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Facsimilé très précieux d'un des plus anciens ouvrage de recensement de la population sur la terre du Royaume de Judée-Samarie, aussi appelée jusqu'à la fin du mandat de la SDN sur l'ex-empire ottoman, la Palestine, et qui est devenu depuis l'Etat d'Israël.
Ce livre, rédigé en latin, recense les villes et lieux de peuplement et leurs noms. Il relève notamment que tous les lieux sont à consonnance grèque, romaine ou hébreux.
Il relève également que ce territoire, très peu peuplé, est composé de deux types de populations très distinctes : les sédentaires et les nomades.
Les sédentaires sont, quasi exclusivement, des populations juives ou chrétiennes.
Les nomades sont les tribus commerçant entre la Turquie, la Syrie, le Liban et l'Egypte.
Quelques remarques extraites de cette passionnante étude :
- Aucune localité d’alors ne propose de nom ou de source arabe
- La grande majorité de ses villes ou villages possède un nom hébreu, quelques-uns en Grec ou Latin-Romain
- Pratiquement aucune ville qui possède aujourd’hui un nom en arabe n’en possédait à l’époque : ni Haïfa, ni Yafo, ni Naplouse (Shehem), Gaza ou Djénine.
- Aucune trace dans les recherches de Reland de sources historiques ou philologiques établies aux noms arabes, plus tardifs, de Ramallah, Al Halil (Hébron) ou Al Qods (Jérusalem)
- En 1696, Ramallah s’appelle “Beteïlé” (du nom hébreu “Bet El”)
- La plupart des villes étaient composées de Juifs, à l’exception de Naplouse (Shehem) qui comptait 120 personnes issues d’une même famille musulmane, les “Natashe”, ainsi que 70 Samaritains
- A Nazareth, en Galilée, une ville entièrement Chrétienne : 700 Chrétiens
- A Jérusalem, plus de 5000 habitants, dont la plus grande majorité est juive, et quelques Chrétiens. Reland n’évoque que quelques familles bédouines musulmanes isolées, composées d’ouvriers temporaires saisonniers, dans les domaines de l’agriculture ou de la construction.
- Sur la région de l'actuelle "Gaza", près de 550 personnes, 50% de Juifs et 50% de Chrétiens. Les Juifs étaient essentiellement spécialisés dans l’agriculture : la vigne, les olives et le blé (Goush Katif). Les Chrétiens s’occupant davantage de commerce et transport des différents produits de la région
- Tibériade et Safed étaient de localités juives. On sait surtout que la pêche du Lac de Tibériade constituait le principal emploi de l’époque.
- Une ville comme Oum El Fahem par exemple était complètement chrétienne : 10 familles
Il confirme ce que le Monde savait déjà, mais qu'une propagande très efficace des lobbies palestiniens avait réussi à amoindrir jusqu'à l'oubli, que la Palestine de 1918, héritière du Royaume de Judée-Samarie de l'Empire Romain, n'a jamais été un lieu de peuplement d'obédience religieuse musulmane. Et ce même sous la domination Ottomane, à la chutte de l'Empire Romain d'Occident.
De fait, tout le Monde se rappelle que les Croisés catholiques sont venus en masse défendre Jérusalem contre les Ottomans à trois reprises. Mais plus personne ne pense au fait qu'il ait pu y avoir une continuité d'occupation et d'administration de peuplement juif sur ce territoire.
1714 est donc à marquer d'une pierre blanche dans la lutte contre la désinformation. Reste à traduire l'ouvrage de Habrien RELAND, rédigé en latin avec de fortes inclusions grecques et des renvois hébreux, en une langue contemporaine (Français, Anglais) et à le rendre publique.
C'est un pas vers un appaisement des conflits entre Israéliens et Palestiniens. On ne peut s'entendre qu'à partir du moment où l'on se comprend. Si les palestiniens d'aujourd'hui comprennent que les israéliens d'aujourd'hui revendiquent une terre qui leur appartenait réellement, contrairement au mythe développé par la propagande palestinienne, alors seulement ils pourront envisager de