Mes amis

Emmanuel Bove

Abr 2024 · Éditions Fugue · Isinalaysay ni Pierre-François Garel

Tungkol sa audiobook na ito

"Mes amis" est le premier roman d'Emmanuel Bove, paru en 1924, alors que le souvenir de la première Guerre mondiale est encore vivace. Son narrateur est un ancien soldat, esseulé dans Paris ; il rêve de sociabilité mais joue de malchance et de maladresse, et toutes ses tentatives de rencontre échouent les unes après les autres. Son style faussement naïf, simple et mélancolique, habille un humour noir et donne à la voix de son personnage un caractère poignant. "Mes amis" est un livre culte, dont les admirateurs se reconnaissent... La lecture de Pierre-François Garel rend justice à la profondeur et à l'humanité du texte, enfin accessible à l'écoute.

Tungkol sa may-akda

Emmanuel Bove (1898-1945) naît d'une mère luxembourgeoise, domestique, et d'un père russe, aux revenus aléatoires. Celui-ci s'installe rapidement à Genève où il vit avec une femme fortunée, qui noue une solide relation d'affection avec le jeune Emmanuel. Celui-ci vivra toute sa vie entre le dénuement d'une partie de sa famille et l'opulence de l'autre, connaissant les aléas du manque d'argent comme ceux de la richesse. Il décide, encore adolescent, de se consacrer à l'écriture. Avant de pouvoir s'y consacrer pleinement, il exerce les métiers les plus divers : conducteur de tramway, garçon de café, manœuvre chez Renault, chauffeur de taxi... Pendant la Première Guerre mondiale, il fait son service et ne combat pas ; il s'installe ensuite à Vienne avec sa première épouse puis rentre à Paris et se consacre à l'écriture romanesque et au journalisme. Avec la publication de "Mes amis" en 1924, il connaît un prompt succès et et remarqué par Colette, Sacha Guitry, Rilke... Il remporte en 1929 le prestigieux prix Figuière. Il ne cesse plus d'écrire et publie de nombreux romans et nouvelles, connaissant néanmoins des périodes financières difficiles. Réfugié en zone libre puis à Alger durant la guerre, il refuse de publier en France occupée et fréquente de nombreux artistes et écrivains résistants. Atteint d'un paludisme contracté en Algérie, il meurt en 1945.