De 1990 à 2009, en dépit des nombreux processus électoraux organisés au Gabon, on a l'impression qu'il ne s'est rien passé : il n'y a pas eu, par exemple, d'alternance politique au sommet de l'État. Cet immobilisme institutionnel n'a pas permis de changer les personnels de l'Exécutif, du Parlement ou encore de la Cour Constitutionnelle. Considérant les ambitions contradictoires et les enjeux liés à la gestion des sommets de l'État, on peut se demander si l'alternance véritable est pour demain.