Pièce maîtresse d'une oeuvre majeure, le Journal du grand écrivain hongrois Sándor Márai offre un regard unique sur l'homme et son rapport à l'écriture.
Après Les Années hongroises (prix Clarens du Journal intime 2019) qui couvrait la période 1943-1948, ce second volume suit la trajectoire de l'auteur des Braises à travers ses années d'exil.
Sándor Márai y décrit avec une sincérité déchirante sa vie d'écrivain apatride en Italie, son espoir d'une vie meilleure à New York, sa quête littéraire, tout en évoquant avec une grande lucidité la situation dans le monde, de l'emprise du communisme en Hongrie au début de la guerre froide.
Chroniqueur d'exception des drames de l'Histoire, Sándor Márai déploie un talent littéraire et une finesse d'analyse qui percent à chaque page de ce Journal et le consacrent comme l'un plus des grands écrivains européens du XXe siècle.
Splendide ! Le Point
Né en 1900 à Kassa, en Hongrie, Sándor Márai fait ses études à Leipzig, puis vit à Francfort, Berlin et Paris, avant de rentrer dans son pays où il devient, dans les années trente, un auteur adulé. Il tombe dans l'oubli après 1948, date de son exil en Europe puis en Californie, où il se suicide, à San Diego, en 1989. Son 1⁄2uvre a été redécouverte dans les années 1990. Outre de nombreux romans, les Éditions Albin Michel ont publié deux volumes de mémoires de Sándor Márai : Confessions d'un bourgeois en 1993 et Mémoires de Hongrie en 2004. La nuit du bûcher a été écrit en 1974 à Salerne, en Italie, où l'écrivain s'était établi entre les années 1968 et 1980.