Disons, ˆ son honneur, qu'il avait d'abord tentŽ de rŽsister. Lors de l'enl�vement de la fontaine, il avait aboyŽ furieusement ˆ l'ennemi. Mais ˆ son appel personne n'Žtait venu. Il ne se sentait point encouragŽ, et m�me, ˆ n'en point douter, il Žtait combattu. Mademoiselle ZoŽ lui avait dit s�chement: ÇTais-toi donc!È Et mademoiselle Pauline avait ajoutŽ: ÇRiquet, tu es ridicule!È Renon�ant dŽsormais ˆ donner des avertissements inutiles et ˆ lutter seul pour le bien commun, il dŽplorait en silence les ruines de la maison et cherchait vainement de chambre en chambre un peu de tranquillitŽ. Quand les dŽmŽnageurs pŽnŽtraient dans la pi�ce o� il s'Žtait rŽfugiŽ, il se cachait par prudence sous une table ou sous une commode, qui demeuraient encore. Mais cette prŽcaution lui Žtait plus nuisible qu'utile, car bient™t le meuble s'Žbranlait sur lui, se soulevait, retombait en grondant et mena�ait de l'Žcraser. Il fuyait, hagard et le poil rebroussŽ, et gagnait un autre abri, qui n'Žtait pas plus sžr que le premier.