Le catholicisme est divisé, depuis la Révolution française, entre les libéraux, partisans de se réconcilier avec les idées modernes, et les intransigeants qui rejettent la modernité et se caractérisent par l’acceptation de tout l’enseignement de l’Eglise. Malgré Vatican II, l’importance et le dynamisme des catholiques intransigeants, comme leur accord avec leur hiérarchie et le soutien qu’ils reçoivent de celle-ci, laissent à penser que l’intransigeance demeure le mode de relation majeur entre le monde profane et l’Eglise.