Il retrouvera alors les notes et carnets de son grand-père et commencera une quête qui l’emmènera de la bibliothèque parisienne de Sainte-Geneviève à l’appartement minuscule de Gillian à Dublin et au chevet de la mère d’un chercheur italien à Milan.
Dans cette aventure, Romain risquera de se perdre parfois, mais il en ressortira grandi, éduqué, amoureux aussi…
Olivier Lerouge aime imaginer la vie des personnes qu’il croise. Pas la vie publique, celle que l’on montre aux yeux de tous, celle qui est bien coiffée et poliment souriante. Non, l’autre, celle qui doute, qui souffre parfois, en silence et dignement, celle qui hésite. Car nous avons tous une vie cabossée. Pas une personne sans une douleur cachée, un brusque décès ou une maladie injuste chez un proche, mais qui n’en dira rien.
Croire entrevoir un coin de ce mystère dans un regard ou un mot échappé donne envie de connaître la suite. Dans la vraie vie, on ne demande pas, à tort ou à raison d’ailleurs.
Mais le roman donne ce pouvoir incroyable à l’écrivain : celui d’ouvrir à tous les hésitations de l’âme de son personnage, sans pudeur ni civilités, juste dans l’espace intime qui sépare la page des yeux du lecteur. C’est pour profiter de cette liberté qu’Olivier a imaginé son premier roman, "Le secret de l’épine".