Nous, africains, sommes en train de nous attrister par nos esprits claniques et l’égoïsme de nos élites que nous avons sacralisés nous-mêmes dans la circonvolution politique de l’Afrique. Une bonne repentance pourrait-elle nous permettre le surpassement qui nous libérera de l’antipathique pour la fraternité universelle implorant l’épithème Blanc, si nous voulons vraiment la reconstruction de cette partie du globe pour ses pousses à venir ? Je me rappellerai toujours de cette phrase de cet ancien combattant des deux guerres mondiales, Moro Kadjo, distingué dans la précise opposition progressiste à l’indépendance de Côte d’Ivoire : « c’est auprès du Blanc que l’homme noir pourra bien grandir »