Lorsque le recueil Crépuscule équinoxial avait paru en 1977, un auteur avait commenté: " Cette poésie apparaît comme un refuge à la détresse du poète et à ses passions complexes " refuge contre soi-même, contre ses propres cauchemars, contres les fantasmes d'un univers désarticulé par les contradictions des sociétés africaines actuelles, contre la peur de l'anéantissement. La poésie de Ngandu est également une poésie d'espoir. Non que le message " proféré " soit apocalyptique, mais uniquement parce que cette souffrance-là étreint le coeur de tout homme impliqué dans un processus social qui nie sa propre liberté.