Une telle dÃĐsignation manque cependant de prÃĐcision et peut mÊme prÊter à confusion. Soulignant dâemblÃĐe ce point, lâouvrage propose, en consÃĐquence, de serrer de beaucoup plus prÃĻs le langage nÃĐotestamentaire, lorsquâil dÃĐcerne à JÃĐsus-le-Christ le titre de Fils de Dieu. Lâauteur voit mÊme dans la filiation divine ÂŦ le principe de synthÃĻse Âŧ de toute la christologie... Moyennant quoi, dâailleurs, il est conduit à prÃĐciser bien davantage quâon ne le fait habituellement le rÃīle de lâEsprit Saint.
Si en effet câest dÃĐjà dans lâEsprit que le Fils est engendrÃĐ de Marie, câest aussi par et en lui quâil rÃĐalise sa mission dans lâhistoire, puis meurt et ressuscite en Dieu, comme câest aussi par et en lui quâil ne cesse de poursuivre parmi nous son Åuvre de rÃĐvÃĐlation de Dieu et de salut des hommes.
Ainsi, justement parce quâelle se veut ancrÃĐe dans lâÃĐcriture, cette christologie nâest-elle pas seulement filiale, mais pneumatologique et, donc, trinitaire.
Une collection de rÃĐfÃĐrence en christologie sous la direction de Monseigneur DorÃĐ.