Un sexe masculin décrit ses exploits, dialogue avec son « maître » et tous les orifices qu’il investit avec délices.
POUR UN PUBLIC AVERTI. Entré dans ce premier ventre de femme, je n’aspirai qu’à y retourner.
Je n’eus pas à me plaindre de ce début. La belle Mariette, satisfaite de mon service, ne perdit aucune occasion de me témoigner tout son contentement.
Dès que le plus petit isolement se produisait autour de nous, elle fourrait la main dans la culotte de Julien, me prenait dans ses doigts, me sortait hors de ma cachette, et me caressait, en disant :
— Comment va mon gentil mignon ? Sera-t-il bien dur cette nuit ? Il ne se fatiguera pas de sa Mariette ! Veux-il que je l’embrasse bien tendrement ?
Alphonse Momas au sommet de son art licencieux. Parmi tous les artifices des confessions amoureuses, voici celles d’un « colosse », d’un pilier de dix-huit centimètres.
La licence du siècle dernier dans toute son élégante gouaille.
EXTRAIT
Dès ma première enfance, j’eus des frétillements pour toutes les petites filles qui passèrent à côté de mon maître.
Je dois dire qu’il ne perdit aucune occasion de montrer que j’étais son plus cher bijou. Il écouta religieusement tous mes précoces désirs.
Bien des fois, caché derrière une haie, ou même dans une cave, voire dans un grenier, il m’exhiba en présence de jeunes culs qui ne demandaient pas mieux que de se laisser frotter du bout de mon panache.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Alphonse Momas est un auteur français prolifique d’œuvres érotiques (1846-1933) qui utilisa de nombreux pseudonymes : Caïn d’Abel, V. d’Andorre, Madame B***, Erosmane, L’Érotin, Fuckwell, Le Nismois, Léna de Mauregard, Georges de Lesbos, Camille Mireille, Mercadette, Pan-Pan, La Baronne de Saint-Amand, Tap-Tap, Trix, Un journaliste du dernier siècle et Zéphyr.