De la Zambie au Wyoming, de la ferme africaine de ses parents aux paysages de l’Ouest américain, Alexandra Fuller revient sur ses vingt années de mariage, alors qu’elles touchent à leur fin. Elle décrit, avec poésie et humour, son déracinement et sa quête d’identité. Elle médite sur la place de l’écriture, qui lui a permis de tenir au fil des tragédies, et de chasser la solitude. Elle trouve refuge auprès de son père, un homme indépendant et courageux. Vivant sans regrets, il se contente toujours du minimum, même après avoir perdu plus que quiconque. Grâce à ses conseils, qui parsèment le livre, l’auteur trouve la force de se reconstruire et de « partir avant les pluies ».
Alexandra Fuller, née en Angleterre, a grandi en Rhodésie (Zimbabwe) et en Zambie. Elle est l’auteur de cinq livres, traduits dans une dizaine de pays, et a signé de nombreux articles pour The New Yorker, Granta, New York Times Book Review, Financial Times, Vogue et National Geographic. Ses deux volumes de mémoires, Larmes de pierre et L’Arbre de l’oubli ont figuré parmi les meilleurs livres de l’année du New York Times, qui compare l’auteur à Karen Blixen, Doris Lessing et Nadine Gordimer. Son portrait du jeune roughneck qui travaillait sur des forages pétroliers du Wyoming, Une vie de cowboy, a valu à Alexandra Fuller d’être comparée à Kessel, Kerouac et Conrad par le Figaro Magazine. Elle a emménagé dans le Wyoming en 1994 et est mère de trois enfants.