introduction
Nous ne sommes pas limités comme nous le croyons.
Vivons l’abondance de cette terre d’expériences qui nous
fait vivre mille bontés, tendresses et caresses. C’est le ciel,
le Vivant qui nous l’offre et qui s’incarne pour prendre
passion dans notre corps de chair. Restons dans l’ouvert.
C’est ainsi qu’au retour d’un périple en Israël en 2007, ces
textes sont venus se manifester. Tout est vivant, tout est
vie. Je n’ai fait que prêter attention à cette vie qui est et me
traverse. Et ce matin-là, la vie est venue tellement me traverser
que je ne pouvais que L’écouter. Elle tonitruait. J’ai
pris du papier et un stylo pour la laisser se poser, se déposer,
là, dans le creux de cette feuille blanche qui, dans un
jaillissement, fut inondée de mots, de vibrations qui me
dépassent et je me laisse allégrement être dépassée,
meilleur mouvement pour ne rien contrôler, car rien ne
m’appartient, encore moins mon corps. Tout est vie, tout est
mouvement. Dans cette Excellence, tout nous est offert.
Tout est ouvert. À nous de l’entendre. Évidemment, ce
jour, je n’ai pas eu besoin de prêter attention, tellement les
mots fusaient. Je ne peux pas dire que j’étais en transe,
mais dans un état complètement transcendantal, dans une
effervescence magnifique où la vie montrait sa toute puissance,
dans une floraison de mots. J’étais tel un peintre qui
se laissait emporter par son pinceau. Les couleurs et le
tableau s’animaient indépendamment de moi.
Il y eut d’autres mouvements où la vie fut jaillissement
d’amour. Les mots venaient par le flux d’amour qu’émanait
ce qui se trouvait autour de moi. Je n’ai fait que me laisser
emporter par cet Amour qui frappait si fort. Tout mon corps