Pierre de Bourdeille est le troisième fils du baron François de Bourdeille et d'Anne de Vivonne,
Son père participa aux campagnes d'Italie aux côtés de Bayard. Son frère ainé suivit cet exemple et trouva une mort héroïque sur le champ de bataille en 1556. En compensation de cette mort, le roi Henri II attribua à Pierre de Bourdeille les bénéfices de l’abbaye de Brantôme et les titres de seigneur et d’abbé (laïc) de Brantôme qui allaient avec. C’est ainsi que Pierre de Bourdeille fut désormais connu sous le nom de Brantôme.
Durant sa vie de cour, Pierre de Bourdeille, abbé de Brantôme, avait minutieusement observé les intrigues de toutes sorte de la cour.
Amateur de jolies femmes et d’intrigues amoureuses, Pierre de Bourdeille ne pouvait qu’apprécier la cour de Catherine de Médicis. Son talent d’observation et son esprit caustique lui permettront d’en raconter les épisodes les plus scabreux.
Sa grande connaissance des cours étrangères acquise durant ses vooyages et sa grande culture de l’antiquité ont permis à Pierre de Bourdeille de compléter sa moisson d’anecdotes sur les femmes de cour . c’est ainsi qu’il put écrire les « vies des femmes galantes ».
Fin observateur et grand narrateur, certains le classent parmi les grands chroniqueurs aux côtés du cardinal de Retz et du duc de Saint-Simon. D’autres le qualifient de « langue de pute de la cour ».
On dirait aujourd’hui qu’il avait inventé la téléréalité de son époque !