Un jour d’automne 2018, une tête brûlée, portée par d’autres têtes brûlées, se fait élire au cœur d’une ville que le reste du Québec avait abandonnée à la droite populiste. Refusant de se couler dans le moule de la députée en série, elle s’apprête à frapper fort – mais aussi à recevoir la pire volée de sa vie. Pendant son mandat, Catherine Dorion a tenu un journal, relevant tous les moyens par lesquels le pouvoir colonise les êtres, les peuples et notre avenir. Il en ressort un texte qui est tout à la fois un récit d’aventures, avec des batailles enlevantes et des scènes d’émotion brute, et une réflexion profonde sur les nouveaux chemins qu’il faudra débroussailler pour s’évader du carcan de solitude et de désespoir dans lequel nous sommes pris. C’est l’histoire d’une artiste qui s’en remet à la poésie pour arracher au pouvoir ses vêtements fakes. L’histoire d’une militante qui croit qu’il n’y a pas de démocratie sans désir et pas de justice sans passion. C’est une histoire de famine de sens, de workaholisme généralisé et de burn-out civilisationnel. C’est aussi une histoire d’irrévérence populaire. Des carnets d’espoir punk.