Du bout des mots, Jocelyne Gonier traduit l’indicible en empruntant au mabi la saveur âcre pour en teindre ses vers. Devenus mordants, parfois amers, elle les nappe de miel pour mieux en capturer la douceur, et c’est toute sa poésie qui s’harmonise dans un surprenant paradoxe d’acidité sirupeuse.