une de leurs applications actuelles se trouve être les motifs sur les différents supports : habit, tableau pictural... Il convient donc de dépoussiérer ses quelques idéogrammes bamanan à travers ces activités respectives. Nous disons donc : les peintres, les décorateurs, les programmeurs, à vos pinceaux et souris tout muni de ce gisement des idéogrammes bamanan gratuitement consultables.
Dans cette application android en bamanankan, les noms des idéogrammes sont listés en ordre alphabétique bamanan. Les deux premiers signes n'ayant pas eu encore de nom portent les points d'interrogation caractéristiques.
En cliquant sur un nom, une page s'ouvre à toi contenant l'image du signe respectif et son nom en bas. Au-dessous de l'image, se trouvent des options à cocher selon le besoin. Le contenu de l'option cochée s'affiche alors en bas de l'image. La navigation entre les différents signes est non seulement assurée par les flèches de direction en haut de l'écran mais aussi par le balayage à la main de l'affichage présent. Tout en bas de l'écran, il y a l'option "Dùrusili (bicher)". Un clic sur cette option te permet de faire un affichage plein écran de l'image correspondante et les mêmes techniques de navigations s'appliquent à ce mode. Dépourvue de toute écriture, l'image seule s'affiche devant toi pour te permettre d'apprendre par cœur le nom des différents signes. Tu n'es guidé que par le numéro du signe qui s'affiche entre les deux flèches de direction en haut de l'écran. Le retour du mode "Dùrusili" pour le mode légende se fait par le clic de la flèche de retour positionnée en bas dans l'angle droit de l'écran.
Pour consulter le menu « A propos » de ce travail, on clique sur les trois traits alignés dans l’angle gauche et en haut de l’écran lorsqu’on est déjà dans la page liste des signes. La page qui s’affiche renseigne sur plusieurs particularités (Dànmanakow) : Tènnama (Mode par défaut), Sugandilen (Mode personnaliser), Kunnafoniko (Page Copyright), Bamaannaciw ɲɛfɔli (A propos des signes), Cìw gafe sunkofɔ (Bibliographie).
Ces idéogrammes, appelés aussi signes sacrés, sont un apport irréfutable du peuple bamanan dans le grand chantier de la construction mondiale. Les idéogrammes sont une preuve palpable qu'il existe une civilisation malienne qui a apporté sa pierre à l'édifice d'un monde lettré, quoique rudimentaire. L'humanité peut se réjouir donc de ces 245 idéogrammes. N'eut été les invasions arbitraires (invasion islamique, chrétienne, pénétration coloniale) qui ont freiné le cours naturel de l'évolution de ces signes à travers les efforts des collèges nommés à ce titre, les idéogrammes allaient surement être révisés et améliorés sans cesse pour atteindre les formes les plus développées des formes d'écriture qu'on connait aujourd'hui : successivement des idéogrammes aux pictogrammes, et des pictogrammes aux systèmes syllabique puis ensuite alphabétique. Nous tenons à dire cela parce que les collèges chargés des questions de signes se réunissaient en congrès chaque 7 ans pour réviser et améliorer les pratiques existantes en la matière. Mais l'islamisation, l'évangélisation et la pénétration coloniale ont forcé une "sublimation" dans ce cours normal de l'évolution d'une écriture autochtone et originale en apportant avec elles les alphabets arabe et latins dont nous utilisons aujourd'hui pour nos besoins d'écriture.
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