Le 28 septembre 1958, avec son NON retentissant à De Gaulle représentant la France néo-coloniale, le Guinéen Sékou Touré entrait dans l'Histoire comme " rebelle ", libérateur de son peuple, nationaliste à l'égal du Ghanéen N'Krumah et des autres dirigeants panafricanistes de cette époque prometteuse. Le 3 avril 1984, le peuple de Conakry n'osait croire la nouvelle : le tyran Sékou Touré était mort et son régime honni allait le suivre dans la tombe. Ces 26 ans ont vu s'établir l'une des dictatures les plus destructrices et les plus féroces d'Afrique.