Michel Pierret est né à Ébly en Belgique en 1951 et est sorti en 1973 de l'Institut Saint-Luc de Liège. Après un stage chez Arthur Piroton, auteur de Jess Long, et une collaboration avec Hachel, il fait ses débuts dans le magazine Spirou en 1974. Il réalise plusieurs courtes histoires de science-fiction : Terran Stone et Ceux du Khandor (des recueils de ces histoires ont paru chez Milwaukee Éditions). En 1978, il va travailler au journal Tintin avec une nouvelle série d'heroic fantasy : Papilio, dont plus de 400 planches seront publiées. Ensuite en 87, il publie une nouvelle série humoristique, d’abord dans Tintin, puis dans Hello-BD : Max et Cati, ainsi que des histoires authentiques sur la guerre 14-18 et un 46 planches sur la guerre civile russe : L’Or des Tzars (publié en album chez Point/Images en 98). En parallèle, il collabore à divers magazines, dont des adaptations BD de romans pour Je Bouquine. En 1990, il reprend une série historique chez Glénat : Les Aigles Décapitées, qui comptait déjà quatre albums signés Jean-Charles Kraehn. La série est scénarisée par Éric Arnoux depuis le tome 14, puis Michel Pierret prend les commandes de la série. Il publie en collaboration avec Marco Venanzi le diptyque Hidalgos, une biographie largement romancée de Cervantès. Toujours comme scénariste et toujours aux éditions Glénat, il publie une série sur les relations possibles entre la Crète Minoenne et l'Atlantide, avec au dessin Jacques Denoël, collaborateur de Jacques Martin. La série s’appelle Les Déesses. En mai 2005, aux éditions Casterman et une nouvelle fois en collaboration avec Marco Venanzi pour le dessin, paraît une biographie de Zinédine Zidane sur un scénario d'Alexis Nolent. En 2013, il dessine sur un scénario de Chantal Van Den Heuven Aung San Suu Kyi, La dame de Rangoon (Prix valeurs humaines Gabriel 2014) et La chute de la dame en blanc (Casterman). Il travaille également sur l'album collectif Il était une fois 1914 (l'épisode Madeleine). En 2016, il dessine l'ouvrage Le sang de la paix qui se déroule dans la Liège tumultueuse du début du XIXe siècle. Réside en Bélgique.
Erik Arnoux, est né à Nancy et débute sa carrière d’auteur à 21 ans en 1977 au sein du magazine de moto en BD Plein Pot. Après des années chez Hanna Barbera, une carrière de directeur artistique en agence et un album chez Larousse, il entame au dessin Timon des Blés pour la collection Vécu de Glénat sur un scénario du regretté Daniel Bardet à partir de 1985. En 1992, toujours chez l’éditeur grenoblois, il créée d’abord en solo la série russe Sophaletta, confiant le dessin à Dominique Hé à compter du tome 4. En 1998, il écrit Celadon Run pour Bulle Noire et La Dernière Fée du pays d'Arvor, dessiné par Jean-Marie Michaud pour Grafica (Glénat). Il lance Witness 4 une série d’anticipation pour Soleil dessinée par Chrys Millien en 1999, reprend le scénario de la mythique série Vécu Les Aigles Décapitées (2000-20005). En 2008, il scénarise les deux tomes du diptyque Ava Dream avec Alain Queireix au dessin au Lombard. En 2011, chez Jungle, c’est Poker Face en collaboration avec Chrys Millien avec qui il co-dessine ensuite l’Aviateur chez Dargaud, spin of de la série Tramp sur un scénario de son ami Jean-Charles Kraehn, avant de se consacrer aux quatre tomes de la série Sara Lone pour l’éditeur participatif belge Sandawe entre 2013 et 2019 dessinés par l’auteur catalan David Morancho, traduits depuis en plusieurs langues et sortis aux USA en 2022. Il coécrit actuellement deux importants romans graphiques à venir, dessine des planches pour un biopic et s’occupe en parallèle du destin de Sigi qu’illustre avec talent son complice David.