Contrairement au mythe fort répandu, il est faux de prétendre que les mots ne blessent pas. Ils font autant de ravages que des coups physiques. Les gens qui doivent travailler dans un milieu de travail hostile (service des plaintes, négociations, travail de sécurité et de protection, médiation, patronat, direction, etc.) sont bien au fait du haut taux d’épuisement professionnel, et des problèmes physiques, mentaux et émotifs liés à leur type de travail.
Les arts martiaux enseignent le langage non verbal des attaques physiques. L’autodéfense psychoverbale enseigne la communication sans maux en tant qu’outils pratiques pour faire face aux attaques verbales, les reconnaître, prédire une attaque verbale et utiliser un langage stratégique pour interrompre le pattern (et l'intention réelle) de l’attaquant ou de l’agresseur. On apprend à désamorcer son jeu, à utiliser ses propres forces en les redirigeant là où il ne s'y attend le moins.
Le rôle crucial des mots sur notre santé;
L’impact de la violence des médias sur la criminalité et la violence;
La triadique : agresseur-victime-spectateur;
Le danger de l’environnement et du langage hostile;
Détoxiquer son environnement verbal;
Prévenir, prédire et désamorcer le langage hostile;
L’escalade et la désescalade de la violence;
Les patterns d’attaques verbales, comment les reconnaître et les désamorcer;
Notre système intuitif interne pour détecter les attaques psychologiques et verbales.
L’auteur est maître ceinture noire 5e Dan en Karaté Kyokushin qu’il pratique depuis 1971. Vers la fin des années quatre-vingt, il a intégré une base d'autodéfense verbale dans ses séminaires d'autodéfense physique. Puis, lui est venue l'idée de créer un cours d'autodéfense qui se concentrerait uniquement sur l'aspect psychologique, émotionnel et verbal d'un conflit, contrairement aux arts martiaux classiques qui enseignent à répondre aux menaces purement physiques.