1981 : Alice, six ans, fille d’une junkie anglaise de bonne famille, est enlevée en plein jour dans une ruelle du souk du Caire.
1998 : Saad Hanafi, milliardaire cairote issu de la pègre, demande au détective privé Makana de retrouver la star de son équipe de foot, Adil Romario, qui s’est volatilisé sans raison apparente. Makana, exilé politique soudanais qui vit chichement sur une awana, genre de péniche pittoresque et déglinguée, est un curieux choix : à part ses bonnes relations avec un commissaire local et un journaliste engagé, on ne peut pas dire qu’il soit bien introduit en ville... Son enquête le mène des bistrots crapoteux et des rues empoussiérées de la capitale aux résidences somptueuses des nantis du régime, puis il croise la route de la mère d’Alice, qui sera sauvagement assassinée alors qu’elle persistait à rechercher son enfant perdue.
Quel peut-être le lien entre les deux disparitions, à plus de quinze ans d’intervalle ?
Les écailles d’or introduit un nouveau héros sur la planète polar : Makana, ancien inspecteur de la police soudanaise. Cabossé et attachant, il est digne de ses illustres prédécesseurs Wallander, Montalbano et Brunetti.