Boxe et voyeurisme, les filles s’affrontent nues, les poings en avant et la rage à la bouche
Dans un monde blasé, l’excès fait florès. Les combats de l’extrême font partie de la panoplie apte à exciter l’idée de meurtre par procuration. Si en plus on peut assouvir son plaisir de voir des filles nues au cours d’un combat sans merci, le girl fight est en cette occurrence un must. Pas d’hypocrisie, Jérémy Bouquin nous installe au premier rang pour admirer les « cogneuses ».
Une nouvelle noire dans la tradition du genre pour le plus grand plaisir des lecteurs
EXTRAIT
En « girl fight » tous les coups sont permis, frappe de pieds, de poings, de coudes. Viser dans le nez, la tête, les genoux. Tu dois faire mal, casser, broyer ton adversaire. Pas de gant, aucune protection. La mort est autorisée. Le risque, c’est un plus pour les malades qui paient cher pour se rincer l’œil. Faut être vicieuse. Faut être une tueuse !
A PROPOS DE L’AUTEUR
Du polar, un peu de radio, un peu de vidéo, un peu de scenario de BD... Un berrichon devenu tourangeau qui raconte des histoires souvent très courtes. Auto-éduqué à grands coups de néo-polar, de "hard boiled", Jérémy Bouquin trouve donc naturel de se consacrer à la description subjective de cette vie de tous les jours qui tourne en vrille. Ont déjà été publié Printemps de barges (pavillon noir) et Règlements de contes (pavillon noir).