- Avec les 40 illustrations et photographies originales spécialement formatées : les illustrations de ce volume sont de bonne qualité et adaptées pour les liseuses à encre électronique.
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Dans le village de Werst, Frick, un berger, remarque un jour qu'une fumée semble sortir du château en ruine de Rodolphe de Gortz : l'édifice serait donc à nouveau habité. Cette nouvelle terrifie les villageois, persuadés que le château est hanté et que ce sont des fantômes qui sont venus l'occuper. Le jeune forestier Nick Deck accompagné du Docteur du village décident d'aller au château mais sont victimes de surprenants phénomènes. C'est à ce moment-là qu'arrive au village le jeune comte Franz de Télek. Il apprend la situation du château et est frappé par le nom de son propriétaire.
Le narrateur revient quelques années en arrière pour raconter l'histoire d'une cantatrice italienne, la Stilla. À chaque représentation, la jeune femme, fiancée au jeune comte Franz de Télek, sent peser sur elle un regard terrifiant ; il s’agit du baron Rodolphe de Gortz, follement épris d'elle. Or, le jour où elle doit se marier, elle meurt en scène, comme transpercée par ce regard. Les deux rivaux en conçoivent une haine réciproque, chacun tenant l'autre pour responsable du décès de la Stilla, Rodolphe de Gortz allant jusqu'à écrire au comte pour le maudire. Depuis, Franz de Télek voyage pour oublier sa douleur, ce qui l'a amené au village de Werst, où se trouve le château de son ennemi maudit.
Il décide d'explorer le château. Ayant réussi à y pénétrer, Franz entend et voit la Stilla chanter. Il est fait prisonnier par Rodolphe de Gortz mais réussit à s'échapper et retrouve son rival en compagnie, croit-il, de la Stilla. Mais lorsqu'il se précipite vers elle, Rodolphe de Gortz la poignarde et la cantatrice vole en éclats. Orfanik fait exploser le château et son maître aussi. En fouillant dans les décombres, on retrouve Franz de Télek rendu fou par l'explosion.
L'épilogue de l'histoire élucide le mystère : Orfanik, l'inventeur maudit et excentrique de Rodolphe de Gortz, dont le nom signifie « orphelin » (orfan) en roumain, avait mis au point un système qui permettait à Rodolphe de Gortz de projeter sur un miroir un portrait en pied de la Stilla tout en diffusant sa voix qu'il avait enregistrée sur des rouleaux à l'occasion des dernières représentations de la chanteuse. (Wikipedia)